NdA: Hey c'est moi l'auteure ~ Avant de commencer, je voulais vous signaler qu'il y a des passages en argot du 17ème siècle que j'ai traduit entre parenthèse.
Bonne lecture à tous ;)
Aëla attacha solidement la jument à la robe de jais à la barre d'attache près d'une auberge.
« Sois sage, Flèche » dit-elle en lui caressant la crinière noire.
L'intrépide brune était sur le point de partir lorsque le pur-sang s'agita nerveusement et donna des coups de sabots retournant la terre boueuse.
Intriguée, Aëla tourna sur elle-même pour faire face à sa jument à la crinière scintillante étrangement nerveuse. La jeune femme revint sur ses pas pendant que l'étalon grimaçait , la tête levée.
«Tout doux. Calmes-toi. Tout doux. »
D'une main ferme, un pied appuyé sur la barre d'attache, cette dernière prit la corde pour rassurer Flèche qui se cambra violemment.
« Pourquoi es-tu si agitée,soudainement ? Que t'arrives-tu ? »
Aëla approcha sa fine main hâlée pour caresser et apaiser l'animal.
« Calme toi, veux-tu ? »
Les oreilles dressées en pointe mouvant dans tous les sens, Flèche ondula de la tête et tira sur sa corde comme pour lui indiquer de rebrousser chemin.
«Tu n'iras nulle part, ma belle. Je sais que tu n'aimes que j'y aille mais je trouvais mes réponses,Flèche. »
La belle jument hennit puis frappa à nouveau le sol avec sa jambe, éclaboussant sa maîtresse qui s'écarta.
« Flèche ! gronda-t-elle avec douceur. Tu sais que Pénélope ne va pas être contente quand elle se rendra compte que tu as crotté sa robe. »
Soudainement, la jument éternua, arrosant sa cavalière au passage.
« Charmant .» soupira Aëla, en essuyant la bave du revers de sa manche sous les hennissements de l'équidé.
« Es-tu fière de toi ? J'irai là-basque tu le veuilles ou non.» rétorqua-t-elle en croisant les bras,le pied sur barre d'attache.
La cavalière haussa un sourcil en examinant la queue de Flèche fouettait l'air comme un fouet qui piétinait sur place en grattant la boue. Aëla s'avança donc vers Flèche qui scruta sa maîtresse. Avec un sourire malicieux, la brune sortit une pomme de sa poche puis la tendit au pur-sang. Docilement, la jument se saisit de la pomme de ses dents sous le regard amusé d'Aëla.
Cette dernière prit la tête affectueusement entre ses mains puis posa son front contre la tâche blanche au milieu de la tête de la jument.
La cavalière fit pénétrer son regard vert dans celui noir de sa jument puis lui
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Aëla - La Légende de la Princesse De Moret
Ficção HistóricaAu printemps 1680, les journaux relayent un mystérieux phénomène. A Paris, un mystérieux bandit masqué, armé de son arc, vole les riches pour donner aux pauvres. Rapidement, la fièvre du Robin des Bois français gagne les petits gens asphyxiés par le...