NdA: Je te tenais à tous et toutes vous remercier pour votre précieuse aide ainsi que pour le temps que vous avez accordé au choix de la couveture de ce 'livre' ! Cela m'a fait extrêmement plaisir ! Donc merci du fond du coeur !
Une mention particulière à Ame-Tora et Emmaawa pour cette sublime couverture !
Merci pour votre soutien et votre implication. Je vous suis extrêmement reconnaissante pour tout !
Bon, je vais arrêter ce petit discours et vous laissez découvrir ce chapitre !
Encore une fois, merci de lire cette histoire et d'y consacrer autant de votre temps ! ~ Aëla_Stories
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« Que fais-tu ? Enlève immédiatement tes sales mains de là ! »
Aëla perdit l'équilibre et tomba sur un mur de muscles.
« Je sais que les femmes ont tendance à se jeter dans mes bras mais aie un peu de retenue. A moins que ce mot ne fasse pas partie de ton vocabulaire ? »
Elle s'écarta brusquement, crispée. Celle-ci foudroya l'épaisse et rugueuse main virile légèrement hâlée qui empoignait fermement sa cape. Elle remonta sur l'avant-bras nu couvert de quelques poils blondis. Puis, elle détailla le propriétaire avec mépris.
Elle n'arrivait pas à se dégager de cet homme qu'il la dépassait d'une bonne tête et, visiblement musclé, à en juger par la force avec laquelle il agrippait son poignet. Elle le foudroya de la tête au pied, comme un fermier inspecterait une bonne vache.
Son pantalon débraillé laissant entrevoir sa chemise tachetée de vin. Des petites feuilles racornies collaient sa cape retroussée aux manches et blanchie par du gravât. Elle poussa un long soupir et ne masqua pas son dédain devant cet homme qui la regardait de haut.
Son large torse se soulevait de façon saccadée alors que son autre main traversa nerveusement ses cheveux noirs ébouriffés. Il portait cet air fier et dénigreur qu'avaient tous les nobles. Encore, un galant qui fuyait son alcôve de peur de se faire prendre par le mari de son amante. Elle avait appris à les repérer de loin, ces lâches.
« Es-tu sourd ? Ôte tes sales mains ! Qui t'y a autorisé ? »
Stupéfait par l'impératif et l'agressivité de la voix, Nicolas toisa la jeune femme aux sourcils froncés, à la peau brune aux reflets dorés d'où perlaient quelques gouttes d'eau.
Elle se débattait comme un beau diable. Mais, il lui agrippa le second bras, la paralysant. Son regard bleu-gris se posa sur les prunelles vertes qui brillèrent de rage tels des filaments dans un ciel d'orage. Des fins cheveux volèrent avec frénésie au gré du vent. Sous sa cape, sa tenue était d'une modestie sans nom, sa chemise blanche était lacée d'un corset bleuâtre, abîmée et vulgaire. Sa jupe ainsi que le bas de son tablier étaient tout crottés et déchirés.
Sa poigne se fit plus forte si bien qu'Aëla sentait ses bras brûler. Échafaudée, elle était bien plus importunée par l'homme qui la traitait comme un objet.
« Ce sont tes yeux et ta façon de me regarder.», jaspina-t-il.
Il soutint du regard les petits yeux verts en amande où des flammes dansaient, les flammes du désir pour le prince, comme pouvait-il en être autrement.
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Aëla - La Légende de la Princesse De Moret
أدب تاريخيAu printemps 1680, les journaux relayent un mystérieux phénomène. A Paris, un mystérieux bandit masqué, armé de son arc, vole les riches pour donner aux pauvres. Rapidement, la fièvre du Robin des Bois français gagne les petits gens asphyxiés par le...