Chapitre 15 : Torturée

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Tobias avait passé la nuit à me torturer, j'avais plusieurs ouvertures sur les bras et dans les jambes à cause de lui. Le couteau qu'il avait dans les mains était comme un joujou pour lui.

Ma joue saignait aussi, et tout ça pour qui ? Rajan. Tobias ne cessait de me poser des questions à propos de lui. Il voulait savoir où est-ce qu'il se procurait toute cette cocaïne et comment il faisait pour l'importer dans autant de pays.

Il devait être six heures du matin maintenant. Ma tête tournait, j'avais mal, je n'arrivais pas à deviner combien de temps était passé depuis mon arrivée ici.

"PARLE !", s'énervais-Tobias

Au début, je ne disais rien, mais la douleur était de plus en plus dur à supporter. J'avais la tête baissée, et la, il lâcha son couteau. Cependant, mon soulagement fut de courte durée lorsqu'une douleur intense se fit sur ma jambe. Il venait de me fouetter, j'ignore avec quoi.

"Je te le redemande une dernière fois, salope, il se la procure où sa drogue, ton el loco de merde ?!
- Dans des champs de coke, dis-je la voix affaiblie
- Mais où ?!"

Il me gifla et au même moment un boucan pas possible nous arrêta. Des coups de feu résonnèrent et je pu distinguer la voix de Fredy qui me demandai si je n'avais pas trop mal.

J'arrivais à peine à bouger mes lèvres alors sortir un son était juste impossible. Je levai simplement ma tête avec les dernière forces qui me restaient. Je voulu sourire à Rajan, pour le rassurer et lui montrer que malgré tout j'allais bien mais il paraissait encore plus enervé que d'habitude.

Ses hommes étaient autour, des famas aux mains, et semblaient attendre que Rajan parle.

"Adrianna", finit-il par dire

Je le regardais dans les yeux, malgré mes paupières alourdies.

"RÉPOND MOI QUAND J'TE PARLE", hurla-t-il

Il m'avait fait sursauter. Pour la première fois, je pense que je ressentais vraiment de la peur vis à vis de lui. Cette fois, je n'allais pas m'en tirer indemne, je le savais.

"Oui, répondis je presque en chuchotant
- Je t'avais dit quoi ?, questionna t il durement
- ...
- Je t'avais dit quoi ?!"

La main où il tenait son flingue tremblait et cela m'horrifiait.

"De ne pas le revoir.
- Ouais. Exactement. Je t'ai dit je ne veux pas que tu le revoies, parce que je le sentais pas ce gars, et toi ? Qu'est ce que tu fais ? Tu y vas, comme ça."

Son regard meurtrier était plus fort que d'habitude, il avait clairement la rage. Ma seule envie était de fuir tant la panique et la crainte s'emparaient de moi.

"J'avais raison ou pas ?, reprit-il
- Oui...
- Dis le plus fort putain !, cria-t-il dans la salle
- Oui !
- Et moi pour ta gueule, pour ta gueule de merde, je prends mes hommes je te cherche comme un fou, et je risque ma vie pour toi.
- ...
- Tu crois que j'abuse hein mais y avait au moins vingts hommes armés en haut, p'tite pute."

À son insulte, je relevai la tête pour lui faire face. J'en avais marre qu'il me traite comme de la merde, mais je devais me taire. Cette fois, c'était pas pareil, je sentais qu'il allait vraiment appuyer sur la détente.

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