Chapitre 18 : Disparu

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Andres était juste la, devant nous, avec un homme à lui. Il était assez rond avec des cheveux très noirs et avait sûrement la quarantaine.

C'était donc ce gars la qui effrayait tout le monde ?! Rajan faisait bien plus peur.

"Tu réfléchies à quoi la ?, me hurla celui ci, dépêches toi de courir !"

Il pris ma main et commença à courir sur tout le long de la plage. Les coups de feux retentirent. Eux marchaient dans notre direction et nous on courait pour essayer de leur échapper du mieux qu'on pouvait.

Aucun de nous n'avait d'arme et Rajan avait en plus de ça son bras qui recommençait à saigner. Il ralentit de plus en plus jusqu'à s'arrêter.

"Hee, reprend toi Rajan, j'veux pas qu'on meurt ici", craignais-je

Il respirait très fort et semblait manquer d'air. Il finit par tomber par terre. Je commençai à crier de panique et à tenter de le réveiller voyant que Andres et l'autre homme se rapprochaient. Ils avaient arrêter de tirer, certainement car ils croyaient avoir toucher Rajan.

J'enlevai de suite le bandage sur son bras et le jettai plus loin, pour qu'ils soient sûrs de l'avoir toucher.

"Hé regarde ce fils de pute, on l'a eu au bras.
- Ouais Andres, mais c'est qui la fille ?"

J'avais peur que s'ils voient qu'ils ne l'ont pas touché, il le tue directement. Quand à moi, j'étais restée assise près du corps de Rajan et les regardait sans montrer que j'étais effrayée.

"J'en sais rien. En tout cas on pourra en faire une prostituée"

Ils parlaient de moi comme si je n'étais pas là ces connards.

"Jamais je ferais ça, répondis je froidement.
- On t'a pas demandé ton avis, repondis l'autre gars qui avait sûrement le même âge qu'Andres."

Je froncai les sourcils.

"Et El Loco ?
- On le vend à la police."

Un énorme sourire s'afficha sur le visage d'Andrés. Vendre Rajan ? Sérieusement ? Si même la police étaient des vendus, qu'allait devenir ce pays ? Le fait que chacun soit près à tout pour avoir de l'argent devenait effrayant.


L'autre homme souriait également.

"Emmène la petite, je me charge du fou"

Je n'eu même pas le temps de réagir que j'avais été assomée par Andres.

J'ignore combien de temps après, je me retrouvai dans une pièce, assez sombre. Des femmes en sous vêtements ou petite tenue se baladaient à l'intérieur. C'était une petite cuisine, avec peu de meubles et ceux ci usés.

"Ah, elle est réveillée", s'exclama une

Elles se retournèrent vers moi. Elles étaient cinq. Je comprenais que j'avais atterri dans le gang d'Andres.

"Tu t'appelles comment ?
- Laura."

Bizarrement je me sentais plus en sécurité lorsque je donnais un faux prénom.

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