Peines et doutes

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AZIL

LE LENDEMAIN MATIN 

L'odeur de la pluie menaçant de tomber sur la population se propageait dans la ville aux milles lumières,  le ciel gris en parfaite harmonie avec mon humeur de ce jour, maussade.

L'esprit loin, les yeux rivés vers la vue des toits parisiens s'imposant à ma vue , je pensais à la nuitée passée. Ce masque. 

Mais qui est-il ? 

Un beau cauchemar.

Nous sommes samedi aujourd'hui, je n'ai peut-être pas cour mais je dois aller travailler. Je continuais, gorgée en gorgée de boire ma tasse de chocolat, tranquillement toujours en pensant à cette soirée si perturbante. J'ai le pressentiment que cette soirée ne sera pas la dernière malheureusement pour moi. Je ne sais pas ce qu'il me veut, le faire peur ? Me tuer ? Est-il "amoureux" ?  Je ne sais pas, et je ne l'espère pas. 

 

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L'alarme de me téléphone portable me sortit de mes réflexions, il me faisait comprendre que l'heure de se préparer pour le travail était arrivé. C'est donc avec presseur et soin  que je m'y accordai. Devant mon miroir, chemise ajustée, jupe épousant ma morphologie, une tenue qui mettait en valeur mes formes, le tout caché par une veste arrivant à la mi-cuisse. Une dernière touche de rouge à lèvre mate de couleur bordeaux, et un léger trait de crayon marron s'accordant avec mon teint mate. J'ébouriffe un petit peu mes cheveux et je pris mon sac puis quittai l'appartement. 

14 : 00 

J'étais  en pause, derrière le magasin en train de parler avec Sarah qui m'a rendu visite, on parlait de tout et n'importe quoi enfin plutôt de son couple battant de l'ailes, son mari était jaloux, elle continuait de se confier à moi puis quand la pause se termina. Elle me suivit donc dans le magasin pour pouvoir continuer la conversation. Elle faisait mine de chercher un produit dans les rayons tandis que je rangeais la nouvelle commande des produits la gamme  Kerastase afin d'éviter de me causer des problèmes avec ma supérieure. 

Comme la boutique était chauffée pour le confort de ses clients, je pris chaud et je retirai ma veste pour me rafraîchir, et donc être plus à l'aise pour vaquer à mes occupations. Sarah me décrivait désespérée ses sentiments à l'égard de son mari qui était en froid avec elle, il doutait en quelques sortes de sa fidélité ou de son amour pour lui, une situation difficile pour elle, j'essayais de la rassurer du lieux que je le pouvais, leur couple avait vécu tellement d'épreuves pour une rupture, pour moi c'était inimaginable de projeter leur séparation, je lui confiais ce que j'en pensait quand j'entendis les claquement de talons à aiguilles sur le sol s'approchant en notre direction.

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