Terminer le chapitre, pour ouvrir un nouveau livre

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2 ans plus tard...

Dans la peau d'Azil

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Dans la peau d'Azil...

Je déballe les derniers cartons et enfin voilà je suis installée. Cela fait depuis 1 an que j'économise pour cet appartement dans la capitale et Dieu merci j'ai pu atteindre cet objectif, grâce aux petits boulots, Mc Do, Sephora, H&M, Quick, baby-sitting et j'en passe mais c'était aussi sans compter sur le soutien financier de mes parents car sans eux je n'aurai jamais pu me le payer.

Je leur en suis entièrement reconnaissante car mes parents ne roulent pas sur l'or au contraire, mon père à un kebab et ma mère est femme au foyer de plus nous sommes une famille nombreuse donc... voilà j'ai quitté le Muraille de Toulouse pour la ville lumière car pour les études c'était le mieux, et puis ça me permettrait de mieux m'habituer à son absence, de tourner la page quoi, pour écrire un nouveau chapitre.

Il n'y a pas un jour dans lequel je ne pense pas à lui, à nos moments. Il a toujours été là pour moi, il me poussait à me donner à fond surtout dans les études, mais depuis son absence, j'avais beaucoup de mal à me concentrer, à ressortir, à m'amuser, à continuer de vivre tout simplement, tout me le faisait rappeller, au quartier il n'y avait que lui, je le voyais partout, quand je voyais ses amis, sa mère surtout, c'est le même visage donc la voir tout les jours chez moi non c'est trop dur. Imaginez , vous, à ma place, voir la mère de l'être aimé disparu, de la voir dans votre salon ou dans la cuisine avec votre mère en train de parler, ça complique de beaucoup trop le deuil. Certaines d'entre vous pourrait penser que je suis égoïste d'avoir laissé ma famille mais c'est comme ça. Lui et moi depuis longtemps on était les deux doigts de la main, on se racontait tout, notre relation était fraternelle mais pas totalement, on s'aimait même si il n'y a jamais rien eu par respect à ses amis qui ne sont rien d'autre que mes frères. On était très liés, on se chariait souvent. Quand il est parti j'ai fait une vraie dépression, j'étais un vrai zombie , je n'ai pas beaucoup pleuré c'est vrai mais j'étais devenue vide, je n'avais goût à rien, je ne voulais même plus aller au lycée, mais j'ai pu compter sur mes proches, surtout mes frères, ils m'ont ouvert les yeux, ils m'ont dit que de là haut Aykram ne serait pas bien de me voir comme ça, vous voyez le genre ? Il faut savoir que mes frères ne connaissaient rien de mes sentiments, ils pensaient que je le voyais comme mon frère donc pour eux ma dépression était normale donc ils ont étaient très présents pour moi. Je dois dire que mes frères m'ont vraiment poussé à prendre cette décision, ils m'ont dit que c'était la meilleure chose à faire pour moi et pour mon avenir . Donc ce départ c'est aussi une opportunité car j'ai reçu, sur Paris, une chance pour mes études et je sais qu'Aykram m'aurait conseillé de bouger sur Paname car on m'a proposé une place dans une école que je ne pouvais pas refuser, et lui bah il m'aurait dit de foncer à 200 à l'heure pour cette opportunité.

Tout ça c'est pour te rendre fier Aykram, tu m'a poussé à aller loin dans mes études, et regarde ! Regarde où j'en suis ! J'ai un bel appartement sur Paris, je viens d'entrer dans une bonne école de psychologie, j'ai un taffe : C'est grâce à toi ! Allah y rahmek Omri ! J'espère que Dieu t'ouvrira les portes du paradis .

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