<< T R A Q U É E >>

J'ai le sang chaud, le cœur glacé

Omniscient...

Je passerai quelques jours, durant ces jours, Djamil est retourné chez sa mère au plus grand bonheur d'Azil et de Malek. Notre protagoniste pouvait passer des jours heureux avec les siens qui lui avaient tant manqué, elle cuisinait avec sa mère, sortait avec ses frères et riait aves son père, elle passait de très bonnes vacances de la Toussaint et ce sans même se soucier une seconde de ce qui se tramait derrière son dos.

Il était 13 heures, dans la salle de boxe, on entendait les sacs qui encaissaient les coups, les poings fusaient, les esprits se chauffaient, la salle était humide par la transpiration, les adeptes de ce sport comme considéré comme violent, s'échauffaient sous les cris de leur coach. Certains d'entre eux s'entraînait seul.

Ses poings se cognaient violement contre le sac qui bougeait à chacun des impacts, il était concentré sur son travail et ne prêtait aucunement attention aux jeunes femmes qui le fixait avec désir pu admiration, c'est vrai quand étant torse nu, c'est souvent le résultat qui apparaît, de plus ces filles bavaient littéralement sur cette créature de Dieu. Lui, il n'en n'avait que faire d'elles, il était concentré sur ses gestes qui étaient mécaniques et faits machinalement. De toutes façons aucune d'entre elles n'étaient égales à celle qui dominaient ses rêves et ses fantasmes, c'est vrai pourquoi comparer une simple et vulgaire fille qui ne se respecte à peine, à une déesse ? C'est ridicule !

Un jeune homme entra dans l'espace, il avançait d'un pas déterminé, il semblait vouloir une belle explications avec quelqu'un, qu'elle soit douce ou musclée. Il était maintenant devant l'interlocuteur qu'il désirait, l'homme occupé à frapper son sac releva la tête et sourit vicieusement dès qu'il vit la personne qui se trouvait devant.

- Je dois te parler ! D'homme à homme .

- Je t'écoute !
- Pas ici, il y a trop de monde, suit moi !
- Très bien khouya ! Je met un tee-shirts et j'arrive.

Les deux hommes sortirent de la salle, ils se dirigèrent vers le parking qui se situait derrière l'établissement.

- Alors parle !
- Tu sais très bien pourquoi je suis ici.
- Écoute développe khlass !
- Qu'est ce qui me dit que je peux te faire confiance Fantôme.

À l'Entente de la phrase de son ami, Fantôme ria car il savait que ça signifiait sa victoire.

- Tu me connais depuis ta naissance, tu sais comment et qui je suis.
- C'est justement pour ça. C'est pas un jeu ! Je te connais tu lui feras du mal .

Là dès lors son sourire s'effaça car juste l'idée de lui faire du mal lui laissait un goût amer. Il restait silencieux un moment puis lui dit.