<< T R A Q U É E >>

Un si doux malheur...

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Allongée à même le sol miteux, mon dos collé à ce support insalubre, j'essaie de bouger mais mes bracelets de rouilles m'emprisonnent. J'essaie, j'essaie mais plus j'essaie plus ma peau, déjà fragilisée par la température, est attaquée par ce bracelet de fer qui la blesse. Ma tête me fait l'effet d'un boulet prêt à exploser. Une odeur noséoabonde m'empêche de respirer à mon aise, l'air contaminée par l'odeur toxique attaque littéralement mon odora. La pièce est sombre, il y fait noir, seuls les filets de lumières provenant des fenêtres barricadés par des planche de bois, éclairent la pièce.

Par la panique, le rythme cardiaque de mon organisme s'accélère, le fenomène est le même pour ma respiration.

Ya Rabbi où suis-je ?

J'essaie de crier à l'aide mais.... mais...rien. Ma voix ? Ma voix ? Plus rien ni aucun son ne sort de ma bouche. Il n'y a que un filet d'air qui sortait de ma gorge. Où suis-je ? J'essaie de crier mais une force invisible m'y en empêche.

Essaie. Rien. AHHHHHHHHH. Rien !

J'ai froid, tout mes sens sont perturbés. L'atmosphère est froide, mes membres sont paralysés par le froid, je ne peux plus bouger. Même mon petit doigt est emprisonné. Je ne peux plus bouger. Qu'est-ce qui m'arrive ?

Mon corps est endoloris par l'air glacial qui enveloppe mon corps dénudé simplement couvert par une nuisette de soie noir qui ne couvre que le nécessaire et rien d'autre.

Qu'est-ce que c'est ? Qu'est ce qui ce passe ? Pourquoi je porte cette chose ? Où je suis mama ? S'il vous plaît ! Sortez moi de là !

J'ai peur, je suis terrifiée ! Aidez moi ! Sehdouni (aidez-moi) !

Tout à coup, la porte qui grince me laisse deviner qu'une présence s'apprête à entrer, l'entente des pas m'effrayait, ils s'approchaient de moi je le sentais. Seul Dieu à ce moment était témoin de l'intensité de ma peur.

Et là les pas s'arrêtèrent pour me laissée apercevoir... Pourquoi ?

Je gémissait fort, ma voix était étouffée par un bout de tissu dégoûtant, je bougeait ma tête de droite à gauche et de gauche à droite pour l'empêcher de me toucher.

Toujours ce sourire vicieux comme au début, il m'attrapa violemment de sa main mâchoire pour la serrer, elle était tellement compressée que j'avais l'impression que l'on allait me l'arracher, il me faisait mal, ma tête était désormais, elle aussi, prisonnière . De son autre main, il prit la liberté de caresser ma chevelure sale, ses doigts descendirent doucement jusqu'à ma joue pour finir par carresser mes lèvres de son pouce.
Son masque masquait à moitié son visage, qui n'emprisonnait que la partie supérieure de celui-ci. Je m'affolai dès que je le vis s'approchait de moi, gesticulant comme une dingue pour éviter de commettre son fantasme mais malheureusement pour moi il m'emprisonna la mâchoire donc ma tête de sa force manuelle, il me faisait mal, très mal. Il s'approchait doucement de moi, d'abord il plongea sa tête dans mon cou, je pouvais sentir son souffle frapper contre ma peau, respiration était forte, mes larmes redoublèrent lorsque je senti ses lèvres mouillés se balader sur mon cou. J'avais peur de la suite des évènements, il rendit sa liberté à mon cou pour s'approcher de ma bouche, je le suppliait du regard pour m'épargner mais il riait de plus belle.