P R O L O G U E

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Sidi-Ali, Wilaya Mostaganem, ALGÉRIE, 18 heure

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Sidi-Ali, Wilaya Mostaganem, ALGÉRIE, 18 heure...

Le soleil brulant enveloppe ce petit village algérien, la chaleur ardente l'envahit, nous sommes le 16 juillet 20**, tout le monde vit sa vie tranquille comme tout les jours, tout les jours sauf aujourd'hui, le quotidien de ces villageois est perturbé, leurs gaîté et leurs habituelles bon-vivre à laisser place à une immense peine.

Tous les hommes sont réunis dans cette salle pour prier l'âme partie, le linceul sous terre, ils prient pour que le Seigneur accepte son âme dans son Jennah. Des hommes de toutes générations, des hommes qui ont acquis au fur et à mesure des années des leçons de vie, des hommes sur lesquels le temps à laissé ses traces, ridés, des cheveux blancs, parmis eux certains avaient cette trace au front, preuve de leur foi. Ils inspiraient tous le respect et l'admiration. Avec eux, des plus jeunes, qui attendent de la vie, avec mille et un projets en tête, ils profitent de leurs jeunesses comme ils le disent si bien mais aujourd'hui ils ont le rappel que Dieu prend à n'importe quel moment.

La pièce est enveloppée par les voix de ces hommes priant, pour qu'Il l'accepte, les yeux rouges de chagrin et de douleur : qui a dit que les hommes ne pleurent pas ?

Dans la seconde salle, le silence n'y est plus roi, les pleurs et les cries ont pris places, des mères, des sœurs, des nièces pleurant et hurlant pour qu'on leur rendent leur fils. Au fond de la salle une femme âgée, elle est silencieuse, aucune larmes ne coulent sur son visage, mais dans ses yeux couleur​ ébène, on voit de la tristesse et de la peine ainsi qu'une immense douleur. La douleur d'une mère ayant perdu son fils, elle se remémore la première fois qu'elle l'a porté dans ses bras , il était tout petit tellement innocent, un malayka, dire que aujourd'hui ces temps là sont fini, 22 ans c'est le temps qu'elle a pu passer avec lui. Elle ne pleure pas, non elle pense à son fils...

Allah y rahmek Hayati, Allah y rahmek Aykram...

Aykram est parti au bout de 22 années d'existence, laissant derrière lui des âmes en peine, sa mère, sa reine son tout maîtresse de son cœur, ses deux princesses, ses fiertés, ses sœurs Anissa et Samira, ses amis, des frères, il la laisser elle, cette fille qui lui a fait tourné la tête et qui lui a rendu son sourire, celle à qui il a promis le mariage, son amour  Azil mais surtout il l'a laisser lui son frère, son compagnon de combat, son sang, sa chair...Djamil.
  

#Mademoiselle_A

ALORS LA MIFFE VOILA INCH'ALLAH ÇA VOUS PLAÎT

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