I AM DOOMED, I AM ALIVE

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AZIL

Le jour venait de se lever sur le centre hospitalier laissant passer à travers les stores de ma chambre les rayons du soleil qui s'amusaient avec mes yeux, mais je m'en foutais ce que je voulais c'était continuer ma nuit et m'en allait au pays des rêves dans lequel les problèmes sont prohibés, dans lequel je suis une reine où tout mes désirs sont des ordres, un monde parfait. Je rabattus alors ma couverture sur mon visage recouvrant toute ma tête. C'est dans ce moment de calme que l'on toqua à la porte.

- Entrez ! Criai-je pour informer la personne qu'elle était autorisée à rentrer.

La porte s'ouvrit sur mon père,  le visage grave,  en même temps ces temps si n'était pas aux réjouissances.
- Salem ! Ça va ? Me demanda mon père.

- Al hamdoulilah.

- Tu as tes examens aujourd'hui tu rentres ce soir tu sais ?

- Non tu viens de me le dire.

- Saha bah tu les fait et tu rentres à la maison...

- Saha papa.

- J'ai pas fini. Reprenait-il. Demain tu vas dans une clinique tu te feras opérer.

- Quoi ! Mais papa...

Il me coupa immédiatement de son ton autoritaire qui me faisait tant peur.

- Il y a pas de "papa" je m'en pète un rein total radwa (demain) on t'emmène à la clinique et je ne te demande pas ton avis tu fermes ta gueule et tu la fermes ! Tu n'es pas en position de faire ta princesse !

Alors la j'allais exploser,  mais pourquoi moi  ? Lâchez moi !

- Pourquoi vous me faîtes ça ? Je suis qui pour vous vous en foutez complet de moi  ! Pourquoi j'ai fait quoi ? Tu parles comme si j'avais fait une connerie j'ai R fait R ! Mais tout ce qui compte c'est vous pas moi hein ?

- Azil ! Criait-il soudainement me faisant sursauter Réfléchis t'es conne ou quoi je sais que t'es une fille bien. Tu es ma fille ! Benti ! Je te connais ! Je t'ai bien élevé. Mais c'est pour toi même si tu t'en rends pas compte tu seras la là cible de tout le monde si ça se sait.

- Vous vous en foutez c'est que des excuses !

- Azil si tu ne le fais pas je te renis !

Wahou j'étais surprise et au mauvais sens du termes. Comment il pouvait le permettre ? Alors Moustafa lui avait bien retourner le cerveau.

Alors il serait prêt à me renier pour ça mais c'est quoi ça !

- Tu serais prêt à ça ? Moi ton unique fille. Oh ! Je n'est rien fait ! Ouvre les yeux !

- Je ne voulais pas dire renier...

- Alors ? M'exlamais-je

- Tu crois que ça me fait plaisir de voir tes frères se battre comme des sauvage et se mettre à sang. Il marqua une légère pause pour souffler Fais le . Juste benti. Me dit il d'une voix très calme. On aurait dit qu'il me suppliait du regard.

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