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Muhammad ...

Une semaine était passée depuis le mariage de Ibou . Il est parti en lune de miel avec son épouse .
Durant ce mariage je n'étais pas resté sur place , et c'est seulement quand je rentre chez moi le lendemain que ma petite sœur me fit part de la venue d'Aïcha et qu'elle avait demandée après moi . Mauvais que je suis , je n'ai même pas cherché a la rappeler ou la voir .
Je me sens faible avec Aïcha et je n'aime pas l'être . Je n'aime pas qu'une femme déchiffre mes sentiments pour elle , je fais tout pour montrer le contraire mais face à Aïcha je disais tout ce que j'avais sur le coeur . J'ai pensé a la demander en mariage comme me le suggère mon père toujours quand il appelle du Maroc . Mais j'imagine notre mariage , je ne veux pas qu'elle souffre et me connaissant je ne suis pas trop expressif , j'ai des comportements des fois très très durs . Je suis un homme qui essaye d'être comme Allah le veut , je cache beaucoup ma personne aux gens j'essaie d'être le plus aimable possible mais dans ma nature , quand on habite avec moi on peut apercevoir tout mes petits défauts . Je ne suis pas un romantique comme l'aimerait Aicha qui n'a pas trop reçu d'amour dans sa vie .

J'ai fais la prière de consultation trois fois et je me voyais en rêve marié a Aïcha , cela me donnait de l'espoir des jours et d'autres jours je ne m'imaginais pas lui avoué mes sentiments  . Je suis sûre que je l'aime et je suis sûre qu'elle m'aime aussi cependant je ne veux pas qu'elle sache que je l'aime , c'est pour cela que je réagis ainsi avec elle . Je n'aime pas être sur le côté faible avec une femme , j'aime dominer .

C'est un vilain défaut , je ne penses pas que Allah aime cela mais , je me bats pour changer devant les gens mais de là a cohabiter avec une personne et devoir porter un masque chaque jour , je ne peux pas . Aïcha pense assez me connaître mais en réalité elle ne me connaît pas du tout et j'ai peur qu'elle me connaisse comme seul Allah me connaît et qu'elle finisse par se lasser et partir croyant que je ne l'aime plus alors qu'il n'en sera pas le cas .

Qu'Allah m'aide vraiment car il faudra un jour que je cohabite avec une personne qui n'ai ni ma mère ni mon frère ni mon père.



Toute la journée je n'ai cessais de penser a Aïcha , j'hésitais entre partir la voir et rentrer directement chez moi vu que je venais de finir mon travail .

Je referme mon ordinateur et  me lève pour fermer les rideaux , il n'y avait personne au bureau a part moi et peut être quelques personnes au premier étage . Je mis ma veste et pris mon cartable pour sortir .

-Monsieur Ben Kiran !

J'étais seul a marcher dans le couloir mais une voix de femme m'appelle . Je me retourne et vis Adja , mademoiselle Ndiaye courir à moi .

-Oui ? Demandais-je sèchement déjà que je n'étais pas de bonne humeur .

-Il....faut que tu m'écoute . Je ne comprends pas pourquoi tu es comme sa avec moi .

Je fronce les sourcils et la regarde de haut en bas .

-Mademoiselle Ndiaye combien de fois devrais-je vous répéter que non seulement vous n'êtes pas mon type de femme mais que j'ai une autre dans la vie .

-Une autre ? Reprit-elle d'un ton larmoyant , et c'est pour cela que ....non mais je peux parfaitement être ta deuxième femme .

Elle s'approche de moi mais je recule en levant les mains :

-Je ne touche pas les femmes . Je suis un homme qui ne touche pas les femmes , M'écriais-je presque .

Elle fronce les sourcils :

-Tu veux me faire une blague ? Tu n'a pas l'air d'un " ibadou " arrête avec sa .

Je l'ignore complètement et presse le pas pour quitter ce couloir où cette femme me suivait .

Vice versaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant