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Orpheus me poussa dans l'entrée de la chambre et referma la porte à clé derrière moi. Son regard était direct et sensuel. Je compris tout de suite ce qu'il voulait de moi.
J'étais sur le point de défaillir. La lumière douce de la chambre faisait ressortir ses muscles saillants. Il avait des abdominaux fabuleusement dessinés et des biceps si énormes que je n'étais pas certaine de pouvoir en faire le tour en joignant mes deux mains.
Il s'approcha à pas feutrés, le regard d'un noir profond et ténébreux qui appelait à la luxure, et m'attrapa par la taille. Ma peau s'enflamma au moment où sa grande main se cala au creux de mes reins, tandis que l'autre descendait vivement sous la courbe de mes fesses. Orpheus me souleva pour que j'enroule mes jambes autour de ses hanches puis il posa ses lèvres sur les miennes en un baiser possessif, torride et sauvage. Mon coeur battait la chamade et la chaleur de son corps enflammait mes sens.
Finalement, je n'aurai pas à tuer mon visiteur indésirable puisqu'il était plus que désirable.Je me sentais minuscule dans ses bras. En sécurité.
Tout en avançant vers le lit, il défit le noeud de mon peignoir et l'ouvrit, dévoilant ma peau blanche. Ma respiration devint rauque, mon cerveau bouillonnait et mes pensées n'étaient plus qu'un amas de concupiscence. Sa langue s'enroulait autour de la mienne, décuplant mon besoin charnel.
Il déploya ses grandes mains fermes autour de mes seins et, stoppant son baiser, il approcha sa bouche de ma poitrine. Il mordillait et léchait mes tétons dressés jusqu'à ce que je ne puisse plus retenir mes gémissements.
Orpheus retira mon peignoir d'un geste sec, l'envoyant valser à l'autre bout de la pièce. Il était torride, une véritable bête sauvage, et j'aimais cela.
— J'ai besoin de toi, besoin de sentir la vie, me murmura-t-il suavement à l'oreille.
Je ressentais la même chose, un besoin vital de sentir de la chair chaude sous mes paumes. Il fallait que j'effleure la vie, que mon cerveau se déconnecte de ce qu'il avait vu le matin même.
— Viens, dis-je simplement, surtout parce que je n'avais plus du tout les idées claires.
Il était exactement ce dont j'avais besoin, là, maintenant.
J'ouvrais très légèrement mon pouvoir et la puissance des émotions d'Orpheus amplifia mon désir à un point tel que j'avais du mal à respirer.
Pouvait-on réellement mourir de plaisir ?
Nos deux corps entremêlés entraient dans une danse voluptueuse. J'arrivais à peine à penser à reprendre ma respiration.
Orpheus m'allongea sur le lit, retirant son pantalon en coton fin.
J'avais raison, il ne portait rien en dessous, et la vue qu'il m'offrit était au-delà de mes espérances.
Il s'allongea sur moi, remontant mes jambes sur les côtés pour mieux avoir accès à mon intimité.
Je fermais les yeux. Je sentis sa bouche sur mon oreille, il me mordillait et m'embrassait, laissant une trace brûlante sur son passage tout le long de mon cou.
Ses mains remontaient délicatement le long de mes cuisses, ses paumes glissant jusqu'à mes hanches dans une chaleur exquise. J'encerclais mes bras autour de lui et fis descendre mes mains sur ses fesses musclées. J'en soupirais d'extase. Ses muscles bougeaient au rythme de mes caresses et il m'embrassait partout où il le pouvait. Dans des conditions pareilles, je ne pouvais plus me retenir de pousser des cris d'extase.

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À Demi-Mort
FantasíaJ'étais une hybride. Moitié humaine, moitié je-ne-sais-quoi. Problème n°1 : ma moitié inconnue était en train de me tuer. Problème n°2 : j'ai eu le malheur de demander de l'aide à un puissant vampire aussi sexy que dangereux. Problème n°3 : je...