Les Secrets d'Hermione - Dramione By S [TERMINÉ]

Chapitre 30🐍

Drago : Durmstrang

Le repas me parut interminable.
La famille Greengrass fut invitée tous les jours après le repas pour que mes parents puissent "mieux connaître la potentielle futur belle-famille".
Astoria riait à chacune de mes blagues, pendant que Daphné semblait brouillonner intérieurement.
Je faisais visiter le manoir familial à Astoria, Daphné préférant rester bouder dans un coin.
- Comme j'adorerais aller à Poudlard! Ça a l'air merveilleux ! Et si tous les garçons de l'école sont tous comme toi, j'en serais encore plus ravie ! Me dit-elle en essayant la balançoire attacher à un arbre.
- Je ne sais pas trop... je...
Soudain, alors que je me sentais bien avec elle, mon coeur me frappa violemment dans la poitrine.
Hermione !
Je l'avais complètement oublié...
J'étais paniqué intérieurement.
- Ça va Drago ? Me dit Astoria en me fixant.
- Euh... ouais ! Je...
Je ne savais plus quoi dire. Qu'est-ce que j'étais en train de faire? Tomber amoureux d'une autre fille ?!
Je me dégoutais.
Alors que je m'éloignai d'elle, elle m'appella.
- Drago.. J'ai quelque chose à te donner.
J'avais envie de me faire avaler par un dragon.
- Oui..?
- Tiens...
Elle me tendit un morceau de papier.
Je la fixai choqué, c'était le mot qu'Hermione m'avais donné avant de quitter Poudlard.
- J'ai trouvé ça dans la chambre de Daphné... elle voulait te faire du mal... quand tes parents nous on envoyé un hibou pour venir manger chez vous l'autre soir, elle parut heureuse de pouvoir ce venger.
Me dit-elle.
J'ouvris le mot.
"Je penserais à toi, chaque jour.
Je t'aime, Hermione."
Je vacilliai, manquant de tomber.
Je me sentais si mal de ne pas lui avoir écrit. Nous savions que c'était risqué de s'envoyer des lettres parceque mes parents pourraient tomber dessus, mais nous avions prévu un point de réception, dans notre propriété, loin du manoir.
- J'ai persuadé Daphné de lâcher l'affaire, de vous laissez en paix, toi et cette fille. Continue-t-elle.
- Je... je ne sais pas quoi dire... merci Astoria... merci beaucoup...
Elle se contenta de sourire, d'un sourire bienveillant et s'en alla.
Elle venait de sauver mon histoire avec Hermione. Cette fille pour qui j'ai eu un coup de coeur éphémère n'avait absolument rien à voir avec sa peste de soeur, je ne la remercierais jamais assez.

Le lendemain, ma mère vint me réveiller pendant la nuit.
- Drago, mon chéri ! Dobby a fait ta valise, c'est le grand jour, tu vas aller à Dumstrang pendant une semaine ! Me dit-elle en me secouant.
- Hmmm ! Me plaignais-je en rabattant ma couverture sur mon visage.
- Drago, si tu ne te lèves pas tout de suite je te prive de bonbons pendant un mois !
Je sursautai et tombai de mon lit.
- Maman ! Nous sommes en pleine nuit ! Bonbons ?!
- Aller ! Debout morphale ! Dit-elle en riant.

Il est temps, nous avions rendez-vous dans un port à minuit pile.
Mais avant, il fallait que j'aille vérifier quelque chose.
- Je reviens tout de suite ! Dis-je à mes parents qui étaient sur le point de partir.
Je courrus le plus rapidement possible jusqu'à un vieux chêne, le point de réception des lettres envoyée par Hermione, je n'y suis pas allé, j'avais oublié Hermione pendant plus d'une semaine. J'avais honte. Et si elle pleurait ? Et pire, si elle m'avait oublier aussi, en traînant avec un autre garçon. J'arrivai devant le vieil arbre. Mon coeur cognait dans ma poitrine.
Des lettres y étaient attachées, suspendues par des fils, il y en avait sept au totale, je grimpai à l'arbre et les récuperai.
J'ouvris mon sac et sortis ma baguette, je sais qu'il est interdit d'utiliser la magie en dehors de l'école, mais je l'avais déjà fait des centaines de fois.
- Extensio ! Dis-je en pointant ma baguette sur mon sac.
J'y glissai les lettres tout au fond, bien à l'abri du regard de mes parents.
Je les rejoins en marchant, ce qui me prit deux fois plus de temps.
- Nous t'attendons depuis un long moment, que faisais-tu ? Me dit mon père, sa canne menaçante à la main.
- Lucius, laisse-le donc tranquille je te pris, il a dû oublier quelque chose. Elle me fit un clin d'oeil furtif.
Serait-elle au courant ?
Nous arrivons au port, le vent de la mer me fouettait le visage.
Soudain, dans la noirceur de la nuit, sorti de nul part, un voilier muni d'un drapeau représentant deux aigles dos à dos au dessus d'une tête d'animal mort.
Sympa l'accueil.
- Bienvenue à bord du Bravour ! Dit une voix féminine sous une épaisse fourrure rouge.
Je ne parvenais pas a distingué son visage.
- Prenez bien soin de notre bé... fils ! De notre grand garçon! Lui dit ma mère tremblante de froid.
La température avait chuté à l'arrivée du bateau, des flocons de neige se formaient dans l'air.
- Ne vous inquiétez pas, Madame !
Elle était obligée de criée pour ce faire entendre du vent.
Un homme approcha et me tendit une cape en fourrure rouge.
- Pas mon style. Dis-je en claquant des dents.
- Pas le choix, si toi veux pas terminer en glaçon ! Me dit l'homme en me jetant la cape en fourrure au visage.
- Abruti... dis-je.
- Pardon ? Dit-il en s'approchant d'un air menaçant.
- J'ai dit "Merci" ! Mentais-je.
- Ah ! Dit adieu à ta famille !
- Quoi ?!
- J'ai dit : Dis leur au revoir !
Ok, il a compris mon petit jeu. Crétin.
- Au revoir mon chéri, fait bon voyage, je t'aime ! Cria ma mère.
Mes parents s'éloignèrent.
- Bisous bisous bisous. Se moqua l'homme.
- Comme tu t'appelles ? Dis-je agacé.
- Moi ? C'est Viktor, et voici ma soeur Théa Krum. Va donc te changer, tu ne survivras pas au voyage en restant à moitié à poil !
Il me jeta un sac, il était très lourd, j'y distinguait à nouveau cette affreuse fourrure rouge.
Je me changeai.
J'avais l'impression de peser dix kilos de plus, sans parler de l'odeur, j'ignorais de quel animal ça provenait, et je préférais ne pas le savoir.
- À l'abordage Théa ! Cria Viktor Krum.
Elle lui répondit d'un signe de la main indéchiffrable pour moi.
Je montai sur le pont.
Après avoir parcouru quelques mètres, nous nous enfonçons dans la mer, tel un sous-marin.