Insultes

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« Il n'a qu'une seule envie et c'est de lui foutre un poing sur la gueule »

PDV ALEX

Cela doit bien faire dix minutes que mes lèvres ne quittent plus celles de Jay. Il m'a beaucoup trop manqué et j'ai une semaine à rattraper. Une semaine de baiser, une semaine de caresse, une semaine de tendresse et une semaine de mots doux. Alors que nos bassins sont pressés l'un contre l'autre, que mes mains sont perdues dans ses cheveux et que les siennes reposent sagement sur mes fesses, la seule pensée rationnelle qui me passe par la tête est : il m'aime. J'ai cru que je l'avais perdu et pourtant, le voilà dans mes bras et il est hors de question que je laisse partir de sitôt! À cette pensée, je me colle encore plus à lui, ce qui nous fait instantanément gémir dans la bouche de l'autre à cause de la nouvelle pression qui est exercé sur nos bassins. Il m'a tellement manqué et ce n'est pas peu dire que mon corps aussi avait hâte de le retrouver... Il n'est pas dure de voir l'effet qu'on a sur chacun et durant un instant je me demande presque si c'est légal de désirer quelqu'un autant que je le désire lui?

Mes mains finissent par quitter ses cheveux, sans oublier de les tirer une dernière fois pour entendre un grognement de la part de Jérémy, et je les laisse glisser le long de son torse jusqu'à ce qu'elles prennent place au niveau de ses hanches. Cependant, elles ne restent pas là très longtemps puisque j'ai se sentiment qu'il faut toujours que je le touche encore plus et son chandail commence vraiment à m'énerver... Je ne veux pas que les choses ailles trop vite parce qu'on vient tout juste de se retrouver et qu'il y a encore beaucoup trop de chose qu'on a besoin de se dire, mais je ne peux plus me retenir, pas lorsque son corps est presser contre le miens et qu'on est autant exciter l'un que l'autre. C'est pour ça que lentement, je passe mes mains sous son chandail et que je les pose dans le creux de son dos. Je dois vraiment me retenir de ne pas lui arracher tout de suite son chandail, mais avant d'aller plus loin, comme moi j'en ai envie, je veux être sûr que lui aussi le veux. C'est pour cela que pour la première fois depuis plusieurs minutes, je détache mes lèvres de les siennes et nos fronts viennent se poser l'un contre l'autre. Notre respiration est saccader et irrégulière et on profite tous les deux de ce moment pour reprendre notre souffle. Je le regarde dans les yeux et je le serre à nouveau contre moi, comme pour m'assurer qu'il est bien réel et que tout cela n'est pas qu'un rêve.

Alex : Tu m'as tellement manqué... J'ai cru que plus jamais je pourrais te prendre dans mes bras, t'embrasser ou simplement être avec toi... Je ne sais pas comment j'aurais fait, je... je suis rien sans toi et –

Jay : Shut... N'y pense plus, je suis là et je ne te lâcherais plus jamais.

Je n'avais pas l'intention de lui dire tout ça, mais une fois commencé j'aurais pu continuer longtemps à lui dire à quel point il m'a manqué et comment je ne suis rien sans lui. Il me sert une nouvelle fois contre lui et je vais poser ma tête dans le creux de son cou. J'ai besoin de sentir qu'il est là, qu'il est réellement entre mes bras et que le cauchemar est passé. Je suis enveloppé de son odeur et je souris contre la peau de son cou, tout de lui m'a manqué... absolument tout.

On reste longtemps dans cette position, sans qu'il n'arrive rien de plus, je crois qu'on avait besoin de simplement être proche l'un de l'autre sans qu'il n'y ait un échange buccal. Sauf que très vite, le manque de la sensation de ses lèvres contre les miennes devient trop fort et on en revient rapidement à ce qu'on était en train de faire. Cependant, cette fois, au début c'est plus doux, on prend chacun plus notre temps pour bien apprécier ce qui est en train d'arriver. C'est plus amoureux comme façon d'embrasser comme si à travers ce baiser, on se disait tout ce que les mots ne sont pas capables d'exprimer. C'est puissant. On reste longtemps à s'embrasser de la sorte, mais c'est lorsque Jay descend ses mains jusqu'à mes fesses que l'ambiance change et que notre désir de se toucher l'un et l'autre revient en force. Sauf que ses mains ne s'arrête pas au niveau de mon derrière, non elles continuent toujours plus bas jusqu'à arriver en arrière de mes cuisses et ce n'est pas long que je capte ce qu'il veut et que je saute pour enrouler mes jambes autour de son basin. On laisse tous les deux échapper un nouveau gémissement lorsqu'il me dépose sur l'îlot de cuisine et qu'il se retrouve entre mes jambes, nos bassins collé ensemble. Sans jamais que mes lèvres ne quitte les siennes, je dépose mes mains au même endroit qu'elles l'étaient, sauf que cette fois, je n'hésite pas à lui enlever son chandail qui se retrouve rapidement sur le sol, à quelque part. Sans gêne, je laisse mes mains glisser le long de son torse désormais dépourvu de vêtement et j'apprécie la sensation de ses muscles sous mes doigts. Ceux-ci continus leur descente jusqu'à ce qu'ils arrivent au pantalon de Jay. Avec un peu de difficulté à coordonner mes mouvements, trop préoccuper par la sensation que ses lèvres me procure, j'essaie de détacher son jean. Mais avant que je ne parvienne à mes fins, il se détache de mon emprise et je ne peux m'empêcher de laisser échapper une petite complainte face à la perte de la chaleur de son corps contre le miens. Un sourire prend place sur le visage de Jérémy face à ma réaction et je dois me contrôler pour ne pas le tirer à moi une nouvelle fois pour pouvoir encore le toucher. Je l'interroge du regard, ne comprenant pas pourquoi il a mis fin à notre baiser, c'est seulement lorsqu'il passe ses mains dans le bas de mon dos, sous mon chandail, que je comprends qu'il veut me le retirer.

Fate. [BxB] || TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant