Une Meilleure Amie Devenue Une Passion

1.✅

Il y a un beau soleil dehors. Je suis là, un verre de whisky en main, l'autre main dans la poche de mon pantalon, étant dans le jardin.

Mon cousin Mitchell parle mais je ne l'écoute pas. De toute façon, je ne l'ai jamais vraiment aimé. Il aime se faire remarquer avec ses airs de grand homme et tout. De toutes mes dix-huit années sur terre, je n'ai jamais vu un être aussi ignoble.

C'est aujourd'hui, j'ai dix-huit ans  depuis des mois que j'attends ce moment. Mais maintenant qu'il est arrivé, j'aimerais lui demander de rentrer encore un peu pour réparer mes erreurs et celles des autres. Tout le monde est content, il y a tous ces sourires scotchés sur les visages. Surtout celui de ma mère. Je devrais être content mais je ne le suis pas.
           Elle n'est pas là...
Elle me manque. Et tellement. Mais ce qu'elle a fait est toujours dans ma tête et cette vidéo que je n'arrive pas à effacer de ma tête ni dans mon téléphone. Ce qu'elle m'a fait est impardonnable... Je ne peux pas lui pardonner maintenant. Pas après ça...
   

Flash-back:

Je viens de me réveiller​. Il est deux heures du soir sur mon réveil. J'ai un mal de tête horrible. Après la fête d'hier, je vois pas qui serait bien maintenant... J'ai un peu bu. Mais je sais que je n'ai fait aucune bêtise. Non seulement mon ventre crit famine mais en plus, j'ai la gueule de bois.

Ça sonne en bas. Qui ça peut-être ? Ce qui est certain c'est que je suis seul à la maison. Noémia doit être à ses cours de danse et les parents au boulot. Je descends difficilement les escaliers. La personne sonne encore et je crie un faible ‹‹j'arrive››. Quand j'ouvre la porte, je suis étonnée de voir Jaïana. J'étais persuadé qu'elle serait chez elle entrain de forcer le sommeil pour ne plus avoir cet incessable mal de tête. Elle n'a pas vraiment bonne mine ; elle a des cernes, ses cheveux sont mal attachés au dessus de son crâne, il y a certaines mèches rebelles qui lui tombe sur le visage, ses yeux sont légèrement rouges.

– Salut... Dit-elle d'une voix à peine audible

– Euh... Ouais. Entre.

Je me décale et la laisse entrer. Il y a quelque chose qui cloche ; elle joue nerveusement avec ses doigts et elle mâchouille ses lèvres. Elle le fait à chaque fois qu'elle est nerveuse.

– Tu veux un café ? Quelque chose à boire ?

Elle secoue énergiquement la tête.

– Bon, assieds-toi et dis-moi ce qui va pas... Tu m'as l'air stressée...

Elle hoche la tête, s'assoit puis se lève. Elle passe sa main sur son visage puis se tourne vers moi et dit en pleurant :

– J'ai foiré...

Je veux m'approcher d'elle mais elle lève la main pour me repousser.

– Reste loin de moi. Je t'assure qu'avec ce que tu vas entendre, tu vas plus jamais vouloir me parler...

Elle continue de pleurer et chacun de ses sanglots me déchire le coeur. Je commence vraiment à avoir peur là...

– Quoi? Qu'est-ce-qu'il y a ? Lui Demandai-je de plus en plus curieux

– Je... J'ai... Bafouille-t-elle