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NDA: Ce chapitre sera uniquement basé sur le point de vue de Dave. Merci de votre compréhension. Bonne lecture.

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Apporte-moi ce dossier s'il te plaît.

Ma tête était sur le point d'exploser maintenant. J'ai déjà travaillé pendant plus de 6 heures de temps. Je n'ai pas même pas pris de pause. Mon téléphone sonne pour la énième fois depuis ce matin.

– Dave Cyrus à l'appareil.

– Bonjour Dave... C'est Adams.

– Bonjour Adams. Pourquoi tu m'appelles sur mon fixe et non sur mon numéro personnel ?

– Parce que j'ai un putain de gros problème...

Je soupire tentant de me calmer.

– Qu'est-ce-qu'il y a? Demandai-je un peu brutalement

– Je viens de me faire agresser... On m'a tout pris...

– Même ta voiture ?

– Oui...

J'inspire profondément. Et voilà un autre problème...

– Ok... Où est-ce-que tu es?

– Au Beverly Gardens Park.

– Ok... Garde ton calme. J'envoie quelqu'un te prendre maintenant puis on va se retrouver au commissariat pour que tu portes plainte et tout le reste. D'accord ?

– Ok... Mais dépêchez-vous...

Je raccroche. Je ne peux pas aller le chercher moi même pour qu'on aille au commissariat parce que je dois d'abord terminer avec toute la paperasse que j'ai en ce moment.

– Emily! Dépêche-toi avec ce dossier putain ! Criai-je

Je ne suis pas un patron qui crie sur ses employés mais là je suis au bord de la crise cardiaque. Il y a tellement de trucs à gérer en ce moment...




Enfin, je rentre chez moi. Il est près de 23h. J'ai mal à la tête merde... L'affaire de l'agression de Adams est déjà passée dans toutes les télévisions. On a promis de verser la somme de 15000$ à celui ou celle qui trouve sa voiture.
Il a donné un portrait assez exprimant de ses agresseurs. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment cela a pu se produire en pleine journée. Comment ça se fait qu'il n'y ait eu personne dans les parages pour lui venir en aide? C'est assez étrange... Mais bon, cette affaire sera très vite réglée avec la somme qu'on a eu à proposer.

Je vais me laver rapidement après quoi je me fais une rapide salade. Matthieu n'est pas là... Il m'a dit qu'il allait passer la nuit chez "sa copine". Je ne suis pas jaloux, non. Mais pourquoi lui il toujours autant de chance avec les filles? Et comment toi tu as autant de chance avec les filles riches? Faut dire que j'ai quand même eu des " relations "  ces dernières années. Les unes plus idiotes que les autres. Mais belles et trop faciles. Et aussi riches. Je n'ai rien avec leur argent mais ce sont elles qui sont attirées par moi avec leur argent. De toute façon, j'ai bien mon argent et je le gagne honnêtement.
Mon téléphone sonne me sortant de mes réflexions. C'est Stella.

– Salut, me dit-elle doucement

– Salut ça va ?

– Oui... Et toi?

– Assez... Quelque chose ne va pas?

– ... Je me sens seule...

Je ne réponds rien.

– ... Désolée de t'avoir dérangé avec ça, je..., Commença-t-elle

– Tu veux que je vienne c'est ça ?

Elle met un moment avant de répondre.

– Oui, s'il te plaît. Mais je ne t'y force pas, tu sais.

– Pas de problème... J'arrive.

– Merci Dave...

– De rien.

Je raccroche. Et voilà comment ma journée doit se terminer...
Je termine rapidement de manger après quoi je vais me changer pour aller réconforter Mlle Stella Muller.
Je me dépêche de descendre pour prendre ma voiture. Je roule assez lentement pour profiter de la belle vue de la ville qu'on a dans la nuit. Soudain, je passe devant la plage. C'est désert. Me disant que la voie est libre, je roule en ayant le regard rivé vers la plage. Le paysage est magnifique avec le reflet de la lune sur l'eau qui est calme. Soudain, je sens que j'ai heurté quelque chose. Je m'arrête brutalement et descend rapidement pour voir ce qui s'est passé.
Je vois la silhouette d'une personne assise sur le sol. La tête tournée ; donc je ne la vois pas. On dirait qu'elle est sur le choc.

– Vous allez bien ? Je ne vous ai pas fait mal j'espère...

La personne tourne la tête. C'est une femme parce qu'elle a attaché ses cheveux en une rapide queue de cheval. Ce visage... Je me rapproche pour mieux voir avec la lumière des phares et je plisse les yeux...
  Oh Mon Dieu...

Jaïana/ Dave...

On a parlé en même temps.

– Je... Je suis vraiment désolé. Tu n'as rien j'espère...

Je tends ma main pour l'aider à se lever mais elle hésite avant de poser sa main sur la mienne.
Le contact de sa peau avec ma peau m'avait tellement manqué. C'est comme un tourbillon de sentiments qui envahit mon cœur. Je le sens même déjà chavirer à cause de son regard brûlant qu'elle me lance. Jamais, ô grand jamais je n'oublierai cette merveilleuse sensation de sa peau, même si ce n'est que sa main, contre la mienne...






Une Meilleure Amie Devenue Une Passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant