You know You Love Me

7- The end ? seriously ?

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Vous me croyez si je vous dis que depuis la soirée de Noël je n'ai revu Ethan que lorsqu'il est venu chercher ses affaires à la maison le lendemain de la fête, car je suis rentrer pour pleurer dans le lit qui m'a été accordé par le propriétaire qui m'a arnaqué ? Eh bien vous devez me croire car c'est parfaitement ce qui est arrivé et j'ai appris par l'intermédiaire de Fran qu'il est parti se réfugier chez cette fille, la propriétaire de la maison de la soirée, jusqu'à ce que ses vacances se terminent.

Super ! Il a dû s'éclater avec elle. Pas comme avec moi.

J'ai souvent penser à aller le voir pour qu'on puisse parler et mettre les choses au clair mais comme vous pouvez si bien le savoir, je n'ai évidemment aucune force et éloquence quand je suis en sa présence. De toute façon il n'y a rien à mettre au clair. Et en plus je sais pertinement que ça ne servira à rien. Alors j'ai finalement passer le reste de mes vacances comme ce qui était prévu, avec Fran en enchaînant les sorties à la plage, les restaurants, le shopping, les activités maritimes et tout ce qui s'en suit.

Je m'imaginais souvent Ethan à mes côtés en train de me crier des choses du genre " Évite de porter atteinte à mon corps s'il te plaît" ou encore " Dickinson reste calme on risque de tomber dans l'eau par ta faute comme à chaque fois qu'on est ensemble près de l'eau !". Même quand je rentrais seule dans la maison après de longues journées à m'amuser, je l'imaginais être à mes côtés pendant que j'envoyais des messages à mon père et je l'imaginais parfaitement me dire des trucs du genre " Cache ton cul, tout le monde n'a pas besoin de le voir." Avec son sourire hautain, son ton vulgaire et son regard espiègle ou encore ses " Tu sais que tu me fais de l'effet, range ton corps Dicki." Pendant qu'il me poussait vers le jardin pour m'enfermer dans la cour durant des heures et surtout pendant que lui regardait les matchs de football américain à la télé.

Et... Et je suis complètement malade pour me souvenir de tout ça.

C'est vrai que tout ça m'a beaucoup manquer et Fran l'a souvent remarquer et m'a souvent conseiller d'aller le voir. Mais je ne l'ai jamais fait.

C'est dommage maintenant que j'y pense...

De m'être autant attachée à ce garçon en aussi peu de temps.

Devant la porte de la maison, je rends les clé à la nièce du propriétaire qui n'est encore une fois pas venu. Elle me demande sans cesse quand est ce qu'Ethan viendra pour lui aussi rendre les clés et surtout vider la maison du reste de ses affaires mais je ne peux pas lui répondre car je ne le sais pas. Mais la seule chose que je sais est que mon père m'attend à une heure précise à New York et que si je rate mon vol, c'est la merde.

Ma valise à la main, j'ai l'impression d'être retournée à mon arrivée. Tout est passé si vite. Ibiza va extrêmement me manquer. Je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie que dans cette ville je crois bien et elle restera gravé à jamais dans mon coeur et mon esprit. Je prie intérieurement pour avoir l'occasion de revenir ici un jour. Cest impératif.

- Tu m'appelles tous le jours. Je ferais de même. On s'enverra tellement de messages qu'on en aura marre de se parler, même si je pense qu'il y a très peu de chances que ça arrive... Je t'aime d'accord ?
- Moi aussi Fran ! Lui dis-je en reniflant dans le vide avant de la serrer dans mes bras. Tous les jours, d'accord ? Et je veux savoir continuellement ce que tu fais !
-Tu es devenue ton père ou quoi ?
- Mince, je crois bien. Ça doit être dans les gênes. Dis-je en rigolant elle avant de la serrer encore plus.