Epilogue- Everything will be fine now

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***

-Putain Dickinson, ton père découvrira un jour qu'on sort ensemble tu sais ?
-En attendant on s'en fout.
-Ok.
-Fais moins de bruit.
-Gémis pas aussi fort alors.

Je souris entre ses lèvres, continuant à l'embrasser comme si ma vie en dépendait. Je resserre encore plus mes bras autour de ses épaules, sautant de mes deux pieds avant qu'il ne me soutienne, j'enroule aussitôt mes jambes autour de sa taille, me collant évidemment encore plus à lui. Nos lèvres bougent ensemble à la perfection, comme si elles avaient été sculptés pour l'une et l'autre. C'était le destin.

Ethan fait attention à ne pas faire beaucoup de bruit, puis me dépose délicatement sur mon lit derrière moi, se plaçant instantanément au dessus de mon corps. Ses lèvres lâchent les miennes et descendent à ma mâchoire, me parsemant de baisers tout aussi agréables les uns après les autres. Ses lèvres descendent jusqu'à mon cou, là où il y laisse plusieurs traces à cause des suçons qu'il y fait. Malgré moi, je gémis un peu trop fort, le faisant grogner encore une fois.

-Liv ! On avait dit silencieusement. Gronde t-il contre ma chair.
-Je sais désolé.

***

Lorsque j'ouvre les yeux, mon regard tombe immédiatement sur la fenêtre à côté de mon lit. Je ne fais pas attention que je fais un mouvement brusque qui semble déranger la personne à côté de moi, c'est à ce moment que je me souviens qu'Ethan est dans mon lit à mes côtés. Je me frotte les yeux en apercevant les légers rayons de soleil qui se filtre à travers les fissures de mes rideaux, éclairant la pièce. Mon autre main est malgré moi posée sur le torse de la personne que je peux à présent appelé «mon petit ami».

Je la retire aussitôt en me reculant, tombant à terre sans même avoir fait exprès. Quel conne sérieux. Je me relève difficilement du sol, les membres engourdis, puis quitte ma chambre, rencontrant mon reflet dans le miroir de la salle de bain face à moi. C'est à ce moment que je me rends compte du fait que je suis nue. Eh merde ! Je cours à nouveau dans ma chambre en me saisissant d'un bas de jogging et d'un pull que j'enfile à la vitesse de l'éclair avant d'à nouveau sortir de la chambre, rejoignant les escaliers.

C'est à ce moment que je me souviens que Sloane n'est pas là. Elle a du se rendre chez ses parents il y a une semaine pour régler certaines histoires familiales et pleins d'autre truc que je n'ai pas daigner écouter, trop obnubilés à embrasser Ethan devant notre café qu'on avait... finalement pas bu. Je souris en repensant à la tête de dégoût que faisait Sloane en nous regardant. Je descends finalement les marches des escaliers pour rejoindre le salon, mais je m'arrête aussitôt sur une marche lorsque j'entends la voix de mon père retentir dans la pièce principale. Ou plutôt, ce qu'il dit.

-Oui monsieur James, oui j'ai remarqué. Il ne la voit plus. Commence mon père, apparement au téléphone.
-Non, je vous remercie de vous en soucier.
-Votre fils doit se tenir à carreau si il veut rentrer dans cette école.

Mon cœur s'arrête. Je n'arrive même plus à tenir debout, que je suis obligée de me soutenir à la rampe d'escalier. Ce n'est pas le meilleur moyen de se réveiller que de découvrir quelque chose comme ça. Il ne faut pas être un génie pour comprendre que mon père parle à celui d'Ethan. Nous n'avons pas encore reçu les résultats des examens, car il y a eu un problème au niveau de la répartition des notes, et ils ont donc décidés de les livrer par courrier.

Mon cœur a su soutenir le stress grâce à Ethan, ses baisers, et la première fois qu'il m'a offert il y a de cela trois semaines du bal. Le soir même, nous nous sommes précipités dans l'une des chambre de l'hôtel dans lequel le bal a eu lieu, et je ne vais pas expliquer la suite, je pense que tout le monde l'a deviner. Et merde ! Ça a fait un mal de chien, mais le plaisir était là.

You know You Love MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant