Chapitre 6 : Les larmes coulent.

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Jour 1.

Cette terrible nouvelle ne semblait pas affecter Florian plus que ça. Contrairement à sa mère, qui elle, éprouvait une immense douleur et ne voulait pas y croire.
Elle souhaitait aller voir son père pour la dernière fois. Martin et son beau-fils restèrent dans la salle d'attente. Georges avait été transporté dans une pièce peu éclairée où la mort semblait régner.

Julie entra, et une nouvelle vague de larmes monta en elle, elle ne pût les retenirs. Elle demanda à l'infirmier qui l'accompagnait si il pouvait la laisser seule avec son père. Ce dernier se retira. Elle s'approcha du corps sans vie et parla d'une voix tremblante :

- Je sais que je n'ai pas toujours était parfaite et facile à vivre papa. J'espère maintenant que tu ne vas plus souffrir. Je suis tellement désolée pour toute les fois où je t'ai crié dessus où je me suis énervé et emportée. De la haut, veilles sur nous comme à ton habitude. Je t'aime.

Elle serra fort la main de son père pour la dernière fois puis, s'essuya la joue qui était inondée de larme. Elle sortit de la pièce et remercia l'infirmier. Elle rejoignit Florian et Martin et tout trois s'en allèrent en direction de la voiture.

Le trajet fût court et en même temps interminable. L'ambiance était trés tendu d'autant plus que Julie et Martin s'étaient disputés le matin-même.
Elle lui reprochait de passer trop de temps à son travail et de les délaisser, elle et Florian. Il travaillait jusqu'à très tard le soir dans sa banque.
Florian éprouvait une sensation inconnue trés bizarre ; la mort de son grand père ne semblait pas l'attrister, comme si ce qui lui était arrivé, il en avait déjà connu l'issue. Il n'arrivait pas à montrer une quelconque émotion.

Arrivé à la maison Martin éteignit le moteur et lança :

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Sa compagne ouvrit la porte et s'en alla en pleurant. Florian dit alors :

- Au début je croyais qu'il s'était simplement endormi dans le fauteuil... mais il c'est avéré que non.
balbutia maladroitement le jeune homme.

- Le docteur a dit que les trois quarts de ses patients étaient dans la même situation, cela paraît louche !

- A vrai dire, j'ai entendu deux soignantes qui parlaient quand j'attendais avec maman tout à l'heure. Elles parlaient de centre de regroupement en plein Bordeaux, j'ai pas trop compris, mais ça avait l'air d'être grave, ajouta Florian.

Les deux garçons sortirent de la voiture et entrèrent dans le salon. Martin appela Julie et lui demanda de s'asseoir tandis que Florian restait accoudé au divan. L'homme déclara avec entrain :

- Bon, résumons la situation : Georges est décédé cet après midi suite à une sorte de malaise assez inexplicable. Flo me parle de centres qu'ils ont dû mettre en place à Bordeaux, je pense qu'il faut se rendre là-bas, j'ai pas envie qu'ils vous arrivent malheur. 

- C'est impossible ! Protesta soudainement Julie.

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