Chapitre 1 : L'épidémie.

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Jour 1.

Le soleil frappait aux carreaux de la vitre de Florian, il faisait une chaleur étouffante à l'extérieur et une goutte de sueur dégoulinait sur le front de l'adolescent. Pourtant, rien n'aurait pu le déconcentrer, imprégné dans tous ses bouquins de sciences, sa chaise roulante grinçait aux moindres de ses mouvements. Il prenait tout juste d'entrer en classe de seconde. Plus il lisait, plus le livre de médecine semblait limpide pour lui. Depuis tout petit, il était passionné par le corps humain et les sciences. Une véritable collection de livres trônait sur son étagère devenue trop petite désormais. Du haut de ses quinze ans, il connaissait la plupart des noms des os, savait s'occuper de blessures bégnines et était capable de poser un diagnostic sur des maladies récurrentes du quotidien. Un vrai petit génie.

Au bout d'un moment, il s'octroya une petite pause et regarda s'il avait des notifications sur son téléphone. Il n'y en avait pas. Le message qu'il avait envoyé à son ami Loris n'était pas parti. Aucun service n'était disponible. Étant donné la position reculée de sa maison loin de la ville, cela ne l'étonnait pas plus que ça.

Le papi de Florian était allongé sur le fauteuil gris à bascule, vieilli par les années. C'était son préféré car il était vieux, certes, mais très confortable. La télévision marchait à plein volume et il restait là, planté sur sa chaise à l'observer. Tantôt il se balançait, tantôt ses yeux se fermaient au rythme des publicités qui défilaient sur le petit écran. Bientôt il ronflerait, et couvrirait le son de l'émission qui avait recommencé.

Florian descendit les escaliers pour se poser dans le canapé du salon. Il prit la télécommande que son grand-père avait glissé sous son bras et voulut changer de chaîne. Pourtant, dès qu'il s'exécuta, l'écran devint noir et blanc et plus aucun canal n'était disponible. Il regarda son portable et celui-ci ne fonctionnait plus également. Il ne reçut qu'un étrange message qui proviendrait du gouvernement français : "Ne pas paniquer. Dirigez-vous vers les camps de regroupements"

Le jeune homme fut consterné devant son téléphone. Pris de panique il alla voir sa mère, qui elle, se prélassait dans la piscine. Elle ne fût pas interpellée par ce que son fils lui racontait, et lui a même déclaré d'aller ranger sa chambre. Cependant quelque chose se passait, quelque chose de pas normal.

Florian retourna dans le salon et son grand-père semblait toujours dormir à poings fermés. Il décida de le réveiller.

- Papi... Papi.

Il n'obtenu aucune réponse en retour, pas même un soupir. Il avait l'air de dormir très profondément. Il le secoua pour l'éveiller. Il ne se réveillait pas. Il semblait comme inerte devant cette télé qui grésillait.

Il prit une nouvelle fois peur et décida d'aller rechercher sa mère, bien déterminé cette fois-ci à la faire réagir :

- Maman vient vite au salon papi ne se réveille pas !

- Quoi ! Mais qu'est-ce que tu racontes Flo ?

- Viens vite je te dis.

Julie est une mère et une femme épanouie. Elle n'avait eu qu'un enfant avec son premier mari, décédé quand Florian n'était même pas encore en âge d'aller à l'école. Elle aimait terriblement son mari et le perdre si tôt l'avait beaucoup faite souffrir. Son père Georges l'avait beaucoup soutenu dans les moments difficiles. Heureusement, aujourd'hui, elle était de nouveau heureuse et avait retrouvé l'amour, au côté de Martin. C'était un homme charmant et très protecteur avec elle. Il la respectait énormément pour tout ce qu'elle avait traversé. Il travaillait en tant que chef d'équipe dans une banque de l'agglomération bordelaise. Julie elle, était pharmacienne dans une petite ville non loin de chez elle. Cela faisait près de trois mois que Martin avait emménagé chez Julie. Actuellement, Martin était encore au travail.

Quand elle vit son père immobile dans le siège, elle eut le réflexe de regarder si il respirait encore. Heureusement cela était le cas.

Elle se jeta sur son téléphone et composa le quinze. À sa grande surprise personne ne décrocha. Elle réessaya ; mais en vain.

- J'appelle Martin, va démarrer la voiture en attendant, on va le transporter à l'hôpital. C'est absolument impossible qu'il ne se réveille pas.

Voilà le début de ma fiction, j'espère que ça vous plaît ! Si vous pouvez me dire ce que vous en pensez ça m'aiderai pour la suite...😊

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