COMA

Chapitre 7 : Direction le camp.

Jour 1.

- Je ne veux pas, je ne peux pas partir d'ici sans même enterrer papa dans la ville qui l'avait vu naitre. Et puis moi c'est ma maison d'enfance !

- Mais si on veut vraiment savoir ce qu'il se passe il serait bien d'y aller au moins une nuit Julie.

- Moi, je ne bougerai pas tant que Georges ne reposera pas en paix !

Il allait bientôt faire nuit et prendre la route à cette heure ci semblait être risqué.
Il était vingt heures passé et Julie avait préparé des pâtes fraîches ainsi que de fines tranches de jambon. Ils se mirent à la table du salon et Florian réessaya d'allumer la télé pour y voir plus clair au sujet des évènements. Malheureusement celle-ci grésillait toutes les cinq secondes. Martin décida de l'éteindre :

- Bon ! Il est trop tard pour partir ce soir et s'aventurer sur ces étroites routes. Je prendrai la route demain matin comme ça on sera fixés sur l'existence de ce camp ! Assura l'homme.

- Une fois de plus tu nous laisses tomber ! Répondit sèchement Julie.

- Mais...enfin ce n'est pas ce que je veux dire...tu peux...vous pouvez venir...

- Je t'accompagnerai ! Coupa Florian.

- Eh bien oui si tu veux, si ta mère est d'accord bien sûr ? Lâcha Martin.

Julie ne sût quoi répondre.

Le repas se termina brièvement et Florian monta se coucher après un court détour par la salle de bain. Quant à Julie et Martin, ils s'étaient allongés sur leur lit et discutaient pendant une bonne heure pour apaiser les choses.

Jour 2.

Julie fût la première réveillée. Elle paraissait d'une humeur plus joyeuse même si ce terme était mal approprié. Elle terminait de beurrer les brioches de ses hommes lorsqu'elle reçu un coup de téléphone.
Au même moment Martin se leva et se dirigea vers la cuisine. Au bout d'une minute la femme raccrocha. Elle expliqua que c'était le croque-mort qui venait de l'appeler. Elle devait passer dans la matinée pour remplir quelques papiers sur les conditions des funérailles. Martin hocha de la tête en signe de condoléances.
Ils entendirent des pas dans l'escalier, Florian se levait. Il prit lui aussi son petit déjeuner. Sa mère lui dit de laisser ses affaires sur la table, qu'elle allait débarrasser.

Martin était dans le cellier et rassemblait des petites bouteilles d'eau ainsi que quelques boîtes de conserves dans deux sacs à dos marrons.

Quelques instants plus tard, sur la terrasse Florian vit sa maman qui fumait une cigarette, cela la détendait. Elle caressait le chat noir qu'ils avaient recueilli un an auparavant. Lorsqu'il la rejoignit elle écrasa sa cigarette par terre. Elle le regarda, il la fixait, et le jeune homme la prit dans ses bras. Ce moment de douceur lui réchauffait le cœur et il sentit une larme couler sur son visage.

Martin arriva et solennellement déclara que c'était l'heure de partir. Julie se leva et embrassa Martin, elle leur dit de faire très attention et de la prévenir quand ils arriveront là bas.
Ils se dirigèrent vers la voiture et les deux hommes montèrent dans l'Opel de Martin et commençaient à rouler.
Julie leur fît signe de la main.