Chapitre 13 : Confirmations.

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Jour 1.

Dès qu'elle vît le mot posé, Cara imagina le pire. Ruby était bel et bien son amie mais celle-ci n'avait jamais eu d'enfant, et cela la faisait souffrir.
Elle se mit à cogiter et envisagea le coup de la meilleure amie qui enlève sa fille. Elle s'agrippa à la rembarde de l'escalier et monta dans le dressing. La moitié des affaires d'Alison n'étaient plus là. Elle fouilla à l'intérieur des placards mais ne trouvait rien appartenant à sa fille hormis quelques culottes, des sweats et des chaussures.
Son cœur se mit à battre la chamade et elle sprinta jusqu'à la voiture où Jacob était toujours là. Elle ouvrit la portière en furie :

- J'ai un gros problème là ! Tu peux marcher ? demanda-t-elle le corps tremblant.
 
Jacob se réveilla de son somme, surprit.

- Heu ça me fait vachement mal quand même ! avoua-t-il. Qu'est ce qui y'a ?

Cara se rendit compte qu'elle n'avait pas eu la présence d'esprit d'ouvrir le mot.

- Heu attends je vais te chercher de quoi t'aider ! lança la professeur.

Il faisait nuit noire et Cara retourna chez elle. Elle s'approcha du petit bout de papier, le déplia, et elle y lit :

J'ai essayé de t'appeler mais je suis tombée sur ta messagerie. J'espère que tu liras ce mot et que tout va bien. Je suis partie avec Alison et lui ai prit quelques affaires. Elle s'est mise à avoir des convulsions alors j'ai décidé de la transporter au camp, c'est probablement ce que tu aurais fais. En espérant que tu nous rejoigne. Ruby.

En découvrant ce message laissé par Ruby, Cara ne fût rassurée qu'à moitié. Certes elle était rassurée dans le sens où elle avait comprit pourquoi ses vêtements avaient disparus, mais c'était étrange que sa fille convulse. Elle n'avait jamais fait cela auparavant. Avait-t-elle raison de s'inquiéter ? Ruby était-elle vraiment partie au camp ?

Elle se décida enfin d'aider Jacob et alla chercher dans le débarras des béquilles pour qu'il puisse se déplacer un minimum.
Lorsqu'elle sortit de la maison pour lui apporter, il était sorti du 4×4 lui même en essayant d'avancer tant bien que mal sur la pelouse.
Cara se précipita à coté de lui, et lui mit les cannes au niveau des coudes pour le soulager.

- Merci beaucoup, souffla-t-il.

- De rien c'est normal. Viens à l'intérieur, je vais voir ce que je peux faire, il ne faut pas que ça s'infecte !

Jacob s'était allongé sur le canapé et Cara tentait de réparer comme elle pouvait l'énorme balafre. Elle enleva délicatement le pantalon déchiré de Jacob et la peau n'était pas belle à voir : bleues, égratignures, du sang coagulé, c'était un vrai chantier.

23h28.

Après une bonne heure la jambe de l'homme avait été désinfectée et recouverte d'un long bandage bleu et blanc. Cara avait énormément apprécié soigner Jacob, clairement, il lui plaisait, et l'intriguait à la fois.

- Merci pour tout Cara. Je te suis extrêmement reconnaissant. déclara Jacob.

- Je n'allais pas abandonner un si belle homme sur la route et le laisser crever. Plaisanta-t-elle.

- Tu me flattes là.

- Il faut dire que j'ai très envie de toi là.

- Cara, ce n'est pas une bonne idée, tu es mal je n'ai pas envie de profiter de toi.

- J'en ai besoin, il faut que je pense à autre chose quelques minutes là.

Le regard de Jacob était devenu intense, et chaud comme la braise. La femme s'y perdait et montrait un sourire coquin. Les deux êtres se fixaient naturellement et avaient terriblement envie l'un de l'autre.

- Que veux tu faire ? formula Cara.

Jacob ne répondit pas. Il se redressa et Cara lui tendit ses lèvres légèrement humides. L'homme un peu surpris demanda :

- Ah tu es comme ça toi !

Elle sourit, puis enleva son chemisier et le tee-shirt de Jacob, celui-ci étant trop faible, et ils s'embrassèrent langoureusement.

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