Chapitre 17 : Révélations.

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Jour 2.

La nuit avait plutôt été paisible pour Cara, qui avait dormi aux côtés de Jacob. Ses deux enfants avaient disparu et sa meilleure amie aussi. La situation était assez cocasse car elle s'inquiétait de moins en moins, la présence de Jacob la rassurait beaucoup.
Il trouvait toujours les mots pour qu'elle se calme, et qu'elle continue à y croire.

Elle fût réveillée la première, et elle s'empressait de concocter un bon petit déjeuner pour elle et Jacob.
Elle dévissa un pot de confiture à la fraise puis attrapa un couteau dans le tiroir. Elle éventra le bout de pain en deux, et étala la substance abondamment. Elle prit également le temps de couler deux cafés. Elle choisit par contre du jus d'orange en brique.

Le bruit de la cafetière venait de réveiller Jacob, qui avait passé la nuit au salon, ne pouvant pas monter à l'étage à cause de sa blessure. Cara s'empressa d'aller le voir. Elle tenait deux tasses en main, elle en tendit une à Jacob, et lui octroya un baiser.

- Merci, souffla l'homme.

- Je t'apporte des pains à la confiture et du jus d'orange, informa Cara.

Plus d'une demi-heure après, Cara se présenta devant Jacob, toute propre. Elle portait une chemisette à carreaux rose et avait enfilé un collant noir. Elle avait le teint resplendissant car elle s'était maquillée, nettoyée et avait coiffé ses beaux cheveux noirs bouclés.

- Comment tu me trouves ? demanda-t-elle.

- Franchement... tu es magnifique, affirma Jacob.

-  Merci c'est gentil ! Tu devrais aller prendre une douche ça te ferait un plus grand bien. Je te referais un bandage.

- Ouais tu as raison... tu veux bien m'aider à monter ? dit-il avec un large sourire.

Cara aida Jacob à se relever du canapé, puis à grimper les escaliers qui mènent à la salle de bain.

Après la douche de Jacob, la réparation du bandage, et une petite sieste assez crapuleuse, Cara lui demanda qu'est ce qu'il fallait faire. Elle était tout de même forte inquiète pour ses enfants. Ils relurent le mot laissé par Ruby, Cara s'arrêta sur la dernière phrase "en espérant que tu nous rejoigne". Malgré son inquiétude, elle se dit que cela voulait bien dire ce que ça veut dire.

- On a pas d'autre choix que de croire ton amie, lança Jacob.

- Il faut aller au camp, on trouvera bien des réponses c'est sûre !

Les deux amoureux rassemblèrent des affaires ; bouteille d'eau, vêtements, nourriture, matériel médical etc. Ils rangèrent tout dans le coffre du 4×4 et ils prirent la route en direction du fameux camp, en souhaitant retrouver Ruby, Alison et Loris.

Leur cheminement fût interrompu à cause d'un accident en plein milieu de la route. Un bus de ville était complètement retourné, les vitres étaient brisées et deux voitures avait également fait les frais de la collision.

Jacob voulait prendre un autre itinéraire mais Cara se devait d'aller voir s'il restait des victimes.
Ils sortirent lentement du 4×4 puis ils s'engouffrèrent sous les décombres. Cara tomba des nues :
Le sac de sport de Loris s'y trouvait. Sans rester discrète, elle hurla :

- Loris ! Loriiiiis, t'es où ?

- Cara calme toi, vient voir à l'avant, il y a un homme.

En effet c'était le conducteur du bus, il restait inconscient.

- Oh mon dieu ! William ! s'écria Cara.

- Tu le connais ? demanda Jacob.

- Oui c'est... Dring Dring Driiing !

Le téléphone de Cara sonna alors, elle fouilla frénétiquement dans son sac et vît que le numéro affiché n'était pas enregistré. Elle finit quand même par décrocher :

- Allo ? dit-elle.

- Maman ?

- Loris ! Où es tu bon sang ? lança Cara abasourdie.

- J'suis au camp, à Bordeaux.

- T'es avec ta sœur ? demanda-t-elle.

- Non, je ne l'ai pas vu du tout, mais je viens d'arriver, j'ai eu un accident mais je vais bien...

La communication s'arrêta là, car le réseau était devenu trop faible.
Cara demeurait bouleversée par cet appel, elle devait à tout prix retrouver Alison, vu qu'elle n'était pas au camp.

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