Chapitre 5 : « Enquête la nuit, lycée le jour »

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Chapitre 5 : « Enquête la nuit, lycée le jour »

Le lendemain matin, je me levais, ayant pour la première fois quelqu'un dormant à mes côtés. Je j'étais un coup d'œil à l'heure, et je me dis que e devais peut-être le réveiller afin qu'il n'arrive pas en retard au lycée. Il était en Terminale, comme moi, mais à vrai dire, nous savions tout les deux que notre Bac ne nous servirais pas à grand chose, étant donné notre situation. Je le secouais légèrement, et il poussa un grognement avant d'enfouir se tête sous son coussin.

Adam, fait pas l'enfant, lèves-toi.
Nonnnn.
On sera peut-être dans la même classe ? Suggérais je pour le faire se lever.

Cela sembla marcher car il se leva et ouvrit grand les yeux pour le détailler.

Aller, vient prendre le petit déjeuner.

Notre chambre avait été située au dernier étage de la villa, qui était vide : pour cause, il nous était réservé. Nous avions une grand terrasse, une salle de bain, une chambre, et même de quoi faire n'a manger si nous le voulions.

Tu veux descendre ou rester ici ?

Pour moi, cela ne faisait aucune différence, alors je lui laissais le choix. Généralement, on ne trouvait pas grand monde dans la cuisine, mais maintenant que les deux meutes s'étaient rassemblées, je n'étais pas aussi sur de trouver du silence en bas. Il sembla hésiter un instant, puis demanda, timide :

On peut rester ici...?

J'hochais la tête et il se leva, tout heureux. Il n'aimait clairement pas dormir avec un tee-shirt, parce que même si je lui avait demandé d'en enfiler un hier soir, il se retrouvait des à présent torse nu. Je poussais un soupir, levait les yeux au ciel puis lui fit signe de me suivre dans notre cuisine. La fenêtre avait été ouverte et le vent s'engouffrait dans la pièce.

Donc...commença Adam en fouillant dans les tiroirs. Est-ce que tu vas vraiment régler cette histoire avec les vampires et les sorcières ? Où sont les céréales ? Grogna-t-il, sûrement pour lui même.
Dans le placard à gauche, dis-je en sortant les bols et le lait, et oui je compte bien la résoudre. Je ne peux as laisser plus de personnes innocentes mourir.

Adam sembla hésiter un instant et posa le paquet de céréale sur la table avant de s'installer.

J'y ait pensé mais juste comme ça, mais si...cette personne n'était pas innocente ? Si les Vampires et les Sorcières voulaient se venger d'elle car elle leur a fait quelque chose ?
C'est possible, avouais je, seulement, si c'est le cas, ils auraient dût venir nous voir et ne pas faire leur tuerie dans leur coin. Surtout qu'ils savaient très bien que cela allait attirer notre attention...

Je réalisais soudainement quelque chose.

Sauf si, justement, ils veulent attirer notre attention ! Peut-être qu'ils ont vécus une injustice ou un événement que nous n'avons pas vus, où bien nous n'avons rien fait, et qu'ils veulent attirer notre attention sur l'injustice dont nous avons fait preuve.
C'est plausible, oui, dit Adam en hochant la tête et en versant des céréales dans les bols. Du lait ?
Non, merci.
Si ta théorie est juste, alors il nous faut absolument découvrir cette injustice. Seulement, nous ne sommes sur de rien, donc nous devons chercher et voir d'autres pistes possibles, c'est ça ? Et tout va avec les courts à gérer.
C'est exactement ça. Pour les cours, ce n'est pas vraiment un problème, on en a parlé hier.
Ouais, lâcha Adam, mais si tu veux finalement changer d'avis, avoir le Bac en poche peut aider à poursuivre les études, tu ne crois pas ?

J'haussais les épaules. Pour l'instant, je n'en savait rien, alors je pourrais sûrement faire un effort pourtant l'avoir quand même. Je regardais l'heure sur la pendule et déclarais :

Il faut qu'on se dépêche si ont ne veut pas arriver en retard.

Il fit le même geste que moi et se dépêcha de terminer ses céréales.

Un peu plus tard, j'attendais, en bas, Adam qui terminais de se préparer ne vitesse. Il arriva e courant, ses cheveux ébouriffé, le Souffle court.

Désolé, souffla-t-il.
C'est bon.

Nous nous dirigeâmes ne silence vers le lycée prêt pour une nouvelle et dernière année scolaire. La foire était toujours aussi bruyante, et je détestais ça, c'était énervant au possible. Adam se fraya tant bien que mal un passage vers le tableau des classes et chercha son nom, puis le mien. Je l'attendais ne retrait, n'ayant pas vraiment envie d'entrer dans ce marais humain.

On est dans la même classe ! S'exclama-t-il, tout joyeux.
C'est bien.

Il me sourit, d'un sourire amoureux, et sembla me contempler quelques secondes -du moins, j'en avais l'impression-. Puis un autre sourire, un garde sourire, illumina son visage et se dirigea vers quelqu'un derrière moi dans la foule, visiblement heureux de le revoir.

Le MurmureurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant