Chapitre 25 : « Le futur dont personne ne veux »
Je voyais bien qu'Adam voulait savoir ce que j'avais vu dans l'esprit de ma mère, et je comptais bien le lui dire, mais une fois que nous serions au calme pour réfléchir posément.
Une fois dans l'appartement, je mis de l'eau à chauffer pour faire du thé, tandis qu'Adam ressortait tout les éléments de l'enquête par terre, essayant de leur trouver une suite logique. Je reviens quelques minutes plus tard, deux tasses fumantes dans les mains. Je m'assis aux côtés d'Adam.— Bon, c'est bien beau, ça, mais je ne vois toujours pas le lien avec notre affaire, dit Adam.
— Je suis sûr qu'il y est, répondis-je, mais je n'ai pas encore trouvé l'élément manquant...
— Tu penses qu'il ne reste plus qu'un élément pour tout comprendre ?J'hochais la tête.
— J'en suis certain.
Il se tut, silencieux, et saisit la tasse encore brûlante.
— Qu'est-ce que tu as vu, dans l'esprit de ta mère ?
Je fermais douloureusement les yeux, les images me revenant par centaines.
— Je n'ai pas compris, quand j'étais petit. Pour moi, ces images ne voulaient rien dire, mais maintenant...elle prennent tout leur sens.
Il se rapprocha de moi, collant son épaule à la mienne.
— La première chose que j'ai vue, c'était du rouge. Du rouge sang, partout, absolument partout. Paris était recouvert de sang, littéralement. C'était...effrayant.
Je saisit la main d'Adam, la serrant fort dans la mienne. Il devait être surpris, mais ne fit pas de commentaire et serra à son tour ma main.
— La Tour Eiffel était en feu, Notre Dame de Paris à moitié détruite, le Louvre, complémentèrent annihilé...et, dans ce paysage lugubre, un combat faisait rage.
J'eu un rire nerveux.
— Un combat, que dis-je ! Une guerre était là.
Adam resta silencieux un moment.
— Une guerre entre qui ?
Les mots eurent du mal à sortir de ma gorge. Je le savais : si je les prononçaient à voix haute, alors, tout deviendrais réel. Cette vision se réaliserait.
— Surnaturels contre...surnaturels.
Adam pâlit.
— Tu rigoles, là ?
Je secouais la tête de droite à gauche.
— Non, Adam.
— Mais...quand est-ce que ça va se dérouler, ça ?!
— Avant la fin de l'année, la guerre commencera, j'en suis sur.Je marquais une pause.
— Mais je ne suis pas sur que nous en verrons le bout.
Adam me serra contre lui, enfouissant sa tête dans mon cou, respirant mon odeur pour se calmer. La fin de cette histoire approchait, je le savais, et lui aussi. Mais elle ne serait certainement pas heureuse pour tout le monde.
Je me réveillais quelques heures plus tard, Adam toujours dans mes bras. Je m'étais visiblement vite endormi, et il m'avait conduit jusqu'à notre lit. Je me dégageais doucement de lui et sortit de la chambre en silence.
J'attrapais mon téléphone et l'allume. Je l'avais éteint, hier, alors que nous étions chez mon grand-père. Il était plus de neuf heures passées, et je voyais que certains appels avaient étés passés il y avait quelques minutes.Je poussais un soupir et les rappelaient.
— Quoi ? Dis-je à l'intention du bêta de mon père.
Il garda le silence quelques secondes.
— On a un nouveau meurtre sur les bras, gronda-t-il, alors ramène ton cul !
Je raccrochais, poussais un soupir et partit réveiller Adam.
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Le Murmureur
WerewolfTimothé n'avait jamais crut aux histoires d'âmes sœur, bien qu'il fasse partit d'une meute de loups-garous. Si Tim avait été normal, un loup-garou comme les autres destiné à devenir Alpha, tout serait allé pour le mieux, et, un jour, il aurait trouv...