Chapitre 32 : « Attaque dans Paris »
Tandis qu'Adam et moi passions tous les coups de fils inimaginable et possible pour prévenir les troupes que nous avions de nouveaux alliés, nous étions loin d'imaginer ce qu'il se passait dehors. À vrai dire, ni l'un ni l'autre n'avait fait attention au bruit qui commençait à se faire entendre, de plus en plus fort. Au bout d'un moment, je relevais la tête, intrigué, et me concentrais sur le bruit. Comprenant tout à coup ce qu'il était en train de se passer, je lâchais un juron.
— Merde ! hurlais-je.
Adam se tourna brusquement vers moi, et je lui arrachais le téléphone de l'oreille. J'hurlais dans le combiné.
— La meute ennemi attaque ! Je vous veux tous en position dans le deuxième ! Organisez-vous, mais je veux des défenses à l'arrière, ne laissez pas les autres secteurs seuls. Répartissez-vous équitablement dans tous les secteurs, c'est bien compris ?!
Je ne lui laissais pas même le temps de répondre, que je raccrochais et appelais une nouvelle personne, la mâchoire serrée. Adam semblait avoir lui aussi compris et avait pris mon téléphone afin de contacter le plus de monde possible le plus vite.
Quelques minutes plus tard, tout le monde était prévenu, et je passais par la fenêtre pour descendre dans la rue. Malgré ma condition normale d'humain, je savais que j'avais la force physique capable d'endurer un choc comme celui-ci. Sauter d'aussi haut n'était pas une bonne idée, mais c'était une situation d'urgence. Adam me suivit rapidement, sans même se demander une seule seconde où nous allions. De toute façon, je le savais déjà.
— Suis moi !
Adam me suivit à travers les rues de Paris, jusqu'à arriver à la cathédrale de Nôtre Dame de Paris.
— Putain, jura Adam entre ses dents.
Je restais muet devant le paysage devant mes yeux. Les murs de la cathédrales s'étaient effondrés, on avait mis le feu à l'intérieur. Les tours étaient tombés en un puissant fracas par terre. Je déglutis péniblement.
Ça n'allait pas. C'était un désastre. Des humains couraient dans tous les sens, apeurés, effrayés, tandis que ceux qui furent anciennement dans la même meute que moi tuaient cruellement chaque personne leur passant sous la griffe. Les humains mouraient les uns après les autres, et le sol était éclaboussé du sang des innocents.
Je déglutis. Je reconnaissais ce paysage de misère. Malheureusement, je ne le connaissais que trop bien. Ce paysage qui hantaient encore mes nuits.
Je fermais les yeux péniblement, reprenant le contrôle de mes émotions. J'inspirais un bon coup et les rouvrit, concentrant mon pouvoir sur tous les loups-garous ennemis de la place. Nos troupes se mettaient difficilement en place, et je ne voyais plus Adam. Où était-il passé ? Je n'en avais aucune idée, mais je ne me concentrais pas d'avantage sur ça.
D'un seul coup, les ennemis tombèrent à terre, tandis que je serrais la mâchoire pour ne pas relâcher la pression que j'exerçais sur leur esprits. Je sentais soudainement une présence à mes côtés.
— Tiens encore bon, dit Adam, je vais essayer de mettre tous les humains restant en lieux surs.
J'hochais difficilement la tête, et il repartit en courant, avec sa vitesse surnaturelle. Nous n'avions pas le temps de faire dans la demi mesure. Il pris les enfants dans ses bras, les déposant plus loin, avec une équipe de nôtre armée chargée de prendre soin d'eux. J'accentuais la pression encore une fois, et la plus part tombèrent, raides morts. Je fixais Adam, et il me fit signe quelques minutes plus tard.
Je relâchais finalement la pression, tandis que les loups-garous restant en vie étaient pris d'assaut par nos troupes. Je me dirigeais d'un grand pas vers un de nos loups au téléphone. Il raccrocha et me fixe, l'air grave.
— Où ? Soufflais-je.
Il secoua la tête, dépité.
— La Tour Eiffel, la tombe du soldats inconnu...tous les endroit importants de Paris. Montmartre, le moulin rouge...ils sont tous attaqués.
J'avalais ma salive et soufflais, je saisis son téléphone, et composai plusieurs numéros, répartissant mes troupes sur les endroits attaqués. Je leur donnais également la mission de sauver le plus d'humains possible, s'ils en avaient la possibilités. Et qu'ils devaient privilégier les enfants.
Je prévenais Adam, et lui donnait un secteur qu'il devait privilégier. Il s'y dirigea immédiatement, tandis que je me dirigeais vers la direction opposée, m'lançant à toute vitesse. Pour la première fois, je m'autorisais à entrer dans son esprit.
Fais attention à toi, lui soufflais-je.
Je pouvais deviner son sourire, alors qu'il courrait de plus en plus loin dans les rues de Paris. Quelques secondes plus tard, une réponse résonnait dans mon esprit.
Toi aussi.
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Le Murmureur
WerewolfTimothé n'avait jamais crut aux histoires d'âmes sœur, bien qu'il fasse partit d'une meute de loups-garous. Si Tim avait été normal, un loup-garou comme les autres destiné à devenir Alpha, tout serait allé pour le mieux, et, un jour, il aurait trouv...