Chapitre 26 : « Nouveau meurtre »
Tim me réveilla brusquement, et m'expliqua en quelques mots la situation. Un nouveau meurtre avait fait surface. Rien de tout ça n'annonçait quelque chose de bon.
— Où ? Demandais-je à Tim.
Il m'indiqua de prendre son téléphone et je trouvais finalement l'adresse du crime. Je déglutit.
— Bordel, soufflais-je.
Tim pinça les lèvres et saisit sa veste, tandis que j'en faisais de même.
— Comme tu l'as dit. Bordel.
Il dévala les escaliers, et je le suivit de près.
— Mais, sérieusement, ils veulent quoi ces tueurs ?
Tim hocha les épaules, il n'en savait pas plus que moi.
— Le Louvre, merde ! À la vue de millions de gens...cette histoire va faire du bruit, beaucoup de bruit.
Tim hocha la tête.
— Oui, surtout que les parisiens vont se demander de comment ils sont entrés dans le Louvre...et l'étrange meurtre va certainement être mentionné à la télé, qui va en faire des tonnes, par habitude.
— Et ça va devenir dangereux pour nous, conclus-je.
— Exactement. Si les humains apprennent notre existence, ce sera la fin de tout.
— Mais...la vision de ta mère, la guerre, elle va bien se dérouler à Paris ? Donc, la population humaine va savoir que nous existons, c'est sur...Tim hocha la tête. Au fond, il le savait déjà.
— Oui, je sais. Mais nous n'avons pas le choix, il va falloir étouffer l'affaire. Entrons par notre entrée, sinon, on peut dire adieu à notre anonymat.
Il se dirigea derrière le Louvre, et actionna une mécanique qui fit que nous puissions entrer. J'étais déjà venu ici, et je connaissais l'existence de ce passage secret, mais jamais encore je ne l'avais utilisé. Enfin à l'intérieur, nous nous dirigeâmes vers le grand hall, là où avait eu lieu le meurtre.
Le bêta du père de Tim s'y trouvait.
— Ah ! Vous voilà enfin !
Tim leva les yeux au ciel.
— Bon, qu'est-ce qu'on a ?
Tim s'agenouilla à côté de la victime, une femme.
— Voici Marie Vossini, une femme âgée de 40 ans qui venait régulièrement au Louvre. Elle était connue de tous les gardiens et était une femme très sympathique. Elle est morte avec le même mode opératoire que les autres.
J'hochais la tête, tandis que Tim regardait partout dans les poches de la victime.
— C'est bizarre, dit-il finalement.
— En quoi ?Tim se releva.
— La victime, sur elle, elle n'a que ses papiers d'identités. Par de tiqué de de métro, pas d'argent, pas de clefs d'appartement...rien.
Je réfléchis quelques instants.
— Tu voudrais dire que quelqu'un serait venu ici avant nous pour prendre les affaires de cette femme ?
— J'en suis sûr. Et pas seulement « quelqu'un ». Le meurtrier.Le bêta hocha la tête et dit au son tour :
— D'accord, mais pourquoi ?
Tim haussa la tête.
— Je ne sais pas vraiment. Peut-être qu'elle possédait quelque chose que le meurtrier voulait ? Pour le moment, il m'est impossible de savoir.

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Le Murmureur
WerwolfTimothé n'avait jamais crut aux histoires d'âmes sœur, bien qu'il fasse partit d'une meute de loups-garous. Si Tim avait été normal, un loup-garou comme les autres destiné à devenir Alpha, tout serait allé pour le mieux, et, un jour, il aurait trouv...