pdv jungkook ;
{ nda ; ne m'en voulez pas.. }
il était parti.
il n'était pas que parti de ma chambre ou du lycée ;
il était parti de ma vie littéralement,
emportant mon cœur brisé.
il n'allait plus au lycée depuis notre dispute, j'étais seul ; beaucoup trop seul. et j'ai dû avouer quelque chose qui m'était - auparavant - difficile à dire : il me manquait cruellement.
puis les choses se sont empirées depuis son départ...
chaque jour, les marques de la ceinture de mon père ornaient mes cuisses, mon corps était peint d'hématomes et d'ecchymoses, mes bras étaient quant à eux, décorés de lignes rouges et profondes. mes yeux se troublaient automatiquement lorsque je pensais à lui.
tous les soirs je regardais les deux messages qu'il m'avait envoyé pour la dernière fois. je pleurais encore une fois, je prenais la lame de rasoir à mes cotés et je scarifiais ma peau.
tous les soirs c'est comme cela depuis que je lui ai demandé de partir, à tout jamais.
depuis six mois exactement.
on est fin août et dans quelques jours c'est la rentrée. finalement j'ai réussi à décrocher le baccalauréat avec une bonne mention, je suis la fierté de ma famille dorénavant. l'université se profile derrière ces courts jours. j'aurais une chambre d'étudiant et resterais constamment à l'université ; mes parents veulent se "retrouver"..
foutaise
ils veulent juste se débarrasser de moi. je suis gay et seule ma famille en a conscience, et je sais qu'ils en ont honte, même s'ils disent qu'ils sont fiers de moi. je suis leur fierté devant leurs amis et leurs invités grâce à mes résultats ; mais sinon, je ne le suis pas. mon père m'en veut d'être comme je suis - c'est justement pour ça qu'il me frappe -.
il dit que je ne suis qu'abomination.
abomination
c'est dur mais il faut l'endurer, coûte que coûte. il ne faut pas flancher encore plus.
sur ce je pense que prendre des distances avec ma famille est une bonne idée, ça nous ferra du bien à tous les trois, ma mère, mon père et moi.
plus personne n'est là à mes cotés, personne, j'avance seul, fébrile et sans défense. il était mon bouclier, le seul en qui j'avais confiance, le seul pour le quel un réel amour existait. pourtant il m'a laissé seul, je l'ai repoussé, rejeté. la colère m'avait envahi et anéanti toutes les émotions autour d'elle, et avec le temps elle s'est évaporée. la colère - qui était enfin partie - ne m'a laissé que le regret et la tristesse en échange.
cependant, j'ai compris une chose, qui ne me semblait complètement erronée six mois plutôt,
c'est que ;
j'aime kim taehyung et je veux l'oublier.
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alors ui le temps passe vite et la santé mentale et physique de jungkook empire au fil des jours, c'est pas très rassurant c:
so 435 words
