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Derek était toujours là, il était positionner assis sur sa moto, les chevilles croisé ainsi que ses bras sur son torse. Il me regardait avec curiosité, je montais sur Flocon et parti tranquillement essayant de ne pas paraître inquiète. Il m'arrêta avec son corps et attrapa la bride de mon cheval. 

-Vous allez quelque part ? Pourquoi il me soul se mec ? Il comprenait pas que je voulais partir. 

-Oui je vais faire une randonnée. 

-Vous ne venez pas de rentrer ? Je me mordais la lèvre inférieure, il voyait tout ou quoi ?Son regard se posa sur ma bouche et il eut un petit sourire coquin. Au moment où j'allais essayer de trouver une excuse, mon père sorti de la maison. 

-Vous pouvez la laisser tranquille, vous voulez ma fille non ? J'essayais de le contourner mais il serra la bride du cheval. Il se mit à côté de moi et passa sa main sur l'encolure de Flocon. 

-Oui mais j'aimerais connaître son nom. Il braqua son regard au mien, je lui souris en me baisant pour rapprocher ma tête de la sienne, je pouvais sentir son souffle sur ma peau. 

-Si je vous dis d'aller vous faire voir vous lâcherez mon cheval ? Il explosa de rire, son rire était grave et terriblement sexy mais il garda son regard dans le mien. 

-Franchement non. J'essayais de cacher le sourire qui s'installait sur mon visage. Je retirais sa main et je me dirigeais vers le chemin celui par le quel j'étais revenu. Trois voitures arrivaient par le chemin qui menait à la route, Derek commença à tirer avec une arme que je n'avais pas vu avant. Les autres sortirent des véhicules et commencèrent à mitrailler je fis demi tour quand j'entendis mon père crier. 

-Cours ! Je le regardais tomber par terre avec des balles dans la poitrine. Mon cœur sorti de ma poitrine. 

-Papa ! Je descendais du cheval dans un sot et courais vers lui en retirant ma bombe, je la jetais au sol. Avant de déraper et de me retrouver à genou prêt de lui. Il respirait mal et du sang coulait de sa bouche et de son nez. 

-Vas t'en, ils sont là pour toi. Je posais mon oreille sur son cœur et l'entendis s'arrêter. Les larmes coulaient sur mes joues sans que je n'essaye de les arrêter, je me retournais vers les meurtriers. Derek c'était mit devant nous pour nous protéger tout en continuant de tirer. Il tourna la tête vers mon père avant de me regardais avec gentillesse, il allait ouvrir la bouche quand une balle passa à quelque centimètre à peine de mon oreille. Mon esprit se déconnecta et mon corps n'en fit qu'à sa tête -si je puis dire- comme si un pouvoir très puissant m'avait emporté. 

Je ne pus le contrôler, je n'avais pas envie que se pouvoir me lâche. Je me levais et me dirigeais vers l'équipe qui venait d'abattre mon père de sang froid. Quand le pouvoir devint incroyablement puissant je vis Flocon partir au galop comme s'il sentait le pouvoir qui grandissait au fond de moi. Mon geste se fit tout seul, je levais ma main droite dans leur direction et envoyais le pouvoir vers ma pomme, le libérant totalement. Le temps changea très rapidement les nuages vinrent cacher le soleil et un léger vent se leva. Une tempête commença à naître dans ma main, elle se transforma en tornade et je leur envoyais, elle continuait de grossir pendant le trajet jusqu'à devenir aussi grande qu'un immeuble. Elle emporta dix hommes avec deux voitures et les envoya loin dans les champs entourant la propriété, je n'étais même pas sur qu'il y est des survivants. Il restait une voiture et deux mecs. 

Je les regardais froidement et je dirigeais mes deux mains vers eux, elles contenaient chacune une mini tornades qui bougeaient dans la pommes. Ils remontèrent dans la voiture et partir aussi vite que possible. Je me retournais vers Derek, il me regardait les yeux complètement écarquiller, je retrouvais mes esprits et la maîtrise de mon corps petit à petit. Une fois que je fus à cent pour cent moi je me précipité vers mon père qui était au sol. Je me repositionnais à genoux à côté de lui et posais sa tête sur mes jambes. Je retenais toutes mes larmes je n'avais pas envie de pleurer, je ne pouvais pas pleurer. Je tremblais comme une feuille me demandant se que j'allais faire au retour de mes grands-parents. Mon dieu mes grands-parents, c'était ma faute si mon père était mort, j'étais la seule fautive. Je ne pouvais pas continuais sans lui, il avait toujours était là pour me soutenir, c'était mon père... 

Le combat des éléments -Fini-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant