The walk of undead.

28.

Au petit matin, Kylie se réveilla dans le mirador, seule. Elle s'étira, craquant ses articulations encore endormies. Elle enfila son pantalon qu'elle n'avait toujours pas remit, puis enfila ses baskets. Elle détacha ses cheveux, les remettants, comme elle le pouvait en place avant de descendre rejoindre les autres pour prendre un petit déjeuner.

En entrant dans le bloc, presque l'intégralité du groupe était réveillé. Kylie lâcha quelques petits sourires à ceux qui lui en faisait un, puis saisissant une pomme, une barre de céréales ainsi qu'une brique de jus d'orange elle se dirigera à la cellule de Michonne, celle-ci se faisant examiner par Herschel.

«-Oh, comment vas-tu Kylie? S'exclamait le vieil homme.
-Bien je vous remercie, et vous?
-Bien, bien. Bon, ton amie n'a rien de grave, elle va juste avoir besoin de repos pour reprendre des forces, mais sa vie n'est pas en danger.
-Très bien, merci Herschel. Rien ne t'obligé à le faire.
-Non ces vrai, mais j'en avais envie. Si notre groupe peut accueillir une battante comme elle, je ne vais pas cracher dessus.»

Ils échangèrent un sourire bienveillant avant que l'homme ne sorte de la cellule. Michonne se redressa doucement, puis offrit un splendide sourire à Kylie.

«-Je ne pourrais jamais assez te remercie, dit-elle en saisissant le maigre déjeuner tendu par Kylie.
-C'est normal. À l'heure d'aujourd'hui, il faut s'entraider entre personne encore normalement constitué, les deux femmes ricanèrent légèrement.
-Mais tu n'étais pas obligé. T'aurais très bien pus passer ton chemin, et me laisser là. Tu es vraiment quelqu'un de bien, Kylie. N'en doute jamais.
-On va dire que c'est mon  instinct qui est bon, rectifiât-elle.
-La personne que tu es en générale.»

Un dernier sourire et Kylie retourna chercher un petit déjeuner pour elle. Elle s'installa sur les escaliers du bloc, savourant sa belle pomme rouge.

Dixon fit son entrée, leurs regards se figèrent l'un dans l'autre, ressassant dans chacun de leur esprit, leur ébat d'hier soir. Kylie ne put retenir sa langue de se glisser entre ses lèvres. Dixon finit par lâcher son regard, interpellé par Carol.

Beth qui était dehors, rentrant brusquement en criant qu'Andréa venait d'entrer dans la cour. Tout le monde sortit rapidement, énervé Rick la fit rapidement sortir de sa voiture, il la plaqua contre l'un des grillages et la fouilla dans aucune douceur.

«-Mais qu'est ce qui te prend! Criât-elle, je ne suis pas une ennemie Rick!
-En attendant, ton petit-ami à défoncé notre grille principale, invitant tout les rôdeurs à y entrer! S'énervât-il.
-Quoi? Mais non! Il m'a dit que c'était vous qui aviez ouvert le feu! C'est d'ailleurs pour ça que je suis là! Je suis venue pour faire la paix entre nos deux groupes!
-Dans ce cas, ton cher et tendre t'as mentis, dit froidement Kylie, et crois-moi, si je le revois, je ne me retiendrais pas pour lui crever l'œil qui lui reste.
-Vous avez rencontrés Michonne? Devinât-elle.
-Oui, ton amie était entrain de crever dans les bois alors qu'elle essayait d'échapper aux griffes de ton mec! S'emportât Kylie.
-Calme toi ma gamine! Commençât à s'énerver Andréa.
-La gamine? On doit avoir quoi, trois ans d'écart, qu'est ce que tu ramènes ta gueule là dessus!
-Alors quoi cette petite garce à prît les reines du groupe? Vous allez la laisser me traiter comme ça? Comme si j'étais une moins que rien? Après tout ce qu'on a vécu?
-On en a vécu beaucoup avec elle aussi Andréa, elle a su trouver sa place, comme visiblement tu as su trouver ta place aux côtés de l'ennemie, dit Carol.
-Ce n'est pas l'ennemi! L'ennemi c'est les rôdeurs et les cinglés qui sont toujours vivants!
-Phillip est un cinglé, s'exclamât une voix derrière eux, et tu sais aussi bien que moi que si tu étais partis avec moi, il aurait envoyé Merle pour te tuer aussi! Tu t'es laissés attendrir par ses belles paroles et par le confort de sa ville!
-On cherchait un endroit comme celui-là depuis des mois! Et une fois qu'on l'a trouvé, tu veux partir comme ça au bout d'à peine une journée!
-J'ai fais confiance à mon instinct, je te rappelle que c'est grâce à lui que tu es encore en vie. Il m'a suffit de poser un pied dans Woodbury pour comprendre que c'était pas ce qu'on cherchait.»

Tout le monde se calma et retourna à l'intérieur du bloc. Andréa apprit la mort de Shane, et comprit celle de Lori en voyant son enfant dans les bras de Carol.

Quelques heures plus tard, elle décida de retourner avec le gouverneur, voulant plus que tout la paix entre eux. Malheureusement, elle était la seule à y croire. Rick lui donna une voiture ainsi qu'un flingue, puis elle quitta la prison.

«-Andréa nous donne rendez-vous demain, à la grange située un peu plus au nord de la prison, dit Rick à l'intention de Kylie qui était pas sortit et qui n'avait donc pas entendu.
-Je viens avec vous, répondit-elle instantanément.
-Le contraire m'aurait étonné.»

Kylie hocha vigoureusement la tête, espérant qu'à ce foutu rendez-vous sa sœur soit présente. Elle pourrait ainsi essayer de lui faire comprendre les choses, qu'elle ne comprenait pas elle-même. Elle prit un léger repas, juste une petite assiette de spaghettis, accordant un sourire de remerciement à Carol.

Aux alentours de dix heures le lendemain, le petit groupe constitué de Rick, Daryl, Herschel et Kylie préparé leurs quelques affaires. Rien de bien encombrant, mais dont on ne peut plus se passer désormais.

Tous les trois dans un pick-up, et Daryl sur sa fétiche moto, ils prirent la route de cette fameuse grange. Et en quelques minutes à peine, ils arrivèrent. Herschel déposa Rick à l'arrière de la grange afin qu'il entre discrètement par la porte de derrière, histoire de prendre le gouverneur par surprise.

Les autres, continuèrent leur route doucement, avant d'atterrir à l'avant de la petite bâtisse. Les personnes accompagnants le gouverneur sirotent de leur véhicule, insistant ceux de la prison à en fait autant. Kylie sortit la première dès qu'elle aperçue ne serais-ce qu'une mèche de cheveux de sa sœur.

Daryl la suivit, et Herschel, alla s'assoir sur un petit banc longeant la grange. Kylie ne pipât pas un mot. Trop préoccupé à dévisager sa propre sœur. C'était dingue comme elle pouvait lui ressembler. À croire qu'elles étaient sœurs jumelles, mais ce n'était pas le cas, c'était sa petite sœur, avec un an de moins seulement, mais sa petite sœur tout de même.

La ressemblance était plus que flagrante, comment pouvait-elle se ranger du côté de ce psychopathe, alors que sa sœur se trouvait de l'autre côté. Elle, se souvenait de leur enfance, de leur vécu, mais pourtant, elle faisait comme si de rien n'était.

«-T'as un problème? S'agaçât Leslie de voir Kylie la dévisager à ce point.
-Ouais, un gros même, répondit Kylie.
-Bah alors va s'y, dit moi, qu'est-ce qui se passe dans ta petite tête?
-Je me demandais juste comment tu faisais pour être avec une pourriture pareille, demandant Kylie, sourire aux lèvres.
-Qu'est-que ça peut te foutre?
-J'aimerais comprendre ces tout. J'aimerais être à ta place, pouvoir me souvenir de ce qu'on a vécu, j'aimerais pouvoir mettre des souvenirs sur ton visage. Mais tout ce que tu me donnes, c'est envie de gerber, tranchât-elle, essayant de faire exploser sa sœur. Leslie resta de marbre face aux paroles de sa sœur. Elle se tourne entièrement vers elle, l'affrontant du regard, abandonner ton ami, nan plutôt éjecter ton ami d'une voiture en marche, c'est une magnifique prévue d'amitié, poursuivait-elle en voyant que sa sœur ne répondrait pas.
-Écoute, je te dois rien, donc arrête de me les briser, se contentât de dire Leslie.
-Nan mais tu te fou de ma gueule? On est sœurs je te rappel! Et toi, tu préfères être contre moi, plutôt qu'avec moi.
-Kylie, arrête si tu veux pas que je t'en colle une. Tu sais rien de ce qui a put m'arriver, tu sais pas pourquoi j'agis comme ça, alors quant on ne sait, on se la ferme!
-Mais alors explique moi! Je pense quand même être capable de comprendre!
-Y'a rien à expliquer! C'est comme ça, ces tout, elle aurait voulu poursuivre, mais le gouverneur et Rick sortirent de la grange.»

Chacun parti de son côté, prenant place dans son véhicule respectif. Les deux jeunes femmes restèrent néanmoins là, l'une en face de l'autre.

«-Leslie magne ton cul, hurlât le gouverneur.
-Leslie tu peux encore venir avec nous, t'es pas obligés de rester avec lui.
-Si je le suis.. Dit-elle la voix brisée. Une larme s'échappât malgré elle, l'effaçant d'un geste brusque, elle soufflât un bon coup, rentre chez toi, si un jour on doit se retrouver, c'est parce que ce type sera mort.»