Chapitre 3.

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Maïra

Je marchai en direction des toilettes pour survivre à une énième crise de panique mais cette fois elle se stoppa net quand j'apperçus Jade et sa troupe en sortir. Je baissai rapidement le regard pour ne pas qu'elle me voit et-

Jade - Regardez qui voilà ! Mais c'est notre chère amie...

Je tentais de marcher plus vite mais quelqu'un m'agrippa fortement le polo pour me tirer en arrière. Propulsée par terre, j'atteris sur mes fesses sans moyen de défense. J'étais entourée par des filles aux allures plus superficielle les unes que les autres.

Jade - Alors quoi ? Tu ne te relèves pas ?

Elle tourna autour de moi comme un vautour autour de sa proie. Elle s'arrêta derrière moi et sans que je ne m'y attende elle mis un violent coup de pied dans mon sac avant de le décrocher. Je me relevai pour lui faire face tremblante de peur. Oui, elle m'effrayait... . Très vite, tous les regards étaient portés sur nous. Elle souriait maquiavéliquement en fixant mes cheveux. Elle s'approcha de moi et tira dessus. Je lachai un cri d'effroi. Elle se mit à rire et lâcha sadiquement.

Jade - Tu ne vaut pas mieux que ta salope de mère !

C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase... Elle n'avait pas le droit de s'en prendre à ma mère. Jamais.
Sans réfléchir, poussée par l'adrénaline, je lui tirait à son tour ses cheveux et lui mis un coup de genoux dans le dos.

Mauvaise idée...

Elle se retourna vers moi pour me sauter dessus et me rouer de coups. J'avais le nez en sang, la lèvre supérieure éclaté et les joues brûlantes. Elle était maintenant à califourchon sur moi. Dans ses yeux je pouvais discerner de la haine, de la colère, de la monstruosité. Les gens autour de nous s'écartèrent pour laisser passer plusieurs silhouettes. Mes oreilles se mirent à siffler sous les coups. Une silhouette retenait Jade et l'autre m'aida à me relever. C'était peine perdue car je ne tenais plus sur mes jambes. Je m'écroulai sur le sol et la dernière chose que je vis, ce fus Tania, le regard complètement désemparé.

Stéphanie

Il se racla la gorge pour nous faire comprendre qu'il était là. Alex se tourna dans sa direction et lui sourit. Il se dirigea vers lui sans aucunes hésitations.

Alex - Salut l'ami ! Comment ça va ? Dit-il en lui tendant sa main.

Paul détacha son regard du mien pour l'ancrer dans celui d'Alex. Après un long silence de mort Paul contourna mon ami sans même faire attention à sa main encore en suspension dans le vide. Il se rapprocha dangereusement de moi mais se stoppa à 1 mètre.

Paul - Alors ma chérie, belle journée ? Me questionna-t-il avec un sourire qui se voulait tendre

Je lui répondit d'un " Oui " tout timide. Il se rapprocha encore plus de moi, m'embrassa et me prit dans ses bras. Le contact de ses lèvres sur les miennes me dégoutait au plus haut point. Il se pencha alors vers mon oreille et me murmura pour que je sois la seule à l'entendre :

Paul - Dit à ton ami de partir s'il ne veut pas assister à ce que je vais te faire subir dans les minutes qui suivent ! Dit-il d'un ton sec et sanglant.

Sans attendre de réponse il se détacha de moi pour ouvrir un placard et y sortir une bouteille de vin. Il s'assit juste derrière moi en faisant un sorte de toujours avoir un œil sur moi. Il versa lentement le vin dans son verre. Je ne le voyais pas mais je savais qu'il me fixait. Je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure mais Alex n'avait pas à être témoin de ça. Je marchais donc vers lui en lui disant :

Moi - Je te raccompagne !

Il ne chercha pas à riposter et me suivit. Nous marchâmes silencieusement vers la porte toujours sous le regard attentif de mon mari. Lorsque je la lui ouvrit il me questionna du regard.

Alex - Tu es sûr que tout va bien ?

Moi - Oui Oui ne t'en fait pas pour moi !

Je le saluai de la main et attendit qu'il démarre la voiture pour fermer la porte. Une fois qu'il fut parti je me retournais courageusement en direction de mon mari pour affronter son regard plus que noir.

Paul - Depuis quand reçois-tu des hommes à la maison sans mon accord tu t'es cru où ? Au coin de la rue ? Me cracha-t-il

Moi - Pour ton information il est arrivé à l'improviste.

Il se mit à rire en avalant la dernière gorgée de son vin cul sec. Il se leva bruyamment de sa chaise et marcha d'un pas assuré dans ma direction.
J'eu un mouvement de recul quand il se trouva finalement à moins d'un mètre de ma personne.

Paul - Qu'y-a-t-il Stéphanie ? Ne me dis pas que tu as peur de moi ! S'exclama-t-il d'un ton moqueur

Il approcha lentement en me reluquant de haut en bas et me plaqua violemment contre la porte. Ses lèvres embrassèrent sauvagement mon cou puis elles descendirent vers ma poitrine. D'une main il coinça mes bras au dessus de ma tête et de l'autre il caressait mon intimité. Je me debattais comme je pouvais mais c'était peine perdue. Je fermai les yeux pour ne plus repenser à cette torture mais le téléphone l'interrompit dans sa tâche. Je pus reconnaître de là où j'étais le numéro du lycée. Paul allait répondre et je savais que s'il était arrivé quelque chose à Maïra il s'en prendra à elle. Il préférait les enfants discrets. Il fallait agir rapidement avant qu'il ne réponde.

Moi - Ça doit être mon père... il m'a dit tout à l'heure qu'il allait me rappeler. Mentis-je

Faites que ça marche...

Il passa une main nerveuse dans ses cheveux et m'ordonna d'aller répondre. Je posai ma main sur le téléphone mais il m'agrippa le bras et me dit :

Paul - J'en ai pas encore fini avec toi ! Je monte me laver !

Il monta et je décrochai.

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Tania

Cette salope a osé lever la main sur elle. Elle a de la chance d'être enfermé dans le bureau du proviseur et elle a intérêt à y rester si elle ne veut pas que je la tabasse à mon tour. Je n'arrive même pas à me concentrer sur le cours d'anglais tellement j'étais hors de moi. Et puis pauvre Maïra elle doit supporter son père et en plus cette hypocrite. De l'extérieur on pourrait dire que c'est une fille fragile mais en réalité elle est très courageuse. Ses blessures étaient tellement graves que les intervenants avaient dû appeler un médecin et évidemment... ses parents. Pourvu que son père ne vienne pas. La connaissant, elle doit être en pleine crise de panique. J'aimerais tellement être là pour elle comme elle l'a toujours été pour moi. Je baissais les yeux vers ma montre : 16h45.

Allez... Plus qu'un quart d'heure !

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Holà ! Voilà un autre chapitre ! Lu et relu et relu encore mais comme je ne suis pas un ordinateur il y a certainement énormément de fautes !😔

J'espère que ça vous plaira !💕😄

Allez... Ciao 💎💕🤗

Sous L'emprise De Mon PèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant