Chapitre 34.

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Précédemment

La police a été alertée par une voisine de la présence du fugitif dans une planque non loin du centre ville.
Paul décide de lever le camps pour mettre fin à son plan de tuer tous les éléments perturbateurs et de rentrer chez lui avec Stéphanie enceinte.

Omniscient

"- Paul !! hurla-t-elle de toute sa terreur et de son désespoir en tentant de défaire ses liens. Je t'en supplie non, Non, il y a certainement d'autre façon de régler cela. Je t'en supplie... Paul..." 


Un peu plus tôt dans la journée

J'avais la tête qui tournait, l'estomac en ruine. Ce bébé dans mon ventre allait causer ma perte. Paul m'avait soigneusement attaché à son lit pour éviter toute potentielle fuite. Cette nuit a été des plus atroce... . Horrible. J'aurais préféré ne jamais m'en rappeler. Lors des rares moments où je pouvais hurlais, les seules occasions pour moi de dégager ma peine, il me giflait très fort avant de me ruer de coups de poing pour que je la ferme. Il n'avait aucun respect pour le fait que je sois enceinte. Des le moment où il avait cessé sa torture et durant toute la nuit, j'avais pleuré. 

- Bonjour mon cœur, bien dormi. dit-il en rentrant dans la chambre encore mouillé de sa précédente douche.

Il se pencha pour m'embrasser mais je détournais la tête. Mauvaise idée de le contrarier de si bon matin. Il m'empoigna la gorge fermement pour m'empêcher de tourner la tête et recommença son geste.

- Ne commence pas Stéphanie ! Je suis de très bonne humeur aujourd'hui ! s'exclama-t-il souriant.

- T'a couché avec une autre de tes putes c'est ça ?

- Bien essayé mais non ma puce ! Et ne t'en fais pas, tu ne tarderas pas à savoir pourquoi ! 

Paul de bonne humeur c'était la pire des choses croyez moi. Je me rappelais toujours de ce qu'il m'avait confié hier. Son plan de tuer Maïra était terrible, affreux. 

- Paul ? marmonnais-je

Il se contenta d'un Hmm... pour me répondre. 

- Tu... tu... ne penses pas que toi et moi... ça... ça ne marcherais pas. Si... si jamais tu touches à Maïra on ne sera plus les mêmes nous deux... Nous... . 

Il se retourna et s'avança d'un pas décidé vers moi, les yeux noirs de colère.

- Chef... l'interrompit son ami, Il faut que je vous parle. 

- PAS. MAINTENANT. 

- C'est urgent, Paul ! reprit-il

Il grogna très fort et se rendit dans la salle de bain pour enfiler un pantalon. Ma main toujours menottée aux barreaux du lit, son acolyte et moi étions là, face à face.

- Pourquoi faites vous cela ? Il vous paye c'est ça ? C'est un monstre et vous... vous... .

Il garda la tête baissée comme un enfant que l'on venait de punir. 

Sous L'emprise De Mon PèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant