Chapitre 11.

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Tania

Je descendis de mon bus peu joyeuse...  Bryan ne m'as pas envoyé de messages ce week-end... .
Je rejoignis Maïra qui était déjà là. Elle ne tenait pas en place, elle semblait nerveuse. C'était la première fois qu'il n'y avait pas de raison logique, je veux dire, d'habitude elle est soit entourée de personnes, soit avec quelqu'un qui lui faisait peur ou avec Thomas. Là, rien de tout ça. Elle était seule et nerveuse. J'avais l'habitude d'anticiper le comportement de ma Meilleure mais je dois avouer que là, elle m'inquiétait.

Moi - Maïra ? Tout va bien.

Elle se tourna vers moi et je pus distinguer des larmes qui ont coulé.
Sans dire un mot elle me prit dans ses bras. Mon inquiétude se faisait beaucoup plus présente.

Moi - Qu'est ce qui s'est passé ? C'est ton père ?

Maïra - En quelques sortes... murmura-t-elle Mon parrain a fait un sorte que ma mère et moi puissions s'en aller loin de Paul. Mais je ne pourrais plus jamais vous revoir. Quelques une de ses larmes glissèrent jusqu'à mon épaule.

Moi - On s'en fout de nous ! Tant que tu es heureuse et en sécurité ! Sache que je t'aimerais toujours ! Où que tu sois et quoi que tu fasse !

Mes répliques furent la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle explosa en larmes. Toujours blottie dans mes bras, je resserais notre étreinte.

Maïra- Le dis à personne s'il te plaît !

J'hochai la tête en guise de réponse. Ça n'est pas facile d'être une enfant battue. Son parrain, je ne le connaissais pas, mais cet homme méritait un oscar. C'était la plus belle chose qui aurait pu lui arriver. Même si nous devons être séparées pour qu'elle soit heureuse, ça ne me dérangeait pas... pour elle je ferais nimporte quoi. Alia arriva et nous lui expliquâmes la raison des larmes de notre Meilleure.

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Maïra nous avait expliqué à la cafet qu'elle ne savait pas quand elle partait ni où elle allait. C'était pour des raisons de sécurité. Cependant, j'avais vraiment peur pour elle. D'après ce qu'elle me racontait son père n'était pas quelqu'un qui aimait rigoler... . Si jamais il savait ce que son parrain était en train de fabriquer, ils "au pluriel" auraient d'énormes problèmes. Mais bon... comme ma mère me dit toujours, qui ne tente rien n'a rien. Je leur souhaite de réussir à être heureux.

Thomas- Bonjour !

Je l'avais presque oublié celui-là ! Est-ce que Maïra lui avait parlé ? Je ne pensais pas. Elle me l'aurait dit.

Moi- Salut !

Thomas - Tu saurais où est Maïra ? Faut que je lui parle.

Moi- Près des escaliers du bâtiment C peut-être... elle aime bien rester par là !

Il me répondit d'un "ok" avant de partir dans sa direction. Un batard jusqu'au bout !

Maïra

Alia- Je suis sûre qu'il est encore avec des filles à l'heure qu'il est !

Moi- Les mecs ne sont que des cons de toutes façons !

Vu la façon dont Thomas m'avait traité. Il m'avait, je cite, demandé à ce qu'on reste comme des "amis" car selon lui, je n'étais pas à sa hauteur ! Mais quel batard ! Je le détestais au plus haut point. 

Sous L'emprise De Mon PèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant