Sous L'emprise De Mon Père

Chapitre 22.

Omniscient

Par une pluvieuse nuit de février 2016, un jeune homme nommé Alexandre MARQUEZ fut tiré de son sommeil en sursaut par un bruit des plus étrange.  En effet, le jeune homme était persuadé que quelque chose se déplaçait chez lui. Il s'assit sur son lit et scruta attentivement la pièce qui était visiblement vide. L'obscurité de sa chambre ne le rassurait pas du tout mais il finit par se convaincre que ce n'était rien d'important et se rendormit. Il fut en la compagnie d'une charmante jeune femme. Sa silhouette était dessinée à la perfection, ses yeux miroitant et ses cheveux bouclés, elle se rapprochait de la perfection divine. Il rêvait de la chère Lucie ROSE, la jeune femme qui avait été assassinée il a quelques semaines de cela. Il rêvait de ses baisers qu'ils échangeaient amoureusement. Ils rêvait de leurs soirées passées ensemble. Il rêvait de son rire angélique et de l'annonce stridente de sa mort à la radio. Petit à petit son visage disparut au grand désespoir de notre ami. Perturbé par ce rêve aux allures de cauchemars, il se réveilla de nouveau. Désemparé, il décida de se blottir dans son canapé en compagnie d'une bouteille d'alcool comme à son habitude depuis quelques semaines. Mais les fameux bruits de pas qu'il avait cru entendre ne s'étaient pas arrêté. Et c'est à ce moment que Mr MARQUEZ compris que sa vie était en danger. 

En une minute que ce passe-t-il dans le monde ? Des tonnes et des tonnes de choses. Par exemple, Des millions de bébés naissent et au contraire, des millions de personnes meurent. Des bagarres éclatent, des larmes coulent, des gens pleurent, d'autres cris, de stupeur ou d'amour... . Voulez-vous savoir que c'est-il passé en une minute ce soir là chez Alex ? Très bien, voici la suite : 

Il descendit au salon en prenant soin d'allumer toutes les lumières de chaque pièce devant laquelle il passait pour se rassurer. Eh oui, il avait tout d'un vrai homme mais question film d'horreur, il avait le courage d'un enfant de 8 mois, autrement dit, aucun. Finalement debout devant le téléphone, il le décrocha rapidement mais un fracas de verre éclaté retentit. Il n'en fallut pas plus pour effrayer ce grand bonhomme. Ses doigts tremblaient sur le fixe et son cerveau refusait de se souvenir du numéro d'urgence de la police. 

"Calme toi merde, réfléchis ! Réfléchis !" 

Il tremblait de tout son être. Son cœur fit un bond quand une voix lui indiqua de lâcher le téléphone encore enfoui dans sa main. Il n'osa pas se retourner mais entendit les couinements des chaussures de son ravisseur sur les carreaux. Qu'auriez-vous fait à sa place ? Certainement rien, vu votre courage... . Mais lui, il prit le peu de force qu'il lui restait pour se retourner et envoyer le téléphone sur son agresseur présumé. Il courut pour tenter de sortir mais l'intrus l'a devancé et à verrouillé toutes les portes de la maison. Il était prit au piège sans le savoir.Plus il constatait que les issues étaient scellée, plus il angoissait. Son agresseur, lui, marchait tranquillement en attendant que sa victime suffoque de peur. 

Alex complètement affolé s'enferma dans la salle de bain en pleine panique. Il faisait une grosse crise et ne pouvais plus contrôler le rythme de sa respiration. 

"Ouvre moi ! De toutes les façons tu es coincé... Ouvre !"

"Allez vous faire foutre ! Que me voulez vous ?" 

Pas de réponse, Juste des éclats de rires malsain de l'autre côté de la porte. L'étranger frappait sur la porte de plus en plus fort puis d'un coup, le néant. Aucun bruit, tout était redevenu calme, tellement qu'Alex vint à se demander est-ce-qu'il rêvait. Mais non, il avait bien entendu quelqu'un lui parler. Il fallait appeler la police mais comme dans tous les films d'horreur digne de ce nom, il n'y a pas de téléphone dans la salle de bains et les jalousies sont trop petites pour y glisser un bras. Toujours en situation de stress Alex décida d'ouvrir la porte. Personne. Rapidement il se dirigea en toute discrétion vers le salon.  Mais il ne savait pas qu'il plongeait droit dans la gueule du loup. Il passa par le couloir où son agresseur l'attrapa et lui recouvrit les voies respiratoires avec un produit qui l'endormit à la seconde. Il était prit au piège... .