Chapitre 18.

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Bonne année à vous ! Je vous souhaite tous mes voeux de bonheur. Soyez heureux, soyez en bonne santé, accomplissez vos rêves et surtout VIVEZ ! 🎊🔥

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Omniscient

2 mois plus tard
Veille du jour de la rentrée

Maïra- Je suis super anxieuse maman. Je serai nulle et on va me refuser à coup sûr.

Steph' - Ne sois pas si pessimiste !

Maïra - Mais maman... c'est vrai quoi, regarde moi. Finalement, Paul avait peut être raison... .

Steph' - Ne me fais pas chier ! Tu as du talent, du potentiel. Ma chérie dès ton plus jeune âge j'ai su que tu pouvais réaliser des choses extraordinaires. Mon travail est de te donner l'essentiel pour que tu ailles loin, ton job à toi, c'est d'y croire, de marcher un pied avant l'autre jusqu'à la ligne d'arrivée.
Certes, tu n'a peut-être pas le talent d'une championne mais tu as le mental ! Si tu n'est pas prise, alors je trouverais une autre école. Crois en toi mon chat, et... fais moi plaisir oublie cet homme atroce qui a pour nom Paul !

La jeune ado hocha la tête. Plus déterminée que jamais. Elle était déterminée à y arriver quoiqu'il puisse arriver. Et tout ça, juste pour sa mère. Quel mental. Pour se changer les idées, Maïra descida de prendre son portable, ses écouteurs et alla demander à sa voisine de l'accompagner faire un tour de quartier à pied.
Ce qu'elle ne refusa pas bien evidemment.

Le tour s'avérait bénéfique pour les deux adolescente stréssée de leur rentrée prochaine. Il faut dire que rire avait détendu l'atmosphère.
Après un virage, des rires et des cris étaieeent audibles. Ils provenaient d'un terrain où jouaient plusieurs personnes de tout âges. De 6 à 55 ans a peu près.

Angie- Ce sont les voisins. Ils ont l'habitude de s'amuser comme ça chaque après-midi plein de soleil.

Maïra- T'as l'habitude d'y aller ?

Angie- Non mais lorsque ma mère m'envoie chercher le pain, je m'arrête pour les regarder.

Un sourire timide s'afficha sur les lèvres d'Angie et un des plus suspicieux se dessina sur celles de Maïra comprenant que son amie ne regardait pas LES joueurs mais un en particulier. Angie changea de sujet et préféra poursuivre leur route.

Suite à près de trois quarts d'heures de marche et sous les plaintes incessante de Maïra, les filles firent une pause. Elles se trouvaient juste en face de leur future école et pour la première fois depuis le début de cette promenade, le silence était omniprésent. Le temps était à la reflexion. Tout semblait aller mieux, le calme, le bruit des oiseaux... et merde il pleut.

Les filles coururent dans le grand bâtiment. Essoufflée et complètement incapables de reprendre leur souffle, elle décidèrent en choeur de rentrer en tram. Et elles éclatèrent une nouvelle fois de rire. Le bonheur était lisible sur le visage des jeunes ado.

- Martinique -

Le chef de la police de recherche, tenait bien sa réputation. En effet aucun criminel n'avait failli à son équipe. Il avait le flair pour ça.  Alors bien evidemment que lorsqu'il se retrouve fasse à un énorme fossé, ses nerfs commencent à chauffer. Depuis la perquisition chez Mr ALIN, plus rien... . Sans compter que cette affaire passionait les médias qui ne faisaient que fourrer leur nez là où il ne fallait pas.

Cela faisait maintenant une semaine qu'il ne dormait plus. Il sentait que quelque chose de grand se déroulait juste sous son nez mais quoi... ? Plus aucun de ses collègue n'osait lui adresser la parole de peur de se manger sa colère en pleine face. L'interrogatoire n'avait servi à rien, puisque Mr son avocat au costume cravate était arrivé à faire taire son client. Cette affaire tournait en rond et le chef n'était pas très en joie.

Il a suffit d'un meurtre pour que tout commence, d'une perquisition et puis tout s'est évaporé.

- Chef ! Chef ! Cria la nouvelle recrue plus déterminée que jamais à prouver sa valeur au Grand Patron.

- Pourquoi courez-vous Lieutenant ? Qu'y a t-il de si important qu'il vaut la peine de courir telle une proie poursuivie par son prédateur ?

Complétement essouflé, le jeune employé s'assit sur une chaise afin de reprendre ses esprits. Il but une gorgée d'eau fraîche et sortit calmement :

- Un appel anonyme... cette personne nous confirme nos doutes... Paul ALIN est un mari violent !!

Maïra

Un... deux... trois... pointes. Quatre... cinq... souplesse.

Mon cerveau n'était plus à mon service. Après des heures et des heures intensives de danse et d'exercices, il refuse de coopérer. Je le comprend, et c'est même un miracle qu'il ait réussi à tenir jusqu'ici. Tout est très technique dans ce "sport". Ces temps ci, ma mère ne faisait plus énormément d'efforts. Elle en était à l'équivalent de trois mois. Trop hâte de savoir si j'avais une soeur ou un frère. Peu m'importait, tant que cette petite personne était en bonne santé, tout irait au mieux. Parfois il m'arrive de me dire que ce voyage, cette nouvelle vie, c'est le paradis avant l'enfer. J'étais quelque part sûre que Paul n'allait pas chômer pour nous retrouver et que quand ce moment arrivera, rien ne sera plus parfait.

Flashback

Maman - C'est chouette les bon points ! Ça prouve au Père Noël que tu as été très sage cette année.

J'en étais trop trop fière de ce bon point que j'avais eu. Il allait rester à vie dans mon esprit.

( Pause omniscient : La mère de Maïra a tenté de s'échapper de Paul mais il les a retrouvé. Il les a enfermée dans la maison avec un de ses hommes a chacunes des portes en attendant son retour.
Maïra ne comprend pas ce qu'il se passe et sa mère fait tout pour ne pas lui transmettre sa peur de mourir. Elle se dit que quoiqu'il puisse lui arriver à elle, Maïra n'en subira rien. Malgré la peur et le stress qui la paralysait, elle souriait à chacune des répliques de son petit ange, mais elle réfléchissait à un endroit où cacher sa fille à l'arrivé de son demoniaque mari. )

- Dansons la capucineuh, il n'y a pas de beurre chez nous. Il y en a chez la voisineuh mais....

Maman - Chérie, écoute maman. Toi et moi on va jouer un jeu très drôle. Elle ne pu retenir les larmes sur son visage inquietant sa fille. Va te cacher derrière le deuxième porte de l'armoire et...

- Non... veut pas jouer. Pleura la petite fille.

Maman - S'il te plaît chérie, c'est très important Maïra. Fais le pour moi. Va vite, cours chérie, prends ta poupée et ne sors, que si c'est maman, ou la police, qui t'appelle. Je t'en supplie chérie.

- Maman j'ai peur... .

Maman - Il faut pas ma chérie ! Allez va mon coeur... va.

- Tu viendras me chercher hin ?

La mère hocha la tête, sans aucune certitude de réponse. Maïra partit avec sa poupée dans le second fond de l'armoire comme lui avait dit sa mère.

-Faut pas avoir peur poupée, maman a dit que faut pas... . Elle tremblait. Maman va aller bien. Elle viendra nous chercher de toutes façons... hein qu'elle viendra...  hein...

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Je n'ai rien à dire cette fois, alors je vous laisse là.


Sous L'emprise De Mon PèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant