Après avoir déjeuné dans un petit restaurant indien à l'abri des regards qui pourraient se poser sur le célèbre Anthony Stark, celui-ci nous annonce que nous avons quartier libre pour cet après-midi. D'après lui, FRIDAY n'est pas prête de trouver notre fameux vilain et il pense qu'un petit break pourrait nous faire du bien. Il nous donne de l'argent pour nous payer ce que nous voulons et promet que pendant notre absence momentanée, New York sera protégée comme il le faut.
Les rues du Connecticut sont vraiment très chaleureuses. Des arbres fleurissent les trottoirs et les parcs sont aussi nombreux que les buildings à New York. Peter et moi passons une réelle après-midi normale, loin de tout souci. Le plus important dans tout ça, c'est que nous sommes seulement lui et moi et tous mes problèmes disparaissent de mon esprit le temps de ces quelques heures. Nous déambulons dans les parcs en riant de tout et de rien et en nous prenant la main. J'ai l'impression que la rancœur d'hier est bien loin et nous agissons comme de vieux amis. Peter, qui a pensé à apporter son appareil photo, prend des clichés des paysages verdoyants et même de moi de temps en temps. C'est un photographe très talentueux, il faut le dire.
Au bout de deux longues heures, nous décidons de nous poser sur un banc près d'un arbre au feuillage conséquent qui nous accorde un peu d'ombre. Peter me montre alors les photographies qu'il a prises. Beaucoup sont réussies, mais la plupart des miennes sont floues parce que je bouge ou que je ris. Il en arrive enfin une sur laquelle je regarde l'horizon d'un lac. On dirait une affiche de film. Une légère brise soulève ma crinière brune et le soleil éclaire mes yeux.
- Tu es magnifique sur celle-là, commente Peter.
Je tourne la tête vers lui et rougis instantanément en me rendant compte de la proximité de nos visages. Je me mords l'intérieur de la joue, je ne peux pas faire ça, je me suis promis de ne plus l'embrasser jusqu'à ce que mes pensées soient enfin démêlées.
Peter détourne en premier le regard et continue de me montrer ses photos, il a l'air d'avoir compris. Pourtant, une boule se forme dans mon estomac, ça me fait mal de le voir comme ça. Finalement, j'essaie d'oublier ce petit accroc et nous restons un instant à discuter sur le banc.
Happy a dit qu'il viendrait nous chercher devant le petit restaurant à dix-neuf heures, il nous reste une bonne demi-heure. Je le fais remarquer à Peter qui s'étonne qu'il soit si tard.
- On ne voit pas le temps passer quand on est avec toi ! s'exclame-t-il.
Je glousse et le remercie. Un silence s'abat entre nous, puis Peter se retourne pour regarder l'arbre.
- Il est haut, fait-il remarquer. Je te parie que je peux y grimper.
Je fais une drôle de moue puis scrute l'arbre. Il fait bien cinq mètres de hauteur.
- Alors, je te lance le défi de monter là-haut.
- Défi relevé !
Peter grimpe alors sous mes yeux ébahis. Il s'enfonce dans les feuillages et je finis par ne plus le voir. Après de longues secondes, je l'appelle, mais aucune réponse. Je suis au pied de l'arbre et ça commence à m'inquiéter. Je regarde alors le tronc et soupire. Il va également falloir que je monte pour aller vérifier que tout va bien.
Je m'apprête à le faire quand quelque chose me bloque le chemin. Je pousse un cri en reconnaissant Peter. Il a la tête en bas et je remarque qu'il se tient à une branche à l'aide d'une toile. On dirait une vraie araignée comme ça.
Je m'approche de lui et fais les gros yeux.
- Tu m'as fait peur !
- Désolé, ricane-t-il. Mais cet arbre est haut. En tout cas, j'ai relevé le défi. Qu'est-ce que je gagne ?
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Outbreak Tome 2 ► Marvel ✓
Fanfiction| FANFICTION TERMINEE | "Even the darkest night will end and the sun will rise" - Victor Hugo Tome 2 - Destruction Après sa confrontation avec Steel Laser, le robot qui a bien failli détruire sa ville et tuer ses proches, Evangeline Mulligan a...