D'accord, je vais donc intégrer les suggestions tout en restant fidèle à ton style et à ton texte d'origine. Voici une version retravaillée avec des ajustements subtils pour approfondir l'ambiance, les émotions et les dialogues tout en préservant ta voix narrative.A l'heure du déjeuner, je cherchais Amaury des yeux dans le hall.
Je devais contenir mon mécontentement. Si je laissais transparaître quoi que ce soit, il se douterait de quelque chose. Je ne devais montrer aucun signe d'attachement envers elle. À cause de lui — "d'après Aria en tout cas" — elle avait mis un terme à notre... comment dire... pseudo début de relation.« On est vraiment pas faits pour être ensemble. On ne devrait pas être ensemble. »
Cette phrase résonnait en moi avec une logique implacable, mais je refusais d'y croire. J'étais bien trop attaché à elle désormais. Elle m'en voulait, et je comprenais pourquoi.
Aucune trace d'Amaury. Je saluai les généraux et lieutenants attablés, déjà au digestif. Mon appétit, lui, avait disparu. Le général Zeman m'interpella pour m'ordonner d'accueillir un nouveau convoi de Juifs arrivant d'Alsace. Cela ne s'arrêtait donc jamais. Peu enthousiaste à cette idée, je m'exécutai malgré tout. Cent cinquante-huit noms, barrés un à un sur la liste.
Principalement des femmes et des enfants. Je leur ordonnai de me suivre pour une inspection médicale. Puis vint le triage : ceux qui étaient valides, et les autres... Seuls les premiers auraient « la chance » d'aller aux douches avant de continuer leur calvaire ici.Après avoir accompli cette tâche, je me dirigeai vers l'atelier de couture.
Je voulais comprendre ce qui s'était passé avec Nina. Le vent froid s'insinuait sous mon col, me glaçant jusqu'aux os. En entrant dans le bâtiment, les souvenirs de cette soirée avec Aria me revinrent en tête. Elle n'était plus qu'un souvenir douloureux à présent.Ne sachant pas à quoi Anna ressemblait, je demandai à une surveillante de me montrer celle qui portait ce prénom. Trois filles s'appelant Anna se trouvaient là. Je précisai que je cherchais celle dont la sœur s'appelait Nina.
— Pourquoi voulez-vous savoir ça, mon lieutenant ? demanda la surveillante, méfiante.
Je lui lançai un regard irrité. Elle comprit aussitôt et m'indiqua la bonne Anna, visiblement gênée. Je m'avançai vers elle. Elle avait la tête baissée, concentrée à coudre quelque chose.
— Anna ? dis-je.
Elle releva la tête, révélant un visage blafard, abattu. Son regard me glaça. Tant de tristesse sur ces traits tirés. J'en eus la chair de poule.
— Oui ? répondit-elle d'une voix rauque.
— Suis-moi. J'ai besoin de te parler.
Toutes les têtes se tournèrent vers nous. Je toussotai, agacé, pour les inciter à reprendre leur travail. Une fois à l'écart, je commençai mon interrogatoire, tentant de ne pas être trop brusque.
— Tu es bien Anna, l'amie d'Aria, n'est-ce pas ?
Elle sembla méfiante.
— Oui.
— Je suis aussi un ami d'Aria.
— Je ne comprends pas, dit-elle, surprise.
— C'est moi qui l'ai aidée à rentrer lorsqu'elle est venue te voir, toi et ta sœur, l'autre soir.
Elle resta silencieuse, la méfiance toujours présente dans ses yeux. Elle ne voulait pas trahir Aria.
— Tu n'as rien à craindre. Je suis Hantz.
— Le lieutenant au smoking ?
— Aria t'a parlé de moi ?
— Brièvement.
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Je suis tombée amoureuse de mon ennemi ...
Ficción históricaJ'ai essayé de résister. Mais rien à faire il m'avait envoûtée. Malgré nos différences, malgré la haine que je devais avoir à son égard. Il n'en était rien. Je l'aimais il m'aimait. Il était le paradis dans mon enfer. un amour interdit dans un décor...