| Kira |
- Ravi de te revoir, petite.
Ses lèvres s'étirent de plus en plus. Je me redresse et essuie mon œil. Masato ... Tu vas me le payer. J'attends ce jour depuis que ma mère est morte. Et cette fois-ci, je ne le laisserais pas me maîtriser. Je le tuerais, quitte à mourir !
- Crèves. Dis-je calmement avant de disparaître.
Et je réapparaîs aussitôt, mon katana de dégainé, derrière lui. Masato fait volte-face et bloque mon coup avec son avant-bras. J'entends un bruit métallique et aucun sang ne coule sur ma lame, puis quatre griffes en argent sortent de la manche de son manteau et Masato donne un coup avec son bras pour me dégager. Je me rattrape comme je le peux, au sol et reste dans cette position. La pointe de mon katana est mise vers l'arrière, alors que je le tiens de la man droite.
- C'est tout, Kira ? Me demande Masato, provocant.
- Non. Ça ne fait que commencer !Je me reprends très vite et me relève avant de me remettre en garde. Ça me rappelle des souvenirs d'être sur le toit d'un hôpital et me battre contre quelqu'un ... Sauf qu'aujourd'hui, c'est contre un enfoiré que je me bats, et non contre un ami. Arrêtes, ne pense pas à lui maintenant ! Non, je ne peux pas penser à lui.
- Surtout qu'il est mort ! Murmure-je avant de foncer sur Masato.
Il ne bouge pas et sourit. Il pense que je ne suis qu'un gamine, mais il se trompe. J'ai bien changé, et je le tuerais de mes mains. J'utiliserai même mon Sharingan, mais seulement à la fin. Pour l'achever. Avant, je dois le torturer !
Pendant de longues minutes qui me paraissent interminables, on se bat sans jamais toucher gravement l'autre. Masato bloque mon sabre avec ses griffes et je fais de même. Je doid dire que même si je porte continuellement mon katana, je n'ai jamais appris à l'utiliser entièrement. Je n'ai jamais eu de maître, et il a surtout une valeur sentimentale. Il appartenait à ma mère, qui elle même l'avait reçu de Fugaku. Alors je l'ai gardé, et je me suis entraînée seule pour pouvoir le manier correctement, mais je n'y arrive pas totalement.
Masato me donne un autre coup, je le bloque avec mon katana. Ses griffes coincées avec ma lame, nous nous faisons face. Son regard joueur me défie, alors que je le soutiens.
- Je me demande si tes petits chiens s'en sortent, face à mes colosses. Rit-il.
Sa remarque me fait douter et en une fraction de seconde, Masato me désarme (envoyant mon sabre au sol, plus bas) et pointe ses griffes d'argent sur ma gorge.
- Échec et Mat. Expose-t-il, fièrement.
- Pas encore !Je lui donne un coup de pied dans l'adomen pour me dégager et recule. Je sors trois kunai et les lance. Immédiatement après, je fais trois signes de la main et cri :
- Katon, Kasai no kunai !
Aussitôt, mes kunai prennent feu et Masato réussit à en esquiver un. Le deuxième, il le dévie, quant au troisième ... Il se plante dans sa cuisse. Son sang qui coule et son gémissement me fait sourire, alors je ne m'arrête pas à là. Je fonce sur lui pour lui donner un coup de pied mais disparaît avant de brutalement réapparaître derrière lui et de lui donner un coup de pied qui le fait chuter du toit. Je m'accroupis sur la rambarde et continu :
- Katon, Kasai no Ryu !
Je souffle une énorme flamme ardente qui se dirige vers Masato. Au fur et à mesure, elle se transforme en un dragon de feu, énorme, avec des yeux rouges. Sa gueule s'ouvre et dévore Masato. Ou plutôt ... Son clone -vu le bruit-. Mon dragon détruit alors le sol et fait trembler le bâtiment. Trois autres explosions retentissent simultanément et je lève les yeux vers le Sud. J'aperçois une silhouette s'échapper et je sais que c'est Masato. Je décide de le prendre en chasse, oubliant totalement Konoah. J'attrape trois Shuriken et les garde en main puis j'augmente le pas. Une fois assez proche, j'en lance un mais il rate et vient se planter dans un mur, frôlant de près un Ninja.
- Merde !
Le deuxième par contre ne rate pas sa cible et Masato chute une seconde fois. Il se rattrape sur un toit plus bas et continu sa course. Je le vois courir vers la sortie, et ma soif de vengeance est plus forte que ma raison alors je le suis. Je le suis à travers la forêt, je le suis en l'attaquant de plusieurs côtés. Je le suis même en sortant du territoire annexé à Konoah. Je le suis même quand le jour tombe et je le suis jusqu'à ce qu'il disparaisse. Je m'arrête alors sur une branche et attends quelques secondes. Il est vraiment parti ... Mais si je veux le retrouver, je dois invoquer Caïn. Même s'il fait nuit.
Alors je saute sur le sol et m'accroupis, posant un genou au sol :
- Kuchiyose no Jutsu ! Caïn !
Soudain, une immense fumée grisâtre apparaît sur l'énorme cercle d'inscription et j'entends un grognement. La fumée se dissipe, laissant un loup blanc aux yeux verts, portant une veste de kimono de la même couleur (avec le Ying et le Yang au dos) et un traditionnel collier bouddhiste bordeau (où un Yens doré y est accroché) autour de son cou. Il est grand, assez gros et s'assoit en face de moi en baissant la tête. Je fais exactement la même chose et nous relevons tous les deux la tête au même moment.
- Kira ? Sa voix est grave, presque gutturale.
- Caïn. Le salut-je, Je suis contente de te revoir.
- Cela fait bien longtemps en effet ... Que puis-je faire pour toi ?
- Tu dois retrouver la trace de quelqu'un. Rapidement ! Le presse-je.Je lui donne alors un shuriken ensanglanté que Masato a fait tomber en sortant du village. Caïn le renifle avant de se lever et de courir vers le nord. Je le suis sans discuter alors que la nuit commence à tomber.
Je dois le retrouver, je dois le tuer ! Et cette fois-ci, j'utiliserai mon Sharingan.
Yo yo yooo :D
Voilà mon chap' ! On se rapproche de la fin de la partie 1 ! Ah j'ai hâte de la finir ** !!!
Sinon, il vous a plu ce chapitre ? Vous savez que j'ai galèré à l'écrire hein ! Oui monsieur u.u ! En plus j'ai eu des bug 😨 !Bon, c'est pas tout mais je vais manger moi !
Bon appétit les gars !Keur
xKira.
VOUS LISEZ
Sharingan De Mort - | Naruto |
Fiksi PenggemarEt si le grand Sasuke Uchiwa n'avait pas seulement qu'un frère ? Kira Uchiwa, 26 ans, fille cachée du grand Fugaku Uchiwa. « - À tous les Ninjas bientôt condamnés par leur village pour avoir transgressé une stupide règle, et à tous ceux ayant fuit...