Chapitre 7 • Intimes et Sauvée par un prince

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Sur ces paroles il avait pris mes mains dans les siennes. Je le regardais dans les yeux et lui souris tendrement, il esquissa un sourire qui en ferait fondre plus d'une et je me noyais dans la contemplation de cet être si parfait et mignon.

J'éprouvais une grande affection pour lui, il m'attirait comme un aimant. Puis il me serra contre son torse en signe d'apaisement. Puis il se crispa sans que je sache pourquoi.

Il me releva le menton, me forçant à le regarder droit dans les yeux puis me demanda :''-Dis moi que ce n'est pas l'odeur de Peter que je sens sur toi...

-D'accord je ne te le dirais pas.''

Il poussa un cri de rage et me plaqua au mur qui se trouvait derrière. Il tira sur mes vêtements pour dénuder mon épaule et plongea la tête vers mon cou. Il couvrit celui-ci d'une volée de baisers, de l'oreille jusqu'à la clavicule en remontant légèrement vers la nuque.

''-Qu'est-ce que tu fais ?'',articulais-je tant bien que mal. Ses baisers étaient exquis il provoquaient des milliers de frissons sur ma peau qui descendaient jusque dans le bas de mon dos, le long de ma colonne vertébrale.

Il répondit par un grognement et continua. Il lécha une zone et je sus ce qu'il allait faire, il voulait me mordre. Maintenant j'en étais certaine, Léo était comme moi et Peter. Je me sentais toute molle,je tentais de résister mais ma volonté s'étiola quand il me mordilla.

Il mélangea coups de langue et de dents. Ce que nous faisions me semblait encore plus intime qu'un baiser. Je ne pouvais pas lui résister chaque parcelle de mon corps aspirait à ce qu'il me morde.

Une partie de moi voulait le laisser me vider de mon sang,me faire perdre la tête. Sans m'en rendre compte j'avais passé les bras derrière son dos et j'empoignais avidement son tee-shirt.

Désireuse qu'il le fasse, je ne pouvais penser qu'à ça,j'inclinais légèrement la tête lui accordant un meilleur angle.Comprenant immédiatement et face aux réactions de mon corps Léo s'empressa de planter ses canines dans mon cou.

Je poussais un cri de plaisir. C'était différent d'avec Peter, c'était plus puissant,mon plaisir était décuplé par dix. Les endorphines de Léo devaient être encore plus fortes.

Léo aspira et je le laissais faire, c'était jouissif et merveilleux. Je poussais un autre petit couinement lorsqu'il aspira plus brutalement. J'étais à sa merci.

Lorsqu'il arrêta, j'en voulais encore, mais j'étais trop faible et j'avais la tête dans les nuages. Léo passa un bras sous mes genoux et l'autre sous mon dos et me porta jusqu'à ma chambre, dans le silence.

Je passais mes mains derrière sa nuque et me serrais contre son torse et ses abdominaux. Il me déposa sur mon lit et remonta mes draps sous mon menton.

Il embrassa mon front avant de dire :''-Il est tard, repose toi, dors bien, mon ange.'' J'étais tellement exténuée que je m'endormis dès qu'il eut fermé la porte de ma chambre.

"-Lâchez-moi,lâchez-moi, non !!'' C'était moi qui criais enfin le moi que je ne pouvais pas contrôler, celui de mes rêves mais je ressentais tout ce qu'elle ressentait. Elle était apeurée, terrifiée elle criait et se débattait.

''-Non, ne me touchez pas !''

Mes agresseurs dont je ne voyais pas le visage m'enserraient les poignets et les chevilles et tentaient de m'immobiliser. Ils étaient trop forts pour moi. Mes bras étaient si frêles et je portais une robe en haillons bien trop grande pour moi.

L'un d'eux réussit à s'immiscer entre mes jambes et à écarter mes cuisses malgré mes efforts pour l'en empêcher. ''-Ne t'inquiète pas petite, on veut seulement s'amuser...'', dit-il en retroussant ses lèvres dans un sourire pervers et terriblement horrible.

Je frémis de dégoût et au moment où je commençais à perdre espoir, l'homme qui se trouvait quelques secondes auparavant devant moi disparu. J'entendis un gros bruit et le vis par terre assommé à l'autre bout de la pièce sombre dans laquelle j'étais.

Je supposais que je me trouvais dans une étable délabrée dont les odeurs me rappelaient les excréments et l'urine de vache. Celui qui m'entravait les poignets eu vite fait de disparaître à son tour et se retrouva plaqué le visage en sang contre le mur par une personne de très grande taille portant un long manteau noir dont il avait rabattu la capuche sur son visage.

A supposer que ce soit un garçon je n'avais aucune idée de qui ce pouvait être sur le moment puis je me souvins qu'une seule personne apparaissait dans mes rêves.

Le troisième homme rejoignit ses deux acolytes mis KO par un coup de poing dans le ventre et un autre en pleine figure. L'homme à la capuche me tendit une main que j'agrippais volontiers pour me relever. Il me sortit hors de cet endroit lugubre en me tirant par le poignet.


''-Attendez !'', lui criais-je mais il ne ralentit pas il continua jusqu'à une ruelle sombre. Il s'arrêta et se planta devant moi silencieusement.

''-Merci.'', dis-je comme je ne savais pas quoi dire d'autre. Il enleva lentement sa capuche et dévoila la personne que je m'attendais à trouver.

''-Mais de rien petite.'' Il me fit un sourire éclatant ses cheveux blonds était courts et cela me surpris. Ses yeux bleus foncés me captivaient tout comme sa voix. Je me surpris à le détailler enfin elle le détailla.

Une pensée fleurit dans mon esprit sa pensée à elle et elle disait ''mignon''. Charmant donc maintenant que j'avais avoué que Simon était un beau morceau de viande on pouvait passer à autre chose.

''-Qui es-tu'',lui demandais-je. Il esquissa un demi-sourire malicieux avec ses lèvres rosées et me répondit :''-Mon nom est Simon, et toi ?

-Emily, je m'appelle Emily.


-Et bien Emily ravi de t'avoir rencontré.'' Il allait partir mais je le rattrapais en posant une main sur son avant bras.

Il regarda ma main puis me fixa moi ensuite :''-Oui ?

-D'où viens-tu ? Je ne t'ai jamais vu ici...

-Je viens d'arriver en ville...

-Et que fais-tu ici ?

-Je sauve les belles demoiselles en détresse comme toi...'' Je souris contenant difficilement mon rire.

''-Si tu as besoin de moi où que tu veux me contacter cueille une fleur de lys et dépose là sur ta fenêtre.

-Tu sais où j'habite ?'', demandais-je étonnée.

Il sourit de plus belle et partit sans demander son reste je restais figée un moment en fixant son dos qui disparu au bout de la rue.

Amnésie vampiriqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant