Chapitre 34 • Pourquoi? et Sexy lady

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Chapitre second : Affrontement. Août 1918

La guerre a sévit il y a quatre ans et depuis elle est impossible à arrêter, telle une tornade déchaînée, elle emporte tout sur son passage et personne ne peut l'empêcher d'avancer et d'écraser toute forme de vie. Mais vous vous demandez sûrement pourquoi elle se trouve être si meurtrière ? Tout simplement car non seulement les hommes sont engagés dans le conflit mais la communautés urnaturelle est, elle aussi impliquée, c'est d'ailleurs elle qui en est originairement la cause. Mais pour comprendre il nous faut revenir quelques années en arrière. Les conflits humains ne nous concernant pas, de plus ceux-ci peuvent sûrement être faciles à trouver ailleurs, je vous propose de nous intéresser uniquement à la face cachée de cette Guerre celle que la plupart du commun des mortels ne connaît pas. Elle touche actuellement toute la planète et même dans les pays les plus insignifiants, on observe une division d'opinions. Mais reprenons depuis le début, depuis la nuit des temps les loups-garous et les vampires sont deux espèces incapables de cohabiter, de coexister, alors peu avant le moyen âge, une trêve a été signée, elle attestait que les combats étaient totalement illégaux entre les deux races et qu'en bref, les délits commis seront jugés en tribunal par d'autres espèces pures qui départageront et exécuteront les sentences. A cette époque, ces créatures à l'âme et au cœur pures avec un excellent esprit d'analyse et de justice, étaient plus communément appelées les fées. On racontait qu'elles étaient les larmes des dieux et si emplies de pureté qu'aucun mal ne pouvait les toucher, mais elles ont progressivement disparu et le désastre a commencé. La corruption régnait au sein des tribunaux, les juges prenaient partie, plus personne ne pouvait exercer un métier à l'origine aussi délicat et dépourvu d'autres intentions que celles de rendre justice. Alors les tensions entre nos deux races montèrent jusqu'à ce qu'en 1800 et des poussières,la trêve éclate. Une guerre passive débuta alors : refus de commercer entre les deux espèces, refus d'avoir des contacts, assassinats mystérieux, espionnage, création d'une armée, guérillas de territoire, prisonniers et esclaves, sabotages, menaces ... la liste est tellement longue que je crains avoir besoin de plusieurs journaux pour la terminer complètement. Tout cela prenait de plus en plus d'ampleur et ce qui devait arriver arriva, en 1852 la guerre explosa, d'abord discrètement puis plus forte encore, en essayant de cacher tout cela aux yeux humains mais bien évidement certains furent impliqués et durent choisirent un camp ou mourir. Elle continuait insatiable, et les humains suivirent de près. Sans le savoir ils étaient engagés également pour défendre telle ou telle communauté. Je suis dans la guerre, je ne sais pas vraiment pour quelle cause je me bats, pour le triomphe de mon espèce ? Ou pour survivre ? Pour empêcher le meurtre de millions de familles ? Je sais que cette guerre engendrera énormément de pertes et je profite d'une nuit tranquille et de quelques heures pour vous expliquer le déroulement des choses. Jusqu'alors je n'étais pas au champs de bataille mais je fus convoqué, les choses se sont accélérées avec l'entrée en jeux des hommes sans pouvoirs. »

Je refermais le livre, ma lecture m'avait exténuée et je ne savais pas honnêtement si j'aurai le courage de lire la suite. La suite promettait d'être riche en émotions et je devais faire une pause avant de pouvoir continuer.

La partie qui allait suivre déblatérera sûrement des pertes et de la fin de la guerre, mais j'en avais assez appris pour aujourd'hui. Il fallait désormais que je me vide la tête, que je me change les idées.

Je me mettais donc à la quête de l'un des garçons. Et lors de mes allées et venues dans les couloirs, je croisais Léo. Le soucis ? Ce dernier était totalement torse nu, pas que je m'en plaignait, seulement ce genre de chose était dangereux pour ma santé mentale pas mal instable ces temps-ci.        

Son torse, mon dieu quelle œuvre d'art, je doutais même qu'il ait sa place dans un quelconque musée, et si jamais on demandait à le prendre en photo je refuserai catégoriquement seule moi avait le privilège de le contempler à présent.

Sa peau laiteuse, était à l'opposé de celle couleur miel de Peter, mais leur carrure musculaire étaient quasiment équivalentes. Léo n'avait aucun tatouage, aucune imperfection, il ressemblait simplement à une statue de dieu grec.

Si je le laissais se balader torse nu, il créerait sans nul doute des émeutes dans la rue. Je rêvais de passer ma langue sur les contours de ses abdominaux, et de retracer la ligne de... non stop que m'arrivait-il ?

Je me giflais mentalement, réalisant que je le matais ouvertement. En même temps cela était de sa faute ! C'était comme présentais une pâtisserie extrêmement sucrée et appétissante à un diabétique.

Je remarquais alors la serviette sur ses épaules et son sourire taquin, aux dents blanches parfaitement alignées me déstabilisa un instant.

''-Léo ? Qu-que fais-tu dans cette t-tenue ?''

Unbégaiement tout à fait enfantin, mais l'état de mon visage tomate en disait long sur mon cerveau en pause. Il fallait vraiment que je déclare le port d'un vêtement du type t-shirt sur le haut du corps était obligatoire dans mon manoir, et cela pour mon propre bien et celui de mon cerveau. Effectivement je voulais éviter l'AVC cérébral à chaque fois que je croisais un de mes garçons en petite tenue.

''-Je vais au jacuzzi tu veux venir avec moi ?

-Euh...oui, p-pourquoi pas ?''

Je détournais le regard expressément et fonçais vitesse TGV dans ma chambre. Je retournais mon armoire sans dessus-dessous pour mettre la main sur un maillot de bain. Et une fois l'objet désiré en main je l'enfilais.

Le résultat dans le miroir était comment dire, osé ? Le haut bordeaux remontait ma poitrine et offrait un décolleté plongeant, quand au bas, il tenait plus du string que d'autre chose et moulait parfaitement mon postérieur.

Est-ce je pouvais vraiment me présenter dans cette tenue à mon einför ? Je passais un peignoir par dessus le tout et claquais la porte de ma chambre, il fallait bien se lancer à un moment ou un autre, je ne pouvais pas me dégonfler.

Je marchais fièrement la tête haute, pas du tout honteuse de me balader en peignoir et en petite tenue dans mon manoir.

Amnésie vampiriqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant