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La sonnette retentit. La brosse à cheveux encore dans la main, je descends. J'arrive dans le couloir de l'entrée, les deux femmes se font la bise et discutent vivement. Quand même un sacré hasard que maman soit devenue amie avec la tante d'Orlan.

- bon vous faîtes visiter à Orlan les filles ? On va discuter nous.

Nos mère/tante étaient vraiment impossible. Trop pressées de se parler. Au moins elles nous laissaient tranquille.

- d'accord, dit Syria, bonjour Orlan.

- bonjour Si... Sy... Je sais pas qui !

J'eclatai de rire. Il arrivait vraiment pas à nous différencier.

- c'était Syria, ajoutais-je, et moi je suis Sigrid. Bonjour hihi.

Il sourit un peu gêné. Il avait l'air intimité, remarque moi aussi je me sentais bizarre qu'il soit là. J'ouvris la bouche pour parler mais les mots ne sortirent pas. Dieu soit loué mon cerveau m'avait arrêter à temps. Je ne pense pas que "je vais te montrer ma chambre" soit utilisable. Ni même "je vais te la faire voir".

- tu viens, on va dans ma chambre ?

- d'accord !, Dit-il.

- Bon bah moi je vais voir les vielles ! À plus les namoureux.

Je jettai un regard noir à Syria tandis que mon ami soupira.

- bon viens Orla-chou on y va.

Je lui pris la main pour le guider. Contrairement à d'habitude il marchait très prudemment. Il ne connaissait rien d'ici. On monta l'escalier (je faillis glisser) et j'ouvris la porte de ma chambre. Là je fus bloqué : comment expliquer comment etait ma chambre à un aveugle ?

- Alors euh... Devant toi il y a mon lit. À côté il y a la fenêtre. Et sur le mur au fond il y une étagère et une armoire avec mes vêtements, mes mangas et mes figurines. Et à ta gauche mon bureau.

Il semblait content que je lui ai décris la scène. Maintenant que j'y pensais, je devrais lui decrire comme ça plus souvent des lieux, ça le changerait du noir.

- d'accord, ça a l'air sympa.

GROS SILENCE GENANT EN VUE ! ON FAIT QUOI MON GÉNÉRAL ?! FAUT QUE JE TROUVE UN TRUC À DIRE !!! VITE.

- les avions, ça volent.

- quoi ?!

J'eclatai de rire et il avait un mini sourire.

- Oula, t'es sûr que tu vas bien ?

- oui ! Mais je savais pas quoi dire !

- bah dis rien dans ce cas. Ça te réussi pas de parler.

Je pris mon oreiller avec la tête de Drago mon amour dessus et le frappait avec.

- maiiiieuuuuh.

- Tu aimes Harry Potter ?!, Demandai-je d'un coup.

- bien sûr !

- t'es Poufsouffle toi non ?

- hum, et toi tu es Serpentard ?

- évidement.

Pendant environ 10 secondes nous nous tûmes, puis exactement au même moment on lança.

- ça te va bien.

- ah nianiania, continuai-je en prenant une voix ridicule, les Serpentard c'est que des méchants ! Et pis les Gryffondor c'est les meilleurs ! Et pis les Poufsouffle ils sont gentils ! Ah niani...

- à table !

J'allai partir mais Orlan me dis.

- mais attends ! Me laisse pas seul je vais me perdre.

- ah oui pardon, dis-je en riant.

Je lui pris la main et l'emmenais à table.

~~~

- Orlan, je ne t'avais pas prévenue mais je vais partir avec Nathalie en stage trois semaines.

- ah et...

- et toi tu resteras peut être ici avec Sigrid et Syria.

Il n'avait pas été prévenu. Il paraissait vraiment étonné.

- d'accord.

C'était la première fois que l'on mangeait ensemble. C'était bizarre de le voir mais de ne pas être au parc ou à l'école. Il mangeait peu, mais j'avais l'impression d'être la seule à l'avoir remarqué, alors je ne relevai pas.

- au fait, c'est quand votre stage ?, Demanda Orlan.

- à partir du 27, le lundi après Noël. Donc la deuxième semaine des vacances jusqu'a après, répondit maman.

- oh mais ça veut dire... , commence Syria.

Les deux femmes soupirèrent tristement.

- oui, on passera pas le nouvel an ensemble.

Hum, Sonia semblait oublier quelque chose. Je m'adressai à Orlan.

- du coup tu vas fêter ton anniversaire avec nous !

- oui c'est...

- les enfants ! Vous nous aviez dit que vous ne vous connaissiez pas. Franchement !, Dit Sonia en riant.

Il était trop tard pour leur dire la vérité. Fallait mieux continuer de nier et Orlan l'avait comprit.

- mais nan, affirma-t-il, en anglais la prof nous avais demander nos dates de naissance.

- et comme il était né le 1er janvier ça m'a fait rire et j'ai retenu, completai-je.

On avait l'air credible. En tout cas nos mères/tantes nous croyaient. Ouf, au moins ça de fait. Si elles savaient que l'on était amis depuis longtemps Sonia allait s'etonné et j'allai devoir expliquer toute la situation à maman qui allait vouloir déménager.

- bon bah je crois que Orlan va pouvoir venir ici alors !

AveugleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant