Bon, fallait que je parle à Orlane. PAS DU DÉMÉNAGEMENT HEIN JE SUIS PAS FOLLE ! D'ailleurs en parlant de ça il se passait dans deux semaines et je ne l'avais encore dis à personne. Mais il n'etait pas venu au parc depuis mon anniversaire, et je n'arrivais pas à l'aborder dans la rue. Alors je n'avais plus qu'une seule option.
J'étais caché derrière un arbre en attendant que la voiture de Sonia disparue au bout de la route. J'attendis 3 minutes pour être sûr. Puis je me mis à monter sur le rebord de la fenêtre de leur cuisine. Je l'ouvris. Orlane était à l'intérieur.
Hop, je rentrai dans la maison. Ah bah je suis prête pour cambrioler des gens maintenant ! Nickel ! Je marchais dans la maison.
- ORLA-CHOUUUUU !!!
- TU M'AS FAIS PEUR !
Il sortit d'une pièce du couloir blanc avec un air désespéré.
- j'ai deux questions. 1- qu'est ce que tu fais là ?! Et 2- comment tu es arrivée la ?!
- alors 1- je voulais te parler et 2- je suis passé par la fenêtre.
- par... La... Fenêtre ?
- oui pourquoi ? J'avais oublié à quel point c'était blanc chez toi. C'est vraiment spécial hein.
Désemparé, le jeune garçon remonta ses lunettes sur son nez. Puis il secoua la tête.
- tu sais dehors il y a un bouton. Ça s'appelle un sonnette. C'est pour t'éviter de passer par la fenêtre justement.
- roooooh mais c'est pas drôle sinon. Bon aller, je me permets d'entrer dans ta chambre hein. Je dois te dire un truc.
- ... Fais comme chez toi.
J'entrai dans sa chambre qui n'avait absolument pas changé. À part...
- aiiiie
- MIAOUUU
- Ah je t'avais oublié toi !
Neige venait de me sauter dessus et de me griffer la joue.
- c'était la bonne époque d'ailleurs.
Orlane tendit ses bras et le chat sauta dedans et se blotti contre le jeune homme.
- ça va ?, demanda-t-il inquiet.
- oui ne t'inquiètes pas.
- elle t'aime vraiment pas.
Je lançais un regard noir au chat qui semblait afficher un air satisfait. Pfff, heureusement que Orlane l'a prit chez lui hein.
- bon bref, je voulais te dire quelque chose !
- je t'écoute.
Je m'assis sur son lit. Je faisais genre j'étais enjouée et tout mais en vrai j'étais pas bien. Je stressais beaucoup par rapport ce que je devais lui dire.
- en fait, déjà je suis désolée pour la dernière fois. J'aurais pas du réagir comme ça. Et merci pour le joyeux anniversaire.
Ma famille me l'avait souhaité le matin. Mais des que j'etais rentrée des cours, tout cela m'avait perturbée et j'avais oublié en voyant Orlane.
- oh d'ailleurs ! J'avais un cadeau pour toi mais j'avais un peu peur de te le donner. Il doit être sur mon bureau.
Je me tournais vers le bureau et je vis effectivement un paquet cadeau. Je souris, ça me faisait vraiment plaisir qu'il y pense étant donné que je n'avais pas pris le temps de lui rappeler avant (comme je voulais le faire à la base).
