La sonnerie du téléphone me réveille. Il est 05h16. C'est Toto qui appelle :
- Tony... Tu abuse, il est trop tôt...
Tony - Putain Camille lève toi bouge ton cul. Léo est à l'hosto !
- Quoi !
Tony - Ils ont eu un accident, viens vite.
- Je me dépêche.
Il raccroche. J'essaye de faire au plus vite pour mettre un maillot et un short qui traine par terre, prend mes clefs et rejoint les autres à l'hôpital.
Pendant le trajet, je me remémore la soirée de la veille. Le couple est en effet partit rassuré Clémence qui était ivre. Eux aussi n'étaient pas sain...
Pourquoi on les a laisser partir ? Comment on a pu oublié tout les risques ? Qu'es ce qu'ils leur aient arrivé d'ailleurs ? Tant de questions sans réponse...
J'ouvre la porte de la salle d'attente et voit Tony assis sur une des chaise de la salle presque vide :
- Ça va ?
Toto - Les médecins ont dit qu'ils sont gravement blessés. Ils vont essayer de les sauver, mais le taux de réussite est plutôt faible... Ils ont voulut éviter un obstacle sur la route et sont partit en tonneaux.
- Oh non... Et où sont les autres ?
Tony - Je sais pas, surement chez eux.
- Tu ne les a pas appeler ?
Tony - Non.
Je soupir et les préviens. Il est totalement perché, et c'est compréhensif.
- Et Clémence ?
Toto - Dans une autre salle avec ses parents. Camille j'ai peur.
- Mais non, Toto...
Je m'assieds sur la chaise à coter de lui et il s'allonge sur moi :
- Il va s'en sortir, c'est pas possible autrement. Ça ne serait pas Léo sinon.
Un silence pèse alors. Car nous savons autant l'un que l'autre que rien n'est sur. Nous somme là, à attendre, ne pouvant rien faire d'autre que de se rassurer, en espérant que tout vas bien se passer. Tony pleurer commence à pleurer, je lui caresse les cheveux en lui chuchotant qu'il va s'en sortir. Je ne sais même plus qui j'essaye de convaincre.
La porte s'ouvre. Un médecin ? Qui nous apporte une bonne nouvelle ? Une mauvaise ? Mon pouls s'accélère. Mais je redescends en pressions lorsque je vois que ce n'est que nos amis qui arrivent apporter leur soutient.
On reste silencieux comme ça un long moment. Les minutes paraissent des heures, à moins que cela ne fasse réellement une éternité que nous somme là ?
Le chirurgien entre. Tony se redresse dès lors :
- Alors ? Il vas bien ?
Le médecin - Je suis désoler
Tony - Non non non.. C'est pas possible... Pas ça... C'est lui qui vous à dit de me faire la blague ?
Le médecin - Malheureusement non. Nous n'avons pas pus le sauver.. Mes condoléances.
Il sort après avoir dit ces derniers mots. Tout le monde pleure. Un profond néant apparait à l'intérieur de nous même. Ce n'est pas possible. C'est tout ce que j'arrive à penser. Il y a encore quelque heures on faisait la fête ensemble. Il y a encore quelques heures il était là, notre rayon de soleil.
Mais la faucheuse voulait elle aussi de sa chaleur, de sa joie, de sa conception de lui. Elle l'a arracher de ce monde sans aucune pitié, sans même lui demander.
Corentin pose sa main sur mon épaule alors que j'étais dans un autre monde, me ramenant à la réalité. Je regarde autours de moi les différentes réactions de mes amis. Sarah est elle aussi sur la lune. Lisa pleure dans les bras de Matteo, qui lui aussi à les yeux humides. Tony à la tête sur mes jambes, se cachant les yeux. Je regarde enfin le brun qui m'a ramener sur terre :
Corentin - Camille. Le plus dur ça va être pour Tony. Promet moi de ne jamais le lâcher ok ?
J'hoche la tête, il rajoute :
- Je vais prendre des nouvelles d'Harry. C'est ce qu'il aurait fait.
J'hoche de nouveaux la tête, ne savant que faire d'autre.
Nous somme rester ici longtemps, avant de ce rendre compte qu'on attendait quelqu'un qui ne viendrait jamais. Une infirmière nous a raccompagné jusqu'à la sortit. Une fois sur le parking, nous somme toujours dans une sorte de transe, si bien que nous somme au ralentit. Peut être que c'est une sorte d'auto défense du corps. Peut être que notre esprit est aussi lent que nos mouvements, ce qui fait que nous réalisons moins. On dirait que nous somme dans un rêve. Un cauchemar plutôt...
On vas tous dans notre maison abandonnée. Léo l'adorait... On se réuni autours de la table de cuisine et Corentin commence un monologue :
- Harry s'en est sortit, il sort la semaine prochaine.
Tony - Mais qu'es ce qu'on s'en fous de lui ! Il n'aurait pas été là, Léo serait encore en vie !
Coco - Tony, calme toi. Ce qui est arriver est bouleversant, mais c'est un accident. Il va falloir que tu l'accepte. C'est de la faute de tout le monde, et tu ne pourras pas être fâcher contre la terre entière. Car c'est nous deux qui les avons présenter, c'est Clémence qui fallait allé rassurer, c'est Harry qui s'inquiétait pour elle, c'est lui qui à voulut aidé son mec, c'est nous qui ne les avons pas retenus... On pourrait allé encore plus loin même ! On pourrait dire qu'il est revenu ici à cause de ses parents et j'en passe ! Alors maintenant écouter moi bien. Oui c'est horrible ce qui est arrivé certes, mais es ce que vous pensez réellement qu'il aurait voulu que nous nous arrêtons de vivre " à cause" de lui. Non, il faut qu'on vive comme il ne pourra plus jamais le faire, mais comme il aurait du continuer encore des années et des années. Comme il voudrait qu'on le fasse.
Un silence se fait. Nous digérons tous ses paroles, tellement vraies mais pourtant si dures à faire. Ce qui me choque le plus, c'est le recul qu'il arrive à prendre. On dirait qu'il est presque "habitué" à ce genre de situation.
Nous somme ensuite rester en ce lieux qui serait désormais comme un mémorial en l'honneur de notre ami défunt. Nous y somme rester jusqu'à la nuit, jusqu'à ce que nous soyons endormie.
VOUS LISEZ
Old Best Friends [Terminé]
JugendliteraturC'est l'histoire de quatre amies qui vont voir leurs vies changer au cour d'un été. Lisa, Sarah, Eva et Camille, majeurs depuis peu, vont faire la découverte de gens fabuleux, avec qui ils vivrons les aventures les plus folles. Entre amitié, menso...