Chapitre 47

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Aujourd'hui je vais chez Tony. Il tourne comme un lion en cage tout seul. Je prends mon sac, et monte dans la voiture. Une fois à bord, je suis soudain stoppé. On en a passer des moments ici. Et oui, on pourrais croire que c'est une simple voiture, mais elle renferme plein de souvenir.

La fois où nous nous accrochions tous parce que Lisa conduisait, ou quand on était à huit dedans. Et quand j'avais "réaliser le rêve" de Léo en le laissant conduire. Ce jour là il avait des étoile dans les yeux, et riait sans s'arrêter. Je ne comprendrait jamais pourquoi cela lui a fait tant plaisir. Et il ne pourra jamais me l'expliquer non plus...

Un larme perle le long de ma joue. Je m'empresse de l'essuyer et démarre la voiture. Je dois être forte, pour Toto, pour Léo. Je roule jusqu'à sa maison. Il est en pleine discussion téléphonique :

- Mais non... Je te dit que non... Pourquoi ce serait moi qui déciderait ? Bah parce que je ne l'ai pas abandonné moi. J'ai toujours était là pour lui ok !? Et je sais ce qu'il aurait voulu... Quoi ! Attend, je suis JUSTE son cousin ! C'est une blague j'espère ? .... Oui, mais es ce que tu sais toi c'est où son endroit préférer,es ce que tu sais toi qu'il avait horreur des asticots, qu'il était parfois claustrophobe, qu'il adorait la chaleur ? ... Oui tu sais. Alors pourquoi tu t'obstine à vouloir l'enterrer à Sarlat pour qu'il se fasse bouffer par des vers ! ... Non laisse tomber c'est moi qui aurait le dernier mot, que tu le veille ou non je te laisserais pas faire n'importe quoi de lui.

Il raccroche :

- Ça va ?

Tony- C'est ses parents ils me les cassent. Tu à entendu ce qu'ils veulent faire !?

- Oui j'ai entendu. T'inquiète pas ont va réussir à les convaincre.

Tony - J'en peux plus cam dit moi que c'est un cauchemar...

Il vient dans mes bras alors que je chuchote :

- J'aimerais tu sais... J'aimerais tellement.

Et on reste la plusieurs minutes, mélancoliques. Après quoi nous revenons à nous et passons la matinée, à faire des papiers et à finalement réussir à faire changer d'idée les géniteurs de Léo.

Alors que nous avons fini, je regarde l'heure : 15h36

- Oh la la je suis en retard désoler Toto je dois y allé !

Toto- Tu vas où ?

- Voir Harry à l'hôpital avec Clémence.

En effet depuis le drame Clémence nous a dévoilé une autre facette d'elle même. Il se trouve qu'elle n'est pas la pétasse imbuvable comme on le croyait tous. On se voit tous les jours pour prendre des nouvelles des uns et des autres.

Son visage se ferme et je vois qu'il n'aime pas l'idée. Il à encore l'impression que tout ce qui est arrivé est de leurs faute, et il rejette sa haine envers eux...

Il commence à bouder et ça m'énerve. Je vais pour lui faire la bise mais il se tourne ( la tempête bonjour ). Je soupir et commence à partir, et oui il veut jouer pas de soucis... Il me rattrape :

- Tu n'allais quand même pas partir sans me dire au revoir ?

- J'ai l'impression que cela te déranger donc..

Il sourit et m'embrasse. J'en revient pas, quel culot... Je sourie comme une idiote. Mais pourquoi ?? Je ne sais plus trop quoi faire, bien que je pense arriver à sortir un petit " à demain" et à l'embrasser moi aussi.

Je suis heureuse en sortant de chez lui. Je reste sur mon petit nuage jusqu'à ce que j'arrive à l'hôpital, et que tout me revienne. Tu es joyeuse alors que ton ami est mort. Oh non, je m'en veut. Es ce mal ?

En entrant dans la chambre, Clémence doit voir que je suis culpabilisée puisqu'elle me demande si je vais bien. Je lui explique la situation :

Clémence : Enfin !! C'était sur que vous alliez finir ensemble. Et non ce n'est pas un drame. Au contraire cela va vous aider, et puis il aurait étais tellement content.

- Oui il aurait sauter partout c'est clair.

Elle me fait un sourire désolé puis c'est à mon tour de lui demander :

- Et Harry ?

Clémence - Les médecins disent qu'il va de mieux en mieux physiquement. Le soucis c'est plutôt le coté psychologique. Il ne parle plus, à toujours les yeux dans le vide. Il est dans un autre monde... Et dire que tout ça est de ma faute...

- Mais non, dit pas ça...

Ses yeux s'humidifie et je la prend dans mes bras. Elle s'en veut tellement... En effet, Harry, en apprenant ce qui était arrivé, à fait une effraction psychique, et depuis ne prononce plus un mot.

Clémence - Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais même pas si il m'entend réellement.

Harry - Laissez moi tranquille.

Clémence - Harry ! Harry tu parle ! Oh mon dieux, ça va ? Harry ? C'est moi ta Clémence, ta sœur.

Harry - J'ai dit, laissez moi tranquille.

Malgré qu'il est retrouver la parole, il reste toujours pareil, assit sur son lit à regarder dans le vide.

- Viens Clem, on s'en vas.

Je la prend par la main et l'emmène jusqu'au couloir, où arrivent ses parents.

M. Marshall - Clémence, justement nous voulions vous parler. Nous avons discuter avec des psychologues professionnels, ils pensent que nous devrions emmené Harry dans un endroit plus spécialisé.

Clémence - Comme ?

Mme. Marshall - L'Hôpital psychiatrique.

Clémence - C'est une blague ? Il n'est pas fou ! Ce n'est pas un malade mental ! Il est juste traumatisé... En plus il a reparler aujourd'hui ! Non non ne faite pas ça.. Cela va juste l'anéantir.

M. Marshall - Non. Nous savons ce qui est le mieux pour notre fils. Nous l'emmenons demain.

Clémence - je vous laisserais jamais faire ça ! Il avait raisons en faite ! Vous n'êtes que des monstres, nous aurions du partir !

Après ces paroles, elle s'enfuie en courant. je la suit après avoir dit au parents que la patience serait plus efficace que cet endroit hostile, même si je ne pense pas que cela leur fasse changer d'avis.

Dehors, je console mon amie, puis elle trouve une idée :

- Il faux qu'on le fasse réagir. Appelle Corentin, il trouvera les mots, il faut qu'il se réveille...

Et trois heures après, le jeune signa ses papiers de sorties, enfin libre.

On a perdu Léo, mais on à sauver sa moitié.

Old Best Friends [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant