Chapitre 25

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- Viktor, veux-tu bien étaler les différents éléments de la charrette, qu'on puisse les trier après ? demanda Haku.

- Bien entendu, acquiesça Viktor.

- KANG, amène-toi vieux, je vais soigner tes blessures.

- Avec plaisir mon pote, car ça commence à piquer un peu, répondit ce dernier.

- Dites les enfants, je peux vous demander quelque chose ? les interpella Haku.

- Bien sûr, répondit Clémy. Mais alors tu nous feras un tour de magie.

- D'accord, d'accord, c'est promis. Pourriez-vous m'amener une bassine et de l'eau fraîche, que je puisse soigner le grand benêt là-bas, lança Haku.

- Heyyyy !!!! rétorqua Kang.


Les enfants éclatèrent de rire et acquiescèrent d'un geste de la tête avant de partir en courant chercher ce que le guerrier leur avait demandé.


- Bon, et toi « grand benêt », lança Haku à l'attention de Kang. Enlèves ton armure ça sera plus  facile.

- Ouais, ouais, je veux bien, mais aide-moi s'il te plait, car je commence vraiment à sentir les effets des entailles.

- Tourne-toi, douillet, ricana Haku.


Haku aida Kang à retirer son armure, puis ils s'installèrent à l'arrière de la charrette, pour lui procurer les premiers soins. Une fois le guerrier blond libre de son armure, les enfants apparurent en transportant une grande bassine de porcelaine. Ils la déposèrent près de la charrette et repartirent à toutes jambes, chercher une cruche d'eau. Voyant cela, Viktor aida les enfants et les guerriers en mettant la bassine et la cruche dans l'attelage, pendant qu'Haku était occupé avec Kang.


- Merci les enfants, cria Haku avec un grand sourire.


Pendant qu'Haku prodiguait les soins à Kang, Viktor détacha un peu la pauvre jument pour la laisser respirer et qu'elle se dégourdisse les pattes. Il lui donna du foin à manger et la dernière ration de graine qu'il lui restait. Les enfants l'observaient et s'approchèrent doucement de la grande créature, qui grignotait paisiblement.


- N'ayez pas peur les enfants, elle n'est pas méchante, bien au contraire, mais restez bien devant, expliqua Viktor. Vous voulez la caresser ?

- Ouiiiiiiiiiiii, s'exclama Carale.


Quand la jument eu fini de manger, Viktor la fit se coucher et lui flatta l'encolure.


- Venez, approchez les enfants, dit Viktor.


Les enfants s'approchèrent de la jument et Carale prit l'initiative en caressant le museau du cheval.


- Bonjour madame le cheval, je m'appelle Carale, fit la petite en caressant la bête.


Clémy, quant à lui, approcha doucement du cheval, quand il vit sa sœur. Il caressa doucement le cou de la monture.


Les Chroniques de Pyrékrim Vol.1 - 1522 ACGCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant