Comme si j'allais t'aimer !

Nuit douce

Je suis allongé, il fait chaud mais sombre ?
Je peux facilement sentir une présence autour de moi.
Je garde les yeux fermés parce que quand j'essaie de les ouvrir, ça picote un peu.

Néanmoins, j'ouvre un œil :

-L-Levi ?

Il est sur moi, drôlement et anormalement proche d'ailleurs.

Mon rythme cardiaque s'accélère.

Il a toujours cet air désinvolte sur son visage et ses mèches insolentes qui retombent sauvagement dessus.

En d'autres mots, il est craquant.

Nos regards se croisent, mon cœur rate un battement.
Je détourne le regard mais il m'attrape sauvagement le menton, me forçant à garder le contact visuel.
Je rougis, fortement.

Malgré mon embarras, je ne peux pas le rejeter, je ne veux pas.

Il faut avouer que c'est plutôt plaisant...

Il me murmure dans l'oreille, des mots révoltant, que j'oublie automatiquement après les avoir entendus.
Puis, il niche sa tête dans mon cou et y dépose pleins de petits baisers : des baisers papillons.

Je frissonne, je veux qu'il continue.

Il a l'air de le comprendre puisque je sens son sourire contre mon cou. Finalement il commence à me mordiller le cou, il va me faire un suçon.
Cela me stresse légèrement mais j'éprouve tout de même de la...joie ?
Il mord la peau qui lui est offerte, avant de la lécher et d'aspirer délicatement.

C'est agréable, je gémis.
Puis j'entrouvre mes yeux, il me sourit, son sourire m'apparaît sous forme de flash, chaleureux, en gros plan.
Il a visiblement l'air satisfait de son œuvre.

De ses fins doigts, il soulève mon
t-shirt et retrace les courbes de mon corps jusqu'à mes flancs.
Je suis aux anges et aussi très frustré, pourquoi vient-il de s'arrêter ?

J'ouvre alors les deux yeux, lentement et constate que nos bouches sont à quelques millimètres, il va m'embrasser.

Je regarde cette espace se réduire et au moment où nos lèvres sont censés se toucher, tout devient blanc, une lumière m'aveugle : je me réveille.