Chapitre 9- Elle

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À CO

POV's '' interne '' Adelyn

Extrêmement fatigué de ma nuit blanche, je n'arrive pas à sortir du lit, mais il le faut, je travaille aujourd'hui, toute la nuit j'ai eu l'impression qu'on m'observe, impossible pour moi de trouver sommeil.

La mafia ? pensais-je en soufflant d'agacement, vivement que je leur donne leur argent.

Aujourd'hui je vais devoir aller voir la mafia russe pour leur rendre l'argent que son frère a volé.

J'espère ne plus les avoir sur le dos après, et surtout retrouvé mon idiot de frère.

.........

Dans l'ascenseur de l'entreprise, je somnole légèrement, le ventre noué, je n'ai rien pu avaler chez moi, en sortant de l'ascenseur je me dirige vers la salle de repos du personnel, il me reste dix minutes avant de commencer ma journée .

La salle de repos, je n'ai pas eu le temps de l'observer, je me prépare un maxi café, pour m'aider à rester éveillé.

C'est une grande salle dans les tons blanc et rouge, trois grands canapés noirs en cuir de part et d'autre de la salle qui ont l'air confortable, un placard rempli de café, cappuccino, thé, et quelques gourmandises, une télé est accrochée au mur, la salle est équipée d'un couloir qui conduit aux toilettes, une salle de repos au top....

Une fois mon café prêt, je pars en vitesse au treizième étage puisque j'étais au sixième étage. Dans l'ascenseur, je bois tranquillement mon café en pensant à la journée merdique qui m'attend.

Une fois hors de l'ascenseur, je marche rapidement vers mon bureau sans regarder droit devant moi.

J'espère qu'il n'a pas fait construire un mur sur mon trajet-me dis-je à moi-même.

J'ouvre la porte de mon bureau toujours la tête dans les nuages, quand je relève mes yeux un petit cri s'échappe de ma bouche quand je le vois, mon patron se trouve debout devant la fenêtre de dos.

-Monsieur, bonjour, dis-je en restant loin de lui, être prêt de cet homme me fait sentir toute drôle et depuis hier, je dois absolument garde mes distances, je ne suis pas folle, je sais ce que j'ai vu dans ses yeux....

-Mademoiselle, je suis venue vous déposez votre dossier d'aujourd'hui.

Il ne me quitte pas du regard, c'est déstabilisant....

Oui, tu peux partir maintenant- pensais-je

-Merci, Monsieur, dis-je en souriant légèrement

Il me regarde quelques instants avant de se diriger vers la sortie.

-J'allais oublier accepterez-vous de déjeuner avec moi

Euh, il est sérieux ?

-Je....ne...

Vite trouve une excuse

-Je ne peux pas, je déjeune avec quelqu'un

-Un homme demande-t-il brusquement.

Non, un lapin...

Je fronce les sourcils, c'est quoi son problème ?

-Je....laissez tomber, bonne journée mademoiselle, dit Monsieur Harris en sortant à toute vitesse du bureau, Wow....

Il...qu'est-ce qui vient de se passer ?

Il avait l'air frustré...triste

Je pars m'asseoir en téléphonant à mon ami Quentin, on se connait depuis maintenant trois ans.

Il est de taille moyenne, blond aux yeux bleus, boxeur professionnel, il est super costaud, j'aime bien être dans ses bras, mais ne vous inquiétez pas, il préfère les hommes musclés.

Quelques minutes plus tard

Quentin sera là à l'heure du déjeuner pour qu'on aille manger un hamburger- frite. Au moins, dans mon mensonge je pourrais voir mon ami.

Vingt- deux heures

Je suis dans un parc qui se trouve à trente minutes de chez moi, je vois un groupe d'hommes venir vers moi, intérieurement, je ne laisse rien voir mais à l'intérieur mon cœur attend le bon moment avant de sortir de ma cage thoracique tellement il bat super vite.

-Bonjour, Adelyn, alors vous avez notre argent

Non, vous me manquez .....

-Oui, j'ai un nouveau travail, tenez et adieu

Ils pouffent en secouant leurs têtes

-On nous a dit que tu vaux plus que ça

Quoi, ils ont trop fumé ses mafieux !

- C'est faux alors

Je commence sérieusement à voir peur, je me dirige vers la sortie quand le chef me dit

- Tu vaux plus que cet argent-là, beaucoup plus, on ne te lâche pas.

Je pars en vitesse vers ma voiture secouée par ce que le mafieux vient de me dire.

Il parlait de qui ?

Je rentre dans ma voiture les mains tremblantes, j'attends quelques minutes avant de démarrer...

Merde, je ne peux pas être tranquille...

............

les sentiments ne s'expliquent pas, ne se justifient pas, ne se contrôlent pas...ils ne sont pas négociables, ni remboursables.

𝗟𝝝𝗩𝗘 𝗦𝗧𝝝𝗥𝗬 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant