Secrets | Jughead Jones | Riverdale

44.

Une alerte de police avait retenti dans tous les commissariats des Etats-Unis afin de prévenir chacun d'entre eux, qu'un homme dangereux est suspecté de meurtre, commis il y a une vingtaine d'années auparavant à Riverdale. Cet homme étant déjà recherché pour de délits de fuite et autres crimes en tout genre : non-assistance à personne en danger, conduite en état d'ébriété et bien d'autres.

Le téléphone de service du shérif Keller sonnait, l'homme aux cheveux grisonnants décrochait alors :

- Shérif Keller à l'appareil. Je vous écoute.

Derrière lui, ces hommes vérifiaient chaque appel entrant, afin de ne pas laisser passer aucune piste, surtout si le suspect décidait de jouer avec leurs nerfs. Tous hochaient la tête pour lui confirmer que cela était bien un agent fédéral.

- Bonjour, agent Martins à l'appareil de la brigade des stupéfiants de Indianapolis. Nous avons eu part de votre requête à propos d'un certain Mark Harrisson, cet homme est actuellement recherché par de nombreux bureaux de polices dont le nôtre.

- Encore un de plus, soufflait Tom, en passant un de ses mains dans ses cheveux. Pourquoi le recherchez-vous ?

- Il détenait et vendait de l'héroïne, de la marijuana et de la cocaïne auprès de nombreux jeunes. Une jeune fille a été présente lors d'une de ses ventes par hasard et a pu donner l'alerte à la police. Depuis, nous sommes sur ses traces.

- Très bien, merci agent Martins. La police locale m'avait aussi averti qu'il le recherchait pour tentative de viol sur des femmes et des adolescentes.

- Putain, sur quel homme on est encore tombé, se désolait l'agent à l'appareil, sous le choc. J'espère qu'il pourrira en prison, si ce n'est pas l'injection létale qui le fera tomber.

- J'espère bien. Bon, j'ai encore des recherches à accomplir. Merci de votre appel agent.

Les deux hommes raccrochaient, des informations en plus sur Mark Harrisson qui restait encore introuvable. Pour ne pas alerter la population, les commissariats de police avaient lancé des patrouilles à sa recherche, afin de ne pas attirer les soupçons de l'homme en question.

- Toujours rien ? Demandait John, la mine inquiète.

- Toujours rien, soupirait le père de Kevin. Une bonne partie du pays est à sa recherche, alors je t'explique pas les médias quand ils vont savoir une telle chose. Ni l'impact dans les autres pays.

- Ni même la réaction de notre cher président adoré, se moquait le militaire, ce qui les firent sourire. Pour Rose alors ?

- Je vais la voir, en attendant un des mes hommes s'occupent des appels téléphoniques. J'ai des photos de lui à différentes époques alors je vais voir si elle le reconnaît ou pas. Si oui, alors je prendrais en note sa plainte afin de l'enregistrer dans nos dossiers.

- Comment tu vas faire par rapport aux juges ? Je ne suis pas sûr qu'ils vont prendre en compte son témoignage sachant qu'il n'y a eu aucune trace de violence sur elle.

- Sur elle non. Mais, en revanche, ta belle-sœur a porté plainte contre X, ne sachant pas son identité au violeur. Il suffit d'analyser le sperme qu'il a laissé afin de le comparer à son ADN. Quelques bureaux de police disposent de son ADN, alors ne t'en fais pas. D'ailleurs, celui retrouvé sur ce gamin il y a vingt ans, est en pleine analyse, on devrait bientôt recevoir les résultats.

- D'accord, merci beaucoup Tom. Pour tout. Je t'en serais éternellement reconnaissant.

- Je t'en prie vieux, et... Rose est comme la fille que je n'ai jamais eu. Elle a rendu mon fils heureux, et il a appris avec elle à s'assumer davantage. Cette gamine est en or, tu peux en être fier.