Gabriel.

Chapitre 4

         Il est 18 h lorsque j'arrive dans le jardin de la maison de Camille et Matthieu, je suis crevée, j'ai raté mon examen,  je n'avais pas la tête à ce que je faisais. Je ne pouvais pas m'enlever de la tête le regard qu'avait posé sur moi Gabriel. C'était intense, ces yeux bleu lagon. J'essayais encore et encore de me le sortir de la tête; il était rustre, mal poli et méchant. Ou alors, il ne disait que la vérité, c'est vrai que je ne suis pas belle et que je suis tous à fait banale. Comment un mec comme lui pourrait s'intéresser à moi? Je n'ai rien pour moi. Je ne sais pas si je vais arrivé à me remettre de cette rencontre. Il y a de fortes chances que j'aille au rattrapage, c'était mon plus fort coefficient que je viens de planter, et le peut de confiance en moi que j'avais viens de s'évaporer. 

Au moment de sonner à la porte, le regard de Gabriel viens de nouveau s'imposer à moi. Comment je vais arrivé à soutenir ce regard? 

Mais c'est Matthieu, une poubelle à la main, qui me trouve posté devant la porte,la main au dessus de la sonnette. 

- " Tu compte un jour appuyer dessus? Se moque ce denier.

- Heu... Oui. Désolé j'étais perdue dans mes pensés. 

- Ca j'ai vus. Dit-il le sourire jusqu'aux oreilles. Alors ton examen? tu l'a torché, hein? 

- Oui ne t'inquiète pas." Lui mentis-je. 

Je le suit à l'intérieur de la maison, Camille joue avec Gabriel au Monopoly sur la table à manger. Lorsque cette dernière me vois, elle saute de sa chaise et cours vers moi pour me serrer fort dans ses petits bras. Je la prend dans mes bras et lui fait un bisous sur la joue.

- " Dit tu joue avec nous? C'est moi qui gagne.

- Ne pas n'importe quoi Camille c'est moi qui gagne." Dit Gabriel 

Camille se retourne vers son frère et lui tire la langue, étrangement Gabriel lui souri en retour. Ca lui va bien mais je ne me laisserai pas attendrire, je le déteste toujours.  

- " C'est gentil de me proposer Camille. Même si c'est tentant de mettre une raclé  à ton frère à ce jeu, j'ai beaucoup de devoirs alors je vais profiter de ce moment pour aller rattraper mon retard." 

Je n'attend pas que M.R.I ( Monsieur Regard Intense) ne me fasse une remarque et je me met sur la table de jardin avec mon livre de Chimie Organique dans les mains et Rhapsody in Blue de G. Gershwin dans les oreilles. 

Au bout d'une bonne heure de travail, je décide que ca suffit et me dirige dans la maison . Le Monopoly est toujours sur la table à manger, et je trouve un mot  à coté. 

"On est aller faire du vélo au parc. On t'as laissé bosser. A tous à l'heure l'intello. ;)  

                                                                                                                                                             Matthieu. "

Je soupire, je n'avais plus eu ce surnom depuis ma Terminal, mais je sourie malgré moi. Je déplace le Monopoly sur la table basse et met la table  pour le diner.  Puisque je suis seule dans la maison je décide de mettre de la musique. Je branche mon Ipod sur l'enceinte de la maison et lance ma playlist " The greatest Showman ". Les premières chansons passent et je fredonne en découpant les blanc de poulets sur la planche. J'ai bien avancée le Curry pour ce soir lorsque ma chanson préféré remplie le salon, je me met à chanter et danser en même temps, si bien que je n'avais pas vus les enfants Berges arrivés dans le salon par le garage. Une fois la chanson finie ce sont des applaudissements qui me font revenir à la réalité en me faisant sursauter. J'en lâche mon couteau de ma main droite qui allait me rentrer dans le pied si Gabriel ne l'avait pas rattrapé au dernier moment. Lorsque nos yeux se croisent, je me sent tomber, mes mains tremblent. Il ne dit pas un mot et moi non plus, j'ai juste mes yeux dans les siens. 

Il dépose délicatement le coteau sur le plan de travail sans détourner ses yeux des miens. Je reprend mes esprit et bafouille un "merci". lorsque je me retourne, je vois Camille entrain de danser comme une petite folle sous le regard bienveillant de Matthieu. Lorsque ce denier nous regarde, il a un sourire en coin et nous fait signe de les rejoindre. Je lui sourie et lui fait signe que j'ai encore à faire à la cuisine. Lorsque je me retourne vers Gabriel, ce dernier n'est plus là. 

C'est lui qui est bizarre oui.