Gabriel.

Chapitre 25

           J'ai envie d'apprécier Maxime. De voir l'homme qu'il était avant tous ça,  de voir au-delà de ce qu'il m'a montré jusqu'à present. Je ne comprend pas exactement ce qu'il veux dire part là, mais je ne relève pas. Peut être que je juge les gens trop rapidement, sans leur donner une seconde chance. Je regarde isabelle qui est derrière Max et qui me sourie. Je sais que la détresse peut vous faire faire des choses qu'on regrette tellement après. Maxime a disjoncté la dernière fois mais c'était entièrement à cause de son immense peine. D'une manière différente, moi aussi, part le passé j'ai disjoncté comme lui, tellement je me sentais mal. Je me souviens de ce jour où je me suis demandée si la vie des autres ne serais pas mieux sans moi, du jours ou je me suis réellement demandée qu'est ce qu'il se passerait si je n'étais plus là. A qui je manquerais? Est-ce que ça ferait de la peine à quelqu'un? Dans une autre mesure, je me souviens mettre lancé des dictionnaires sur les chevilles pour qu'on me regarde et qu'on s'intéresse à moi. Mais qu'est ce que j'y avais gagné en faisant ça? Rien. Donc d'une certaine manière je comprenais Maxime, peut être même mieux que les autres. Mais je ne voulais pas parler à voix haute de tous ça, je n'y arriverais pas encore. Je regarde Maxime dans les yeux, m'approche de lui, pose ma main sur son épaule et parviens juste à lui dire, en espérant qu'il comprendra tous ce que je voudrais lui dire:

- " J'aurais aimé le connaitre. " 

  Je le vois me sourire franchement. J'espère qu'il se sent enlevé d'un poids et que d'une certaine manière il va mieux. Après quelques secondes de silence, il nous dit au revoir et étonnamment à bientôt. Une fois que ce dernier est parti je me tourne vers Isabelle qui semble complètement perdue dans ces pensés. Je ne sais pas ce qu'elle vas me sortir mais ça promet. 

Je n'ai pas arrêté de réfléchir toute la nuit à ce qu'Isabelle m'avait dit la vielle à la bibliothèque après le départ de Maxime.

"Si tu peut pas lui dire, peut être que tu devrais lui chanter, enfin l'exprimer en musique.  " 

Je ne suis pas sûr que ce soit une idée de génie, déjà car je ne crois pas super bien chanter et que de deux je n'aurais jamais le courage de le faire. Je finie par me convaincre moi même de laisser cette idée, que je n'ai pas besoin de lui dire et que je n'ai qu'a avancé un point c'est tous. J'ai d'autres choses à faire dans ma vie que Gabriel. Demain mon petit frère arrive et j'ai les résultats de mes partiels cette semaine. Je suis en train de me brosser les dents quand mon téléphone sonne dans la poche de mon jean's. Je me débrouille comme je peut pour prendre l'appel tous en crachant le dentifrice de ma bouche. Quand je vois que c'est Matthieu qui m'appelle je sent l'inquiétude poindre en moi. 

- " Allô Matthieu, ca va ? 

- Ophélia, j'ai un problème et je ne savais pas qui appeler... Je suis désolé...

- Ne t'inquiète pas  pour ca. Est-ce que tu va bien? Est-ce que tu peut attendre que je vienne te chercher? 

- Oui. "

Après avoir noté l'adresse, je descend à toute vitesse mes escaliers et commence à appeler une station de taxi pour rejoindre Matthieu le plus rapidement possible. Sauf qu'en sortant de ma monté d'escalier je percute Gabriel de toute mes forces. Ce dernier me rattrape au dernier moment avant que je ne tombe sur le bétons. Mais qu'est ce qu'il fait la? 

- " Salut.

- Excuse moi je suis super pressée, je...je...je. Bégayais-je

- Qu'est ce qu'il se passe? Tu as l'air paniqué.

- Ne panique pas. Matthieu m'a appeler pour que je vienne le chercher, il avait un problème...

- Je t'accompagne." Me coupas-t-il.  

Dans la voiture aucun de nous deux ne parlons, je suis très inquiète pour Matthieu et je m'en veux d'avoir embarqué Gabriel. Si Matthieu voulait appeler son frère, il l'aurais fait, mais il m'a appelé moi. Je décide alors de demander à Gabriel de rester dans la voiture et que ce soit moi qui aille voir son frère en premier, sans lui. Autant dire qu'il ne l'a pas très bien pris, ça fait cinq minutes qu'il n'arrête pas de tourner en boucle avec les même questions.

Pourquoi c'est toi qu'il a appelé? 

Tu sais qu'on parle de mon frère là, pourquoi je te laisserai y aller et pas moi?

Qu'est ce qu'y ce cache derrière tous ça?

Mon frère fait des trucs illegals? 

Et je n'ai même pas le temps de lui répondre. Il part en crise de panique ou quoi? Je n'aurai pas pensé le voir un jour dans cet état, mais c'est normal on parle de son petit frère, je serai dans le même état si Edward avait des problèmes. Pour ne rien arranger, il se met à pleuvoir des trombes d'eau. Une fois arrivé à l'adresse je me précipite pour verrouiller les portières et lui dit sur un ton qui n'appelle pas à la discussion.

- " C'est moi qui y vais car il ma appelé MOI! Ton frère ne traîne pas dans des trucs louche. Ok? Je t'appelle si j'ai besoin de toi."

A ces mots je sort de la voiture et part à la recherche de Matthieu. En quelques secondes je me retrouve trempé de la tête aux pieds, je n'imagine pas dans quel état doit se trouvé Matthieu. J'espère que ce n'est pas si grave que ça et que je me fait des idées. Je me demande comment il a put arrivé jusqu'ici, on est loin de la ville. Je crie son nom, mais je n'obtiens pas de réponse. Je finie par voir une silhouette qui se dessine devant moi, je m'approche et croise le regard de Matthieu, qui soupire d'aise lorsqu'il me vois.  

Je cours vers lui et le prend dans mes bras, je le sent pleurer contre moi. Mais qu'est ce qu'il c'est passé ici? 

- "Matthieu? Qu'est ce qu'il c'est passé?

- J'ai  été invité à jouer avec des garçons de ma classe mais il m'on fait un nouveau coup en me laissant ici seul, sans mon vélo. Avant de partir il m'on poussé dans la boue. J'aurais dut me méfier."

Je sent la rage me gagner. La ça suffis, on a fini de faire le mort et de se faire marcher sur les pieds. Je prend les choses en mains. 

- " Matthieu viens, ton frère ma conduit ici. Tu monte dans la voiture et je vais m'occuper de tous ça."

A ma grande surprise il ne dit rien sur le fait que son frère soit là et nous nous dirigeons en courant vers la voiture. Une fois à l'intérieur je vois Gabriel regarder son frère de haut en bas. Il semble un peut rassurer de le voir entier et sans blessures. Une fois qu'il a fini d'examiné son petit frère, il se tourne vers moi et me questionne du regard. Je réfléchis à toute allure et pèse le pour et le contre. Je regarde Matthieu dans le rétroviseur et me dit que ma méthode n'est pas bonne, il continue de subir ce harcèlement et moi on ne peut pas dire que ce soit mieux. Alors je me décide et me tourne vers le jeune garçon assis à l'arrière de la voiture. 

- " Tu connais son adresse?"

Matthieu me tend son portable ou figure l'adresse d'un des garçons. Je souri et tend le portable à Gabriel. Je le vois froncer les sourcils mais ne dit rien, enclenche la première et démarre la voiture.